• Narayana Peesapaty, chercheur Indien en agriculture a conçu des cuillères comestibles, 100 % dégradables qui peuvent se manger à l'issue du repas.

    En Inde, 120 milliards de couverts en plastique, à usage unique, sont jetés chaque année. Ces couverts sont difficilement recyclables, et parfois abandonnés en pleine nature.

    Narayana Peesapaty a inventé des couverts, baptisés "Bakeys" et élaborés à partir d'un mélange de plusieurs céréales : millet, riz et blé. Les Bakeys ne contiennent ni produits chimiques ni conservateurs. Ils peuvent être aromatisés : cannelle, gingembre, cumin, menthe, poivre... Ils ont une durée de vie d'environ 3 ans et ne ramollissent pas lorsqu'ils sont trempés dans des sauces ou des boissons chaudes.

    S'ils sont jetés ils sont entièrement biodégradables.

    S'ils sont croqués à la fin du repas : attention aux dents car ils sont résistants.

    Narayana Peesapaty souhaite étendre la production d'objets comestibles aux assiettes, bols et gobelets...

     

    Si leur coût n'est pas (ou peu) supérieur aux couverts en plastique, cela me semble être une solution très intéressante, qu'on les mange ou les jette à la fin du pique-nique ou de la fête...

     


    14 commentaires
  • L'immeuble abritant l'Université d'Utrecht (22 étages et 750 étudiants), aux Pays-Bas devrait fonctionner d'ici 2030 en utilisant l'énergie humaine.

    Des études ont montré que : "un être humain serait capable de produire en une journée autant d’énergie qu’un panneau solaire d’un mètre carré et que 5 minutes d’effort physique suffisent à charger le quart d’un ordinateur portable ou de faire tourner une lampe pendant trois heures, les porteurs du projet ont imaginé une organisation capable de viser cet objectif.

    Les salles de sport qui fourniront l’électricité seront pensées de sorte que les étudiants pourront parler, travailler et échanger tout en produisant leur effort.

    Une salle prototype fonctionne déjà et, pour l’heure, on estime qu’il faudrait que l’ensemble des étudiants s’entraîne une heure et demi par jour."
     
    Pour réduire cette durée il faudra utiliser des appareils moins consommateurs en électricité,  et économiser l'énergie par des petits gestes (débrancher les appareils inutilisés, éteindre en sortant d'une pièce, etc)...
     
    Sources : positivr.fr et Human Power Plant.

     

     

    Vous avez dû déjà voir comme moi des vélos permettant, en pédalant, d'actionner un presse-agrumes électrique, ou de faire fonctionner une lampe... Alors pourquoi pas ?

    6 commentaires
  • J'avais entendu parler de "route solaire" à la télévision, et j'ai cherché sur internet en quoi cela consiste.

    Colas, une filiale du groupe Bouygues a mis au point un revêtement routier qui produit de l'énergie solaire : le "Wattway" déjà testé à Grenoble, à Chambéry et à Magny-le-hameau dans les Yvelines. le Wattway, posé sur des surfaces de 20 à 40 m² permet de produire l'énergie nécessaire à un foyer pendant 1 an (hors chauffage).

    Photo Joachim Bertrand /Colas

     

    Le wattway ne nécessite pas de refaire les routes : il peut se coller sur les revêtements existants, ce qui simplifie les chantiers.

    Il est très résistant (supporte le passage des gros camions) et ne demande pas d'entretien : il se nettoie tout seul grâce à la pluie et au vent.

    Le wattway peut intéresser les collectivités locales, pour assurer l'éclairage urbain ou des enseignes commerciales pour maintenir la température de leurs chambres froides.

    L'idée n'est pas d'équiper dans un premier temps des routes entières mais seulement des tronçons.

    Hervé Le Bouc, PDG de Colas a déclaré au journal Les Echos : 

    « Si on recouvrait un quart des routes, on assurerait l’indépendance énergétique de la FranceEn dotant 2,5% des surfaces d’un tel revêtement solaire, on couvrirait déjà 10% des besoins. Cela montre l’enjeu derrière ce projet. »

    Source : https://positivr.fr/colas-routes-solaires-france/

     

     

    Ajout : Almanito donne en commentaire le lien d'un article qui démonte cette invention, trop coûteuse et produisant moins d'énergie que prévu : https://reporterre.net/Route-solaire-Segolene-Royal-a-tout-faux

    Mon avis : Outre le prix de revient, la solidité de ces wattway peut être mise en doute. Combien de temps dureront-ils ?

    Toutefois je salue l'invention. C'est une piste pour utiliser davantage les énergies renouvelables. Les tests permettront d'améliorer la production ou de l'abandonner s'il s'avère qu'il y a plus d'inconvénients que d'avantages.


    11 commentaires
  • En novembre 2015, je vous avais parlé des 8 distributeurs d'histoires courtes testés à Grenoble.

    C'est la start-up Iséroise, Short édition, qui a inventé ces bornes sans écran qui permettent de choisir des histoires courtes à lire pendant : 1 minute, 3 minutes ou 5 minutes, et sortent un papyrus comportant un poème ou une nouvelle, plus ou moins longs selon la durée choisie.

    Le Distributeur d'Histoires Courtes permet d'offrir une histoire à votre visiteur ou à votre client.

    C'est un outil innovant et très qualitatif pour créer, à partir d'un contenu noble qu'est l'écrit, de la connivence avec votre client ou visiteur et pour lui apporter une marque de votre considération.

    Avec le Distributeur d'Histoires Courtes, vous améliorez votre relation client en transformant des temps faibles (sentiments d'attente, de délaissement, impatience…) en temps forts (surprise, sourire, lecture).

    Après l'expérience réussie de Grenoble de nombreuses bornes ont été mises en place : dans de nombreuses gares (Paris, Quimper, Marseille, Bordeaux), des stations de métro, des aéroports (Roissy, Lyon...), l'institut Curie, des mairies (Puteaux), les Galeries Lafayette, des centres commerciaux (Strasbourg) et même un Lycée à Chartes depuis début septembre.

    Les bornes et les "papyrus" distribués, sont personnalisables avec le logo de l'entreprise qui décide de les installer. 

    Ces distributeurs sont reliés via le net à la bibliothèque de Short édition, alimentée par 6 800 auteurs sélectionnés par les lecteurs de la Communauté Short édition et rémunérés pour chaque exploitation de leur oeuvre dans un distributeur automatique. 55 000 oeuvres sont ainsi disponibles.

    Ce service est gratuit pour le lecteur qui peut ainsi se détendre, patienter agréablement et peut-être trouver (ou retrouver) le goût de la lecture.

     

    Je n'ai pas encore testé ce distributeur mais la prochaine fois que j'irai à Bordeaux je passerai par la gare Saint-Jean pour obtenir ces papyrus à lire...

    Et vous, avez vous testé ces distributeurs d'histoires courtes ?

     


    7 commentaires
  • Il y a quelques semaines, le 29 mai 2017, un arbre solaire a été installé à Nevers, place Carnot. C'est le premier e Tree en Europe. Une dizaine de ces arbres ont déjà été installés dans le monde.

    Le tronc de l'arbre est métallique. Sur ses larges feuilles carrées des capteurs photovoltaïques ont été posés qui produisent de l'énergie et permettent de recharger son téléphone ou son vélo électrique. Il permet d'accéder au wifi, de se protéger du soleil la journée et de s'éclairer la nuit, et d'obtenir de l'eau fraiche.

    Cet e Tree a été inspiré par l'acacia du désert israélien. C'est le fruit d'un partenariat entre des entrepreneurs Français et Isaraéliens :

     

    Photo Philippe Desmazes - AFP

     

    Amoureuse des arbres et ne connaissant pas l'acacia du désert, je l'ai cherché sur internet et j'ai découvert l"opération : "Adoptez un acacia".

    « L’acacia est en fait le symbole de la région, car il est au cœur du système écologique », explique Adi Rappaport, directrice du projet Adoptez un acacia dans l’Arava centrale. C’est un arbre haut, sec et épineux, dont les branches s’étendent à partir d’un tronc élancé, pour former comme un parasol qui offre bien souvent la seule source d’ombre dans cet univers impitoyable. La frondaison de l’acacia est l’unique refuge pour les mammifères, les oiseaux et les insectes du désert.

     

    Pour en savoir plus, ma source : http://www.jpost.com/Edition-fran%C3%A7aise/Israel/Lacacia-sauveur-du-d%C3%A9sert-338147

     

    Les détracteurs de l'e Tree invoquent sa laideur et son coût (60 000 euros), imaginent déjà les dégradations qu'il subira.

    La ville de Nevers s'est chargée de l'installation, mais n'a pas payé l'e Tree, bénéficiant d'un partenariat pour le promouvoir.
     

    Pour ma part, je ne le trouve pas aussi beau qu'un chêne centenaire, un tilleul, un cyprès chauve ou un ginko biloba, mais il peut s'avérer bien pratique, notamment pour ceux qui n'ont pas internet chez eux.

    Je crois en l'énergie solaire, énergie propre. Toutes les innovations dans ce domaine me semblent intéressantes à tester.


    7 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique