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Par écureuil bleu le 3 Avril 2024 à 09:00
Pour ce 168ème Café Thé,
je vous propose de broder autour de ce célèbre tableau de Vincent Van Gogh :
"La nuit étoilée"
Vous pouvez nous raconter ce que vous inspire ce tableau, ou bien nous parler d'une nuit qui vous a marqué(e).
Les consignes : Ecrivez, fabulez, rimez, dessinez, brodez, scrappez, chantez, délirez, faites ce que vous voulez... Faites nous rire ou pleurer...
Si vous êtes blogueur, ne publiez pas votre texte avant la parution des participations (le 2 mai 2024)
Que vous soyez blogueur ou pas, envoyez moi votre participation
avant le 30 avril 2024 à ecureuilbleu33@live.fr...
Au plaisir de vous lire...
Amusez vous bien !
6 commentaires -
Par écureuil bleu le 2 Avril 2024 à 09:00
Pour le 167ème Café Thé, je vous ai proposé de nous raconter dans quelles circonstances,
vous avez adressé un joli compliment, à un proche ou un inconnu
ou avez reçu un compliment qui vous a ému (e) et/ou boosté(e).
Voici ma participation : un article publié ici en septembre 2013.
En septembre 2013, je suis allée animer une réunion professionnelle avec un collègue, à Cadillac, à quelques kilomètres de Bordeaux. C'est une petite ville pleine de charme avec un château et des murailles.
La réunion s'est bien passée. Nous sommes sortis vers 11h00 et repartis vers le parking où nous avions laissé nos voitures.
Dans la rue principale une petite dame assise sur le bord d'un bac à fleurs m'a abordée : "Madame, madame..."
Je me suis demandée ce qu'elle me voulait, ce qu'elle allait me demander...
"Madame, le bleu vous va très bien."
J'avais effectivement un tailleur bleu ciel : jupe et veste à manches trois quart d'un bleu léger.
Je l'ai remerciée, amusée et j'ai continué ma route.
Mon collègue a dit : "Nous sommes bien à Cadillac !". A Cadillac il y a effectivement un asile psychiatrisue, le plus important de la région Bordelaise avec celui de Charles Perrens. Certains internés ont des permissions de sortie à certains moments de la journée et se promènent dans la ville, comme sans doute cette petite dame... Mais peu importe, même si elle n'avait pas toute sa tête... C'était un beau compliment...
En revenant sur Bordeaux j'ai gardé le sourire en tête. Il faut oser porter ce bleu dans un monde du travail où le gris et le noir sont beaucoup plus courants.
Cette petite dame avec son compliment a embelli ma journée...
La jupe :
C'était un compliment reçu qui a embelli ma journée, et en voici un, offert.
Fin 2019, j'attendais à la caisse de mon supermarché. Devant moi, il y avait des touristes Américains et la jeune caissière a discuté en anglais avec eux. Les clients sont partis ravis et j'ai félicité la jeune femme pour son anglais impeccable et sa facilité à converser. Elle m'a expliqué qu'elle était étudiante en langues, ravie de mon compliment. Et moi j'ai passé une bonne journée, contente de l'avoir encouragée.
7 commentaires -
Par écureuil bleu le 1 Avril 2024 à 09:00
Pour ce 167ème Café Thé, je vous ai proposé de nous raconter dans quelles circonstances,
vous avez adressé un joli compliment, à un proche ou un inconnu
ou avez reçu un compliment qui vous a ému (e) et/ou boosté(e).
Les consignes étaient : Ecrivez, fabulez, rimez, dessinez, brodez, scrappez, chantez, délirez, faites ce que vous voulez... Faites nous rire ou pleurer...
Logo créé par Renée du blog "Envie de"
Vous êtes 5 à avoir participé (Jill Bill, Rose,
Colette, Bernie et Livia)
et je vous en remercie.
Bravo à tous et toutes !
"Un compliment, un jour..." de Jill Bill du blog "Melting-pot" :
Les compliments, soupir...
Ma mère me faisait plus de reproches !
Alors quand on en reçoit un, un jour
Il reste gravé dans votre coeur...
Et ce compliment vint de ma professeur de français
Qui lu à haute voix ma rédaction de jeune ado,
J'avais pris goût à cette heure de français
C'était là que mon imaginaire
Vagabondait avec délice... hors de tout,
Des réprimandes, de la maison... J'étais une autre personne...
Ca m'a rendue fière de moi,
Prendre le dessus sur mes camarades de classe,
Meilleures en ceci cela, sans échec, les bonnes têtes !
J'avais trouvé mon domaine à bons points !
Merci Madame Woestyn, merci pour cela...
Vous voyez, je n'ai pas oublié...
"Un compliment direct" de Rose du blog : "Golondrina63" :
André Malraux a écrit:" une phrase française , ça se compose d'un sujet, d'un verbe et d'un compliment direct.Et quand vous aurez besoin d'un compliment indirect, venez me trouver"Au fil du temps qui passeOn en apprend sur l'orgueilIl y a ceux qui demandent une critiqueEn retour ils en attendent un complimentIl y a aussi les folles de leur petite personneCelles -là avancent aux compliments commerciauxC'est comme donner un bonbon à une sotteDans la nature c'est tout autreLa nuit opère en secretAu réveil on en récolte du regard une fleurTel un compliment gratuit que j'apprécieLorsque j'étais enfantLe soir venu je récitais un poème à mon pèreSes compliments sincères me faisaient chaud au coeur ..."La petite boite" de Colette du blog : "En toute simplicité" :
Cette toute petite boîte
C’était la nuit, au loin, j’entendis des pas feutrés qui s’approchaient de plus en plus de moi. Tout à coup, une voix très douce me dit à l’oreille : Prends ! J’ouvris alors les yeux.
Je ne vis personne mais, sur mon oreiller, il y avait un petit quelque chose de déposé là, tout délicatement.
C’était un petit paquet enveloppé de papier bleu ciel, entouré d’une mince ficelle.
Je défis tout doucement la boucle, ensuite, le nœud et, j’ouvris avec précaution cette toute petite boîte dans laquelle je découvris une chaîne de papier de diverses couleurs.
De ces petits papiers, il y en avait des jaunes, des rouges, des lilas, des verts et, ainsi de suite.
Surprise ! En premier, j’aperçus le prénom de Brigitte et tous les autres défilèrent. Chacun tracé à l’encre de Chine, s’il vous plaît ! Vous étiez toutes et tous là, mes ami(e)s des blogs. Quelle joie, ce fut alors pour moi.
Toute souriante et dynamisée, je descendis vous rejoindre à mon bureau écrire ces mots ci-haut.
En reconnaissance, je ne garde pas, plus longtemps pour moi seule ces mots et, comme cela le fut à ce moment-là, pour moi, je vous en fait part maintenant, à savoir que :
Vous êtes extraordinaires ; je vous aime !
"Un compliment sincère..." de Bernie du blog : "Rainfolk's diaries" :Le couloir large et feutré de l'École Nationale de l'Aviation Civile française semblait avoir avalé le temps, les murmures et les pas pressés et tendus des candidats. Le silence régnait, rompu seulement par le froissement du papier des questionnaires et le grondement sourd des pensées en ébullition. En ma qualité d'examinateur, je me tenais là, absorbé par le ballet des visages anxieux et concentrés.
C'est dans cette atmosphère électrique qu'elle est apparue, une jeune femme de dix-neuf ans, brune, aux cheveux soigneusement coiffés, vêtue d'une tenue élégante qui témoignait d'une attention méticuleuse aux détails. Son regard, franc et déterminé, paraissait porter en lui l'assurance d'une maturité bien au-delà de ses années.
Lorsqu'elle s'est avancée pour passer son épreuve, j'ai été frappé par son aisance, sa confiance en elle et surtout par la qualité de son expression. Chaque mot, chaque phrase étaient choisi avec une précision chirurgicale, dénotant un esprit vif et analytique. Elle avait cette rare capacité à saisir l'essence d'un sujet, à en déceler les nuances les plus subtiles, et à les articuler avec une clarté déconcertante.
Les heures ont passé, rythmées par le tic-tac incessant de l'horloge et le défilé des candidats. Et puis, comme par enchantement, la dernière épreuve a pris fin, libérant la tension qui pesait sur la salle. Les visages se sont détendus, les sourires sont réapparus, et l'atmosphère s'est adoucie.
C'est alors que je l'ai recroisée, par hasard, dans le dédale des couloirs après l'épreuve. Elle semblait plus détendue, un léger sourire aux lèvres, le regard toujours aussi lumineux. Je me suis arrêté un instant, pris d'une impulsion soudaine, et je lui ai adressé un compliment sincère.
"Mademoiselle, je tiens à vous dire combien j'ai été impressionné par la qualité de votre expression, votre maturité et votre esprit d'analyse. Vous avez une éloquence qui est tout simplement remarquable."
Son visage s'est illuminé d'un éclat chaleureux, ses yeux pétillants de surprise et de gratitude. Un moment fugace, mais mémorable, qui a transcendé le cadre strict et formel du concours pour laisser place à une véritable connexion humaine.
En adressant ce compliment à cette inconnue au talent singulier, j'ai réalisé l'importance de reconnaître et d'encourager l'excellence, même dans les moments les plus inattendus. Ce simple échange a été pour moi une leçon d'humilité, une source d'inspiration et un rappel que la beauté de l'âme et de l'esprit peut se manifester là où on s'y attend le moins.
Ainsi, au-delà des notes, des performances et des classements, c'est la rencontre avec cette jeune femme qui restera gravée dans ma mémoire comme un éclat de lumière, un moment de grâce qui a enrichi ma journée et réchauffé mon cœur.
Et aujourd'hui, vingt ans plus tard, je me surprends encore à me demander ce qu'est devenue cette jeune femme au talent si prometteur, à espérer qu'elle ait trouvé son chemin dans le vaste ciel de l'aviation civile française ou peut-être au-delà, portant toujours en elle cette éloquence singulière et cet esprit d'analyse qui l'avaient si distinctement caractérisée ce jour-là.
"Un joli compliment" de Livia du blog : "Livia augustae"
Un vaste programme que ce compliment là, il faut que je fasse appel à mes souvenirs, car on ne me fait plus guère de compliments aujourd'hui.
En fait, depuis la mort de mon époux en 2016, (il me faisait beaucoup de compliments) je n'ai pas souvent de compliments, et moi, sans en être avare, je ne fais pas beaucoup de compliments, car il faut se méfier des gens qui complimentent à tout va, leurs compliments ne sont pas toujours très crédibles, c'est souvent pour la galerie qu'ils sont lancés, ou histoire de parler (du moins c'est mon avis, étant d'une nature très méfiante), vous comprendrez pourquoi ce sujet a été un peu ardu pour moi.
Alors quand ma dernière petite fille, durant les vacances de février, m'a gratifié d'un joli compliment en regardant les photos dans mes albums, un compliment comme savent en faire les enfants, sans fards et sans artifices, elle m'a dit avec un beau sourire : « Mamie tu étais très belle avant ! »
C'était en effet bien avant ! Pas avant le déluge quand même, mais juste un avant où la jeunesse me nimbait de joie de vivre.
Cet avant que je n'aurais jamais voulu quitter, cet avant où nous étions heureux, tout mon petit monde était encore vivant, les grands-parents, les parents, les frères et sœurs et leurs conjoints, (beaucoup sont partis depuis)... un avant que je trouve merveilleux aujourd'hui, même s'il ne l'était pas pleinement avant, mais... nous étions jeunes, insouciants, (apparemment beaux, aux dire de ma petite fille), et surtout... en bonne santé.
Cependant ce compliment « d'avant », m'a quand même fait très plaisir, car les enfants ne sont pas très prolixes en compliments, surtout cette petite fille là, j'ai donc savouré mon compliment avec bonheur et remercié ma Jeannette.
8 commentaires -
Par écureuil bleu le 2 Mars 2024 à 09:00
Le 1er mars, c'était la journée du Compliment, alors je modifie l'alternance de mon jeu Café Thé entre photo et thème, et propose à nouveau un thème, alors que cela aurait dû être une photo.
Pour ce 167ème Café Thé, je vous propose de nous raconter dans quelles circonstances,
vous avez adressé un joli compliment, à un proche ou un inconnu
ou avez reçu un compliment qui vous a ému (e) et/ou boosté(e).
Les consignes : Ecrivez, fabulez, rimez, dessinez, brodez, scrappez, chantez, délirez, faites ce que vous voulez... Faites nous rire ou pleurer...
Si vous êtes blogueur, ne publiez pas votre texte avant la parution des participations (le 2 avril 2024)
Que vous soyez blogueur ou pas, envoyez moi votre participation
avant le 31 mars 2024 à ecureuilbleu33@live.fr...
Au plaisir de vous lire...
Amusez vous bien !
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6 commentaires -
Par écureuil bleu le 1 Mars 2024 à 09:00
Pour ce 166ème Café Thé,
je vous ai proposé d'écrire un bout de fable ou un mini conte à la manière de Jean de La Fontaine ou bien d'illustrer une de ses fables, par tous les moyens à votre convenance : poème, texte, photo, dessin,
Les consignes étaient : Ecrivez, fabulez, rimez, dessinez, brodez, scrappez, chantez, délirez, faites ce que vous voulez... Faites nous rire ou pleurer...
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Vous êtes 8 à avoir participé (Jill Bill, Rose,
Renée, Bernie, Bridg, Marine, Colette et Livia)
et je vous en remercie.
Bravo à tous et toutes !
"Le vieux Mathusalem" de Jill Bill du blog "Melting-pot" :
Sieur Hibou habite un chêne
Avec sa chouette compagne
Dame Hulotte sa belle...
Oh pas n'importe quel chêne
Planté esseulé en rase campagne...
Non !! Celui du bois aux tourterelles !
Vénérable vieillard
Par deux siècles façonné
Ridé mais coeur lisse d'un sage
Protège du filou renard
Le petit peuple ailé
Qui dans sa ramure lui offre cage...
Tout rusé qu'il est
Goupil n'a jamais eu à son menu
Cuisse d'oiseau au doux ramage
Vieux Mathusalem bien amusé
Sourit de le voir à son pied aussi têtu...
Comme chez La Fontaine, en restera au fromage !!
"Belphégor" de Rose du blog : "Golondrina63" :
Derrière son rideau vieilli par le temps
Tel Satan monarque du quartierFaisait passer en revue ses voisins enviésElle jetait éternellement son lance flemmeIl lui été aisé d'enrichir sa langue de vipèreSansQu'aucun démon plein d'art et de prudenceVillageois à ses frais , soit pour ses mauvaises penséesPremièrement je ne sais pire choseQue comme elle vivre dans son âme empoisonnéeSecondement si pour une bonne raisonSon homme à son hymen lui fait défautSurtout n'épousez pas d'Honnesta s'il se peutEt de lui direN'est pas pourtant une Honnesta qui veut !L'autre peine est à mon avis plus cruelleAurait-t-elle pu faire durer quelques saints du quartier?Son job de scrutatrice lui fit tourner la cervelleDe tout ce ci je vous laisse inférer ...Note de Rose :
Belphégor est la vingt-septième fable du livre XII de Jean de La Fontaine situé dans le troisième et dernier recueil des Fables de La Fontaine, édité pour la première fois en 1693. Dans les éditions modernes, cette pièce est classée parmi les Contes et nouvelles. L'histoire provient d'un conte de Machiavel
Belphégor
Nouvelle tirée de MachiavelPardon MonsieurC'est à la demande de BRIGITTEQue j'ai emprunté qq passages pour bafouillerDans un village il y en a toujours une pour vous habiller à peu de frais ..."Prenez garde..." de Renée du blog : "Envie de" :
Pourquoi amasser tant de biensAlors qu'il faudrait partager comme de bon chrétiensToujours plus, vous nous prenez pauvres, que nous sommesPourtant nous ne demandons que peu, pour notre consommeDe votre piédestal vous vous pavanezDevant nous, votre peuple affaméUn jour pourtant la roue tourneEt c'est vous messieurs, qui mordrez la tourbeBeaucoup à ce petit jeu ont perdu fortuneMême la tête pour certains, personnage augustesMéfiez vous de ce peuple que vous méprisezBientôt le jour sera, ils vous feront payer!N'oubliez surtout pas, que si vous êtes si hautVous pavanant dans de beaux châteauxC'est grâce au soutien de tous vos vassauxPrenez garde ils n'ont qu'une envie, vous voir maintenant au bas du ruisseau!"Le Chat et le Rossignol..." de Bernie du blog : "Rainfolk's diaries" :Dans une clairière où dansaient les feuilles,
Étaient réunis, sans trêve ni cueille,
Un Chat malin, rusé et plein de verve,
Et un Rossignol, au plumage d'émerveille.
Le Chat, avec un air de grand maître,
S'adressa au Rossignol, l'invitant à paraître.
"Cher ami à la voix mélodieuse,
Ecrivez avec moi une histoire fabuleuse."
"Rimez nos vers avec art,
Dessinez des images avec égard.
Brodez les mots avec finesse,
Scrappez les idées dans une belle ivresse."
Le Rossignol, joyeux de cette proposition,
Entama un chant, une douce composition.
"Chantez l'amitié, l'entraide et la joie,
Délirez ensemble dans cette belle foi."
Brodez une toile, tissez des rimes
Ils chantèrent des refrains avec une belle étoile.
Ils dessinèrent des images dans l'air,
Scrapèrent des moments à en faire pâlir.
Ainsi naquit une fable à nulle autre pareille,
Où le Chat et le Rossignol, sans pareil,
Ecrivirent, fabulèrent, rimèrent, dessinèrent,
Broderies et scrapbooking, ensemble ils prirent.
Et dans la clairière, le conte s'envola,
Portant avec lui la magie de ce duo.
Chantez, délirez, amis du savoir,
Car les mots ont le pouvoir de toujours bien savoir.
"Robert, sa meuf et sa berline..." de Bridg du blog :
Robert était si fier
De sa grosse voiture !
Il se disait c'est sûr,
Je serai populaire !
Robert était marié
A un beau brin de fille.
Robert est un futé :
Il aime ce qui scintille.
Et là il est ravi :
Il les sort aujourd'hui,
Sa meuf et sa berline,
Il faut voir comme il frime !
Jour de merde et malchance,
Autoroute...imprévu !
Bande d'arrêt d'urgence,
Le pneu il est foutu !
Il est vénère Robert,
Changer la roue, il sait pas faire !
Alors il lâche l'affaire,
Pour sa meuf la galère !
Et sans aucun souci,
Il reste là, assis,
Fumant sa cigarette,
Lui laissant sa charrette.
Vous restez ébahis
D'une telle situation ?
Vous l'avez bien compris !
Robert est un gros con.
Mais l'histoire finit bien
Car une femme, c'est malin !
Une fois la roue changée,
En voiture s'est tirée !
Plantant là son Robert
Sur le bord de la route
Elle file vers un Norbert
Plus délicat sans doute !
"Le rat des villes et le rat des champs..." de Marine du blog :
"Dans les voiles" :
Cette fois le rat des champs
Invita le roi de ville
Sans chichis, près de l'étang
En un lieu des plus tranquille
Exempt de tout falbala
De manière fort rustique
Mais au niveau du tralala
Il fut piqué par une tique
Ouille ouille ouille
S'écrie le snob vivement
Qu'est ce donc qui me chatouille?
On m'a mordu le fondement !
Je vais vous frotter la morsure
Avec des feuilles de plantain
Mais gouttez cette nourriture
Bien relevée de brins de thym
Personne ne viendra nous la prendre
Vous pourrez tout à votre guise
Digérer comme bon vous semble
La paix vous est toute acquise!
Sachez qu'en toute circonstance
Rien ne sert de se vanter
Chacun dans son existence
Juste à sa place doit rester
"Grisette et Rougette" de Colette du blog : "En toute simplicité" :
Petite souris grise eut la hardiesse de prendre un tout petit grain tombé de sous le nid de la vieille poule rousse, qui de sa suffisance, y alla de son bruyant cot ! cot ! cot ! Ce qui mit tout le poulailler en alerte. Les autres volailles, en effervescence, battirent des ailes, reprenant en chœur la même ritournelle, de ce bavardage inutile.
Pendant ce branle-bas de combat, la courageuse Grisette, par son discret passage, profita à plein bord du plaisir d’avaler moult grains, jetés sur le pavé. Audacieusement de son i … i … i … salua respectueusement la Rougette et toute la compagnie, en partance de ce lieu.
Plus du tout volubile, la vieille poule rousse regagna son perchoir suivi de près de ses congénères aphones.
"Le logis perdu" de Livia du blog : "Livia augustae"
(Inspiré très librement de la fable de Jean de La fontaine « Le chat, la belette et le petit lapin »)
Imaginons qu’un jour, comme Jeannot lapin,
Sortis pour aller nous promener,
En laissant l’huis, par inadvertance ouvert.
Nous rentrions le soir venu
Fourbus et affamés,
Pour trouver céans des importuns,
Aussi sournois et rusés que la belette de Jean,
Ne voulant point, rendre le logis !
Sachant bien qu’aujourd’hui
En toutes circonstances
Jamais justice n’est rendu en âme et conscience.
Que l’on donne toujours raison
Aux plus indélicats !
Que pourrions-nous faire alors ?
Aller chez Gripeminaud cet hypocrite
Pour nous faire dévorer ?
Ou combattre avec vaillance
Et reprendre de force notre logis ?
Ce dernier point mérite d'être étudié !
10 commentaires
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