• Pour ce 168ème Café Thé,

     

     je vous propose de broder autour de ce célèbre tableau de Vincent Van Gogh :

     

    "La nuit étoilée"

     

     

     

    Vous pouvez nous raconter ce que vous inspire ce tableau, ou bien nous parler d'une nuit qui vous a marqué(e).

    Les consignes : Ecrivez, fabulez, rimez, dessinez, brodez, scrappez, chantez, délirez, faites ce que vous voulez... Faites nous rire ou pleurer...

    Si vous êtes blogueur, ne publiez pas votre texte avant la parution des participations (le 2 mai 2024)

     

     

    Que vous soyez blogueur ou pas, envoyez moi votre participation 

    avant le 30 avril 2024 à ecureuilbleu33@live.fr...

    Au plaisir de vous lire...

     

     

    Amusez vous bien !


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  • Pour le 167ème Café Thé,  je vous ai proposé de nous raconter dans quelles circonstances,

    vous avez adressé un joli compliment, à un proche ou un inconnu

    ou avez reçu un compliment qui vous a ému (e) et/ou boosté(e).

    Voici ma participation : un article publié ici en septembre 2013.

     

    En septembre 2013, je suis allée animer une réunion professionnelle avec un collègue, à Cadillac, à quelques kilomètres de Bordeaux. C'est une petite ville pleine de charme avec un château et des murailles.

    La réunion s'est bien passée. Nous sommes sortis vers 11h00 et repartis vers le parking où nous avions laissé nos voitures.

    Dans la rue principale une petite dame assise sur le bord d'un bac à fleurs m'a abordée : "Madame, madame..."

    Je me suis demandée ce qu'elle me voulait, ce qu'elle allait me demander...

    "Madame, le bleu vous va  très bien."

    J'avais effectivement un tailleur bleu ciel : jupe et veste à manches trois quart d'un bleu léger.

    Je l'ai remerciée, amusée et j'ai continué ma route.

    Mon collègue a dit : "Nous sommes bien à Cadillac !". A Cadillac il y a effectivement un asile psychiatrisue, le plus important de la région Bordelaise avec celui de Charles Perrens. Certains internés ont des permissions de sortie à certains moments de la journée et se promènent dans la ville, comme sans doute cette petite dame... Mais peu importe, même si elle n'avait pas toute sa tête... C'était un beau compliment... 

    En revenant sur Bordeaux j'ai gardé le sourire en tête. Il faut oser porter ce bleu dans un monde du travail où le gris et le noir sont beaucoup plus courants.

    Cette petite dame avec son compliment a embelli ma journée...

    La jupe :

    tailleurbleu.jpg

    C'était un compliment reçu qui a embelli ma journée, et en voici un, offert.

    Fin 2019, j'attendais à la caisse de mon supermarché. Devant moi, il y avait des touristes Américains et la jeune caissière a discuté en anglais avec eux. Les clients sont partis ravis et j'ai félicité la jeune femme pour son anglais impeccable et sa facilité à converser. Elle m'a expliqué qu'elle était étudiante en langues, ravie de mon compliment. Et moi j'ai passé une bonne journée, contente de l'avoir encouragée.


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  • Pour ce 167ème Café Thé,  je vous ai proposé de nous raconter dans quelles circonstances,

    vous avez adressé un joli compliment, à un proche ou un inconnu

    ou avez reçu un compliment qui vous a ému (e) et/ou boosté(e).

    Les consignes étaient : Ecrivez, fabulez, rimez, dessinez, brodez, scrappez, chantez, délirez, faites ce que vous voulez... Faites nous rire ou pleurer...

     

     

    Logo créé par Renée du blog "Envie de"

     

    Vous êtes 5 à avoir participé (Jill Bill, Rose,

    Colette, Bernie et Livia)

     

    et je vous en remercie.

     

     

    Bravo à tous et toutes !

     

    "Un compliment, un jour..." de Jill Bill du blog "Melting-pot" :

     

     

    Les compliments, soupir...

    Ma mère me faisait plus de reproches !

     

    Alors quand on en reçoit un, un jour

    Il reste gravé dans votre coeur...

     

    Et ce compliment vint de ma professeur de français

    Qui lu à haute voix ma rédaction de jeune ado,

    J'avais pris goût à cette heure de français

    C'était là que mon imaginaire

    Vagabondait avec délice... hors de tout,

    Des réprimandes, de la maison... J'étais une autre personne...

     

    Ca m'a rendue fière de moi,

    Prendre le dessus sur mes camarades de classe,

    Meilleures en ceci cela, sans échec, les bonnes têtes !

     

    J'avais trouvé mon domaine à bons points !

    Merci Madame Woestyn, merci pour cela...

    Vous voyez, je n'ai pas oublié...

    "Un compliment direct" de Rose du blog : "Golondrina63" :

     

    André Malraux a écrit:
    " une phrase française , ça se compose d'un sujet, d'un verbe et d'un compliment direct.
    Et quand vous aurez besoin d'un compliment indirect, venez me trouver"
     
    Au fil du temps qui passe 
    On en apprend sur l'orgueil 
    Il y a ceux qui demandent une critique 
    En retour ils en attendent un compliment 
    Il y a aussi les folles  de leur petite personne 
    Celles -là avancent aux compliments commerciaux 
    C'est comme  donner un bonbon à une sotte 
    Dans la nature c'est tout autre 
    La nuit opère en secret 
    Au réveil on en récolte du regard une fleur 
    Tel  un compliment gratuit que j'apprécie 
    Lorsque j'étais enfant 
    Le soir venu je récitais un poème à mon père 
    Ses compliments  sincères me faisaient chaud au coeur ... 

     

    "La petite boite" de Colette du blog : "En toute simplicité" :

    Cette toute petite boîte

    C’était la nuit, au loin, j’entendis des pas feutrés qui s’approchaient de plus en plus de moi. Tout à coup, une voix très douce me dit à l’oreille : Prends ! J’ouvris alors les yeux.

    Je ne vis personne mais, sur mon oreiller, il y avait un petit quelque chose de déposé là, tout délicatement.

    C’était un petit paquet enveloppé de papier bleu ciel, entouré d’une mince ficelle.

    Je défis tout doucement la boucle, ensuite, le nœud et, j’ouvris avec précaution cette toute petite boîte dans laquelle je découvris une chaîne de papier de diverses couleurs.

    De ces petits papiers, il y en avait des jaunes, des rouges, des lilas, des verts et, ainsi de suite.

    Surprise ! En premier, j’aperçus le prénom de Brigitte et tous les autres défilèrent. Chacun tracé à l’encre de Chine, s’il vous plaît ! Vous étiez toutes et tous là, mes ami(e)s des blogs. Quelle joie, ce fut alors pour moi.

    Toute souriante et dynamisée, je descendis vous rejoindre à mon bureau écrire ces mots ci-haut.

    En reconnaissance, je ne garde pas, plus longtemps pour moi seule ces mots et, comme cela le fut à ce moment-là, pour moi, je vous en fait part maintenant, à savoir que :

    Vous êtes extraordinaires ; je vous aime !

     

    "Un compliment sincère..." de Bernie du blog : "Rainfolk's diaries" :
     

    Le couloir large et feutré de l'École Nationale de l'Aviation Civile française semblait avoir avalé le temps, les murmures et les pas pressés et tendus des candidats. Le silence régnait, rompu seulement par le froissement du papier des questionnaires et le grondement sourd des pensées en ébullition. En ma qualité d'examinateur, je me tenais là, absorbé par le ballet des visages anxieux et concentrés.

    C'est dans cette atmosphère électrique qu'elle est apparue, une jeune femme de dix-neuf ans, brune, aux cheveux soigneusement coiffés, vêtue d'une tenue élégante qui témoignait d'une attention méticuleuse aux détails. Son regard, franc et déterminé, paraissait porter en lui l'assurance d'une maturité bien au-delà de ses années.

    Lorsqu'elle s'est avancée pour passer son épreuve, j'ai été frappé par son aisance, sa confiance en elle et surtout par la qualité de son expression. Chaque mot, chaque phrase étaient choisi avec une précision chirurgicale, dénotant un esprit vif et analytique. Elle avait cette rare capacité à saisir l'essence d'un sujet, à en déceler les nuances les plus subtiles, et à les articuler avec une clarté déconcertante.

    Les heures ont passé, rythmées par le tic-tac incessant de l'horloge et le défilé des candidats. Et puis, comme par enchantement, la dernière épreuve a pris fin, libérant la tension qui pesait sur la salle. Les visages se sont détendus, les sourires sont réapparus, et l'atmosphère s'est adoucie.

    C'est alors que je l'ai recroisée, par hasard, dans le dédale des couloirs après l'épreuve. Elle semblait plus détendue, un léger sourire aux lèvres, le regard toujours aussi lumineux. Je me suis arrêté un instant, pris d'une impulsion soudaine, et je lui ai adressé un compliment sincère.

    "Mademoiselle, je tiens à vous dire combien j'ai été impressionné par la qualité de votre expression, votre maturité et votre esprit d'analyse. Vous avez une éloquence qui est tout simplement remarquable."

    Son visage s'est illuminé d'un éclat chaleureux, ses yeux pétillants de surprise et de gratitude. Un moment fugace, mais mémorable, qui a transcendé le cadre strict et formel du concours pour laisser place à une véritable connexion humaine.

    En adressant ce compliment à cette inconnue au talent singulier, j'ai réalisé l'importance de reconnaître et d'encourager l'excellence, même dans les moments les plus inattendus. Ce simple échange a été pour moi une leçon d'humilité, une source d'inspiration et un rappel que la beauté de l'âme et de l'esprit peut se manifester là où on s'y attend le moins.

    Ainsi, au-delà des notes, des performances et des classements, c'est la rencontre avec cette jeune femme qui restera gravée dans ma mémoire comme un éclat de lumière, un moment de grâce qui a enrichi ma journée et réchauffé mon cœur.

    Et aujourd'hui, vingt ans plus tard, je me surprends encore à me demander ce qu'est devenue cette jeune femme au talent si prometteur, à espérer qu'elle ait trouvé son chemin dans le vaste ciel de l'aviation civile française ou peut-être au-delà, portant toujours en elle cette éloquence singulière et cet esprit d'analyse qui l'avaient si distinctement caractérisée ce jour-là.

    "Un joli compliment" de Livia du blog : "Livia augustae"

    Un vaste programme que ce compliment là, il faut que je fasse appel à mes souvenirs, car on ne me fait plus  guère de compliments aujourd'hui.

    En fait, depuis la mort de mon époux en 2016, (il me faisait beaucoup de compliments) je n'ai pas souvent de compliments, et moi, sans en être avare, je ne  fais pas beaucoup de compliments, car il faut se méfier des gens qui complimentent à tout va, leurs compliments ne sont pas toujours très crédibles, c'est souvent pour la galerie qu'ils sont lancés, ou histoire de parler (du moins c'est mon avis, étant d'une nature très méfiante), vous comprendrez pourquoi ce sujet a été  un peu ardu  pour moi.

    Alors quand ma dernière petite fille,  durant les vacances de février, m'a gratifié d'un joli compliment en regardant les photos dans mes albums, un compliment comme savent en faire les enfants, sans fards et sans artifices, elle m'a dit avec un beau sourire : « Mamie tu étais très belle avant ! » 

    C'était en effet bien avant ! Pas avant le déluge quand même, mais juste un avant où la jeunesse me nimbait de joie de vivre. 

    Cet avant que je n'aurais jamais voulu quitter, cet avant où nous étions heureux, tout mon petit monde était encore vivant, les grands-parents, les parents, les frères et sœurs et leurs conjoints, (beaucoup sont partis depuis)... un avant que je trouve merveilleux aujourd'hui, même s'il ne l'était pas pleinement avant, mais... nous étions jeunes, insouciants, (apparemment beaux, aux dire de ma petite fille),  et surtout... en  bonne santé.

    Cependant ce compliment « d'avant », m'a quand même fait très plaisir, car les enfants ne sont pas très prolixes en compliments, surtout cette petite fille là, j'ai donc savouré mon compliment avec bonheur et remercié ma Jeannette.


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  • Le 1er mars, c'était la journée du Compliment, alors je modifie l'alternance de mon jeu Café Thé entre photo et thème, et propose à nouveau un thème, alors que cela aurait dû être une photo.

     

    Pour ce 167ème Café Thé,  je vous propose de nous raconter dans quelles circonstances,

    vous avez adressé un joli compliment, à un proche ou un inconnu

    ou avez reçu un compliment qui vous a ému (e) et/ou boosté(e).

     

     

    Les consignes : Ecrivez, fabulez, rimez, dessinez, brodez, scrappez, chantez, délirez, faites ce que vous voulez... Faites nous rire ou pleurer...

    Si vous êtes blogueur, ne publiez pas votre texte avant la parution des participations (le 2 avril 2024)

     

     

    Que vous soyez blogueur ou pas, envoyez moi votre participation 

    avant le 31 mars 2024 à ecureuilbleu33@live.fr...

    Au plaisir de vous lire...

     

     

    Amusez vous bien !

     

    Logo créé par Renée du blog "Envie de"


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  • Pour ce 166ème Café Thé,

     

     je vous ai proposé d'écrire un bout de fable ou un mini conte à la manière de Jean de La Fontaine ou bien d'illustrer une de ses fables, par tous les moyens à votre convenance : poème, texte, photo, dessin, 

     

    Les consignes étaient : Ecrivez, fabulez, rimez, dessinez, brodez, scrappez, chantez, délirez, faites ce que vous voulez... Faites nous rire ou pleurer...

     

     

    Logo créé par Renée du blog "Envie de"

    Vous êtes 8 à avoir participé (Jill Bill, Rose,

    Renée, Bernie, Bridg, Marine, Colette et Livia)

     

    et je vous en remercie.

     

     

    Bravo à tous et toutes !

     

    "Le vieux Mathusalem" de Jill Bill du blog "Melting-pot" :

     

     

    Sieur Hibou habite un chêne

    Avec sa chouette compagne

    Dame Hulotte sa belle...

    Oh pas n'importe quel chêne

    Planté esseulé en rase campagne...

    Non !! Celui du bois aux tourterelles !

     

    Vénérable vieillard

    Par deux siècles façonné

    Ridé mais coeur lisse d'un sage

    Protège du filou renard

    Le petit peuple ailé

    Qui dans sa ramure lui offre cage...

     

    Tout rusé qu'il est

    Goupil n'a jamais eu à son menu

    Cuisse d'oiseau au doux ramage

    Vieux Mathusalem bien amusé

    Sourit de le voir à son pied aussi têtu...

    Comme chez La Fontaine, en restera au fromage !!

    "Belphégor" de Rose du blog : "Golondrina63" :

     

    Derrière son rideau vieilli par le temps

    Tel Satan monarque du quartier 
    Faisait passer en revue ses voisins enviés 
    Elle jetait éternellement son lance flemme 
    Il lui été aisé d'enrichir sa langue de vipère 
    Sans
    Qu'aucun démon plein d'art et de prudence 
    Villageois à ses frais , soit pour ses mauvaises pensées 
    Premièrement je ne sais pire chose 
    Que comme elle vivre dans son âme empoisonnée
    Secondement si pour une bonne raison 
    Son homme  à son hymen lui fait défaut
    Surtout n'épousez pas d'Honnesta s'il se peut 
    Et de lui dire
    N'est pas pourtant une Honnesta qui veut !
    L'autre peine est à mon avis plus cruelle 
    Aurait-t-elle pu faire durer quelques saints du quartier?
    Son job de scrutatrice lui fit tourner la cervelle
    De tout ce ci je vous laisse inférer ...
     

    Note de Rose :

    Belphégor est la vingt-septième fable du livre XII de Jean de La Fontaine situé dans le troisième et dernier recueil des Fables de La Fontaine, édité pour la première fois en 1693. Dans les éditions modernes, cette pièce est classée parmi les Contes et nouvelles. L'histoire provient d'un conte de Machiavel

    Belphégor 
    Nouvelle tirée de Machiavel
    Pardon Monsieur  
    C'est à la demande de BRIGITTE 
    Que j'ai emprunté qq passages pour bafouiller
    Dans un village il y en a toujours une pour vous habiller à peu de frais ... 
     
     

    "Prenez garde..." de Renée du blog : "Envie de" :

     

    Pourquoi amasser tant de biens
    Alors qu'il faudrait partager comme de bon chrétiens
    Toujours plus, vous nous prenez pauvres, que nous sommes 
    Pourtant nous ne demandons que peu, pour notre consomme
     
    De votre piédestal vous vous pavanez 
    Devant nous, votre peuple affamé
    Un jour pourtant la roue tourne
    Et c'est vous messieurs, qui mordrez la tourbe
     
    Beaucoup à ce petit jeu ont perdu fortune
    Même la tête pour certains, personnage augustes
    Méfiez vous de ce peuple que vous méprisez
    Bientôt le jour sera, ils vous feront payer! 
     
    N'oubliez surtout pas, que si vous êtes si haut
    Vous pavanant dans de beaux châteaux
    C'est grâce au soutien de tous vos vassaux
    Prenez garde ils n'ont qu'une envie, vous voir maintenant au bas du ruisseau!
     
     
    "Le Chat et le Rossignol..." de Bernie du blog : "Rainfolk's diaries" :
     

    Dans une clairière où dansaient les feuilles,

    Étaient réunis, sans trêve ni cueille,

    Un Chat malin, rusé et plein de verve,

    Et un Rossignol, au plumage d'émerveille.

     

    Le Chat, avec un air de grand maître,

    S'adressa au Rossignol, l'invitant à paraître.

    "Cher ami à la voix mélodieuse,

    Ecrivez avec moi une histoire fabuleuse."

     

    "Rimez nos vers avec art,

    Dessinez des images avec égard.

    Brodez les mots avec finesse,

    Scrappez les idées dans une belle ivresse."

     

    Le Rossignol, joyeux de cette proposition,

    Entama un chant, une douce composition.

    "Chantez l'amitié, l'entraide et la joie,

    Délirez ensemble dans cette belle foi."

     

    Brodez une toile, tissez des rimes

    Ils chantèrent des refrains avec une belle étoile.

    Ils dessinèrent des images dans l'air,

    Scrapèrent des moments à en faire pâlir.

     

    Ainsi naquit une fable à nulle autre pareille,

    Où le Chat et le Rossignol, sans pareil,

    Ecrivirent, fabulèrent, rimèrent, dessinèrent,

    Broderies et scrapbooking, ensemble ils prirent.

     

    Et dans la clairière, le conte s'envola,

    Portant avec lui la magie de ce duo.

    Chantez, délirez, amis du savoir,

    Car les mots ont le pouvoir de toujours bien savoir.

    "Robert, sa meuf et sa berline..." de Bridg du blog :

    "Les divagations de Bridg" :

     

    Robert était si fier

    De sa grosse voiture !

    Il se disait c'est sûr,

    Je serai populaire !

     

    Robert était marié

    A un beau brin de fille.

    Robert est un futé :

    Il aime ce qui scintille.

     

    Et là il est ravi :

    Il les sort aujourd'hui,

    Sa meuf et sa berline,

    Il faut voir comme il frime !

     

    Jour de merde et malchance,  

    Autoroute...imprévu !

    Bande d'arrêt d'urgence,

    Le pneu il est foutu !  

     

    Il est vénère Robert,

    Changer la roue, il sait pas faire !

    Alors il lâche l'affaire,

    Pour sa meuf la galère !

     

    Et sans aucun souci,

    Il reste là, assis,

    Fumant sa cigarette,

    Lui laissant sa charrette.

     

    Vous restez ébahis

    D'une telle situation ?

    Vous l'avez bien compris !

    Robert est un gros con.

     

    Mais l'histoire finit bien

    Car une femme, c'est malin !

    Une fois la roue changée,

    En voiture s'est tirée !

     

    Plantant là son Robert  

    Sur le bord de la route

    Elle file vers un Norbert

    Plus délicat sans doute !

    "Le rat des villes et le rat des champs..." de Marine du blog : 

    "Dans les voiles" :

     

    Cette fois le rat des champs

    Invita le roi de ville

    Sans chichis, près de l'étang

    En un lieu des plus tranquille

     

    Exempt de tout falbala

    De manière fort rustique

    Mais au niveau du tralala

    Il fut piqué par une tique

     

    Ouille ouille ouille

    S'écrie le snob vivement

    Qu'est ce donc qui me chatouille?

    On m'a mordu le fondement !

     

    Je vais vous frotter la morsure

    Avec des feuilles de plantain

    Mais gouttez cette nourriture

    Bien  relevée de brins de thym

     

    Personne ne viendra nous la prendre

    Vous pourrez tout à votre guise

    Digérer comme bon vous semble

    La paix vous est toute acquise!

     

    Sachez qu'en toute circonstance

    Rien ne sert de se vanter

    Chacun dans son existence

    Juste à sa place doit rester

     

    "Grisette et Rougette" de Colette du blog : "En toute simplicité" :

     

    Petite souris grise eut la hardiesse de prendre un tout petit grain tombé de sous le nid de la vieille poule rousse, qui de sa suffisance, y alla de son bruyant cot ! cot ! cot ! Ce qui mit tout le poulailler en alerte. Les autres volailles, en effervescence, battirent des ailes, reprenant en chœur la même ritournelle, de ce bavardage inutile.

    Pendant ce branle-bas de combat, la courageuse Grisette, par son discret passage, profita à plein bord du plaisir d’avaler moult grains, jetés sur le pavé. Audacieusement de son i … i … i … salua respectueusement la Rougette et toute la compagnie, en partance de ce lieu.

    Plus du tout volubile, la vieille poule rousse regagna son perchoir suivi de près de ses congénères aphones.

    "Le logis perdu" de Livia du blog : "Livia augustae"

     

    (Inspiré très librement de la fable  de Jean de La fontaine « Le chat, la belette et le petit lapin »)

     

    Imaginons qu’un jour, comme Jeannot lapin,

    Sortis pour aller nous promener,

    En laissant l’huis, par inadvertance ouvert.

    Nous rentrions le soir venu

    Fourbus et affamés,

    Pour trouver céans des importuns,

    Aussi sournois et rusés que la belette de Jean,

    Ne voulant point, rendre le logis !

     

    Sachant bien qu’aujourd’hui

    En toutes circonstances

    Jamais justice n’est rendu en âme et conscience.

    Que l’on donne toujours raison

    Aux plus indélicats !

    Que pourrions-nous faire alors ?

    Aller chez Gripeminaud cet hypocrite

    Pour nous faire dévorer ?

    Ou combattre avec vaillance

    Et  reprendre de force notre logis ?

    Ce dernier point mérite d'être étudié !


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