• J'ai trié il y a quelques jours des documents et photos ayant appartenu à mon père, décédé fin octobre 2021.

    Il y avait notamment une photo d'Yvonne, ma grand-tante, avec son mari, Roger, que nous appelions tous "Touton", grand amateur de courses hippiques.

    Aux débuts de ce blog, en juillet 2009, je vous avais parlé de ma tante Yvonne et de son épicerie que j'aimais beaucoup.

    Yvonne était la soeur ainée de mon grand-père. Elle tenait une épicerie à Monflanquin, village Lot-et-Garonnais, bastide construite sur une colline.
    Sa première épicerie se trouvait dans une petite rue, en haut du village.
    Quand on entrait il y avait sur la droite des étagères avec des livres et des bandes dessinées. Sur le côté une sorte de grand entonnoir où elle moulait le café. Les clients achetaient à cette époque un sachet de café, moulu sous leurs yeux, ou du café en grains qu'ils moulaient à la maison avec leur moulin à café à manivelle.
    L'odeur prenait aux narines, je m'en souviens encore.
    En soixante ans le conditionnement du café a évolué : paquets de café en grains puis paquets de café moulu et maintenant il se vend en dosettes toutes prêtes...

    Aujourd'hui il y a aussi des machines sophistiquées qui meulent le café en grain et préparent le café... 



    Les bonbons étaient enfermés dans des grands bocaux, et beaucoup d'aliments étaient conservés dans de gros tonneaux et sacs en papier kraft. Ma tante puisait dedans avec une grande louche et versait les pâtes ou les paillettes de savon dans des poches en papier, soigneusement pesées ensuite sur une grande balance...

    En soixante ans le conditionnement des marchandises a évolué avec de plus en plus de plastique.

    Aujourd'hui retour en arrière avec le développement de la vente en vrac, dans des sachets de papier kraft ou dans vos propres emballages...



    Quand on entrait dans cette épicerie, nos sens étaient sollicités : tintement de la clochette d'entrée, sourire de ma tante, odeurs du café et du savon... Quand elle n'avait pas de client, Yvonne tricotait ou crochetait en silence...
    J'aimais aller chez elle. Elle avait toujours un bonbon à offrir et même parfois des bandes dessinées : Astérix ou Lucky Luke... Ses baisers sentaient bons et elle avait toujours un mot gentil... 
    Plus tard elle a transféré son épicerie dans un bâtiment plus moderne, en bas du village sur la place du foirail. Elle s'est modernisée, a embauché du personnel, mais ce n'était plus la même ambiance...

    En soixante ans les petites épiceries ont disparu au profit des super et hypermarchés.

     Aujourd'hui ouverture d'épiceries-librairies-bars dans les villages pour éviter qu'ils dépérissent....


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  • J'ai appris dans les journaux le retour en force de la coupe "mulet". Je ne savais pas ce que c'était.

    Courte devant, très dégradée et longue sur la nuque, cette coupe rendue célèbre dans les années 1970 par David Bowie ou Mac Gyver (Richard Dean Anderson), a perduré dans les années 1980 et 1990, popularisée par les footballeurs, héros de séries ou encore rock stars. En 2021, elle s'impose comme une véritable tendance, après un come-back progressif entamé en 2020.

    David Bowie et Mac Gyver
    David Bowie et Mac Gyver

    David Bowie et Mac Gyver

    Les confinements depuis 2020 ont favorisé cette coupe facile à entretenir. On peut laisser repousser les cheveux facilement trois mois avant de s’en occuper à nouveau. Le mulet, c’est une coupe de laisser-aller. Même en prenant de la longueur, le dégradé reste présent.

    Cette coupe mulet convient aussi bien aux hommes qu'aux femmes :

    Photos prises sur le net
    Photos prises sur le net

    Photos prises sur le net

    Un Festival de la coupe mulet a eu lieu en 2019 en Belgique, et le prochain devrait avoir lieu cette année. Alors, êtes vous un ou une adepte de cette coupe ?


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  • Dans ma boite à souvenirs : une carte postale de Notre-Dame de Paris...
    Dans ma boite à souvenirs : une carte postale de Notre-Dame de Paris...

    En cherchant une lettre dans ma boite à souvenirs, ancienne boite à gâteaux en métal, j'ai retrouvé des cartes postales, dont cette vieille photo de Notre-Dame de Paris, au dos de laquelle j'avais écrit ces quelques mots ;

     

    En survolant Paris :

    Notre-Dame, la façade et le parvis

    Notre-Dame, la plus célèbre église de France, est consacrée à la Sainte-Vierge. Elle est très belle, autant à l'intérieur qu'à l'extérieur et j'espère avoir un jour l'occasion de la voir.

     

    Je devais avoir 12 ou 13 ans lorsque j'ai écrit cela... C'était sans doute en fin des années 70...

    Je ne l'ai visitée pour la première fois qu'en 2008, près de 40 ans plus tard.

    Mais, depuis, chaque fois que je vais à Paris, je suis attirée comme par un aimant vers l'Ile de la Cité, et Notre-Dame. Sur ce blog, j'ai publié plusieurs articles pour la mettre en lumière :

    Ma première visite à Notre-DameNotre-Dame de ParisLe portail de Notre-Dame, "Neuf nouvelles cloches pour Notre-DameNotre-Dame de Paris a 850 ansNotre-Dame de Paris avant l'incendie qui l'a ravagée...


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  • Les 65 000 dernières cabines téléphoniques qui restent en France vont être démantelées.

    Après 132 ans de bons et loyaux services, elles n'étaient pratiquement plus utilisées depuis 15 ans.

    Ce parc vieillissant et souvent vandalisé était devenu un goufre pour Orange qui dépensait 8 millions d'euros par an pour son entretien, et aurait dû en débourser 300 de plus pour les mettre aux normes et les rendre accessibles aux handicapés.

    Les porteurs de téléphones portables sont passés de 280 000 en 1994 à 1 million en 1995, 63 millions en 2010 et 89,3 millions aujourd'hui (1,2 téléphone par Français), ce qui a fait chuter l'utilisation des publiphones et explique leur mise au rebut.

    La 1ère cabine téléphonique est apparue en France en 1881, 5 ans après l'invention du téléphone par Alexander Graham Bell.

    Pendant longtemps ces publiphones ont été le monopole des bureaux de poste et gares : guérites en chêne capitonnées.

    Les premières cabines fermées et vitrées ont été installées en 1975. D'abord à pièces elles furent souvent vandalisées, avant d'accepter les cartes à partir de 1992.

    Il y en a eu jusqu'à 300 000 sur le territoire, en 1997.

    Source : article de Sylvain Cottin pour le journal Sud-Ouest.

     

    Je me souviens des cabines en bois, dans les bureaux de poste. Il fallait obtenir un numéro de cabine puis attendre qu'elle se libère avant de pouvoir enfin téléphoner. 

    Je me rappelle d'un publiphone en verre près de la plage et du puits artésien à Arès d'où je "téléphonais" à ma grand-mère quand nous étions en vacances et elle, chez elle à Monflanquin. Avec 1 franc j'avais juste le temps de lui dire Bonjour et que tout allait bien... Mais elle était contente et moi aussi...

    Cette cabine a été enlevée il y a peu...

    Dans les films, ces publiphones avaient souvent un petit rôle, servant à tous ceux qui voulaient appeler quelqu'un sur écoute, sans se faire repérer.

    Ou bien à nous faire rire, lorsque quelqu'un se retrouvait coincé dedans...

    Les bavards monopolisaient les cabines, créant parfois de vraies files d'attente, et des mouvements d'humeur... 

    Il y a eu aussi les collections de cartes téléphoniques, certaines étant très jolies...

    Des souvenirs disparaissent avec elles...


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  • Les Pez étaient des bonbons qui ont connu un grand succès dans les années 70-80, moins pour le bonbon lui-même légèrement pétillant que pour son distributeur à l'effigie des héros de bandes dessinées. 

    Depuis quelques temps j'en vois de nouveau près des caisses des hypermarchés.

    J'ai acheté celui-ci à l'effigie du Sthroumpf qui lit.

    Vous souvenez-vous des Pez ?

     

    Vous souvenez-vous des Pez ?

     

    Vous souvenez-vous des Pez ?

     

    Vous souvenez-vous des Pez ?

    Pour en savoir plus :

    Le bonbon Pez a été inventé par l’Autrichien Eduard Haas en 1927. Son nom est la forme compressée du mot allemand Pfefferminz, c’est-à-dire "menthe poivrée", le premier Parfum dans lequel on déclina la petite pastille sucrée. Le petit bonbon mentholé "qui rafraîchit l’haleine des gens distingués", selon la publicité de l’époque, rencontre un grand succès en Autriche. Mais c’est l’invention du dispenser (le distributeur de pastilles) qui fut le véritable coup de génie d’Eduard Haas et assura la popularité durable de ces bonbons.

    Source : http://www.bonbonsgourmands.fr/index.php?page=57


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