Pour le 163ème Café Thé, je vous ai proposé de broder autour d'une photo de makis-cattas qui semblent en train de jouer au zoo de Beauval (photo du 1er août 2016), et vous êtes 8 à avoir participé.

En novembre 2016, j'avais écrit ceci sur ce blog, pensant à un appareil photo  dans les mains du maki de droite, comme Chat des îles.

Fin décembre 2018, lors d'une balade au bord de l'Océan, à la Pointe du Cap-Ferret, j'ai photographié des pêcheurs, bien installés avec leurs cannes et un chalutier sur l'eau :

Sur cette 3ème photo les pêcheurs semblent observer le bateau qui approche.

Va-t'il passer entre les cannes et marquer un essai ?

J'avais utilisé cette dernière photo pour le Café Thé n° 105 en février 2019 en vous proposant de broder autour de cette photo et d'imaginer les propos des pêcheurs ou ce qu'il va se passer,

4 ans plus tard, voici ma participation .

Jo (tranquillement assis) : Que fait-il ce bateau ? Il compte aller où ?

Max (debout) : Je crois qu'on va bien rigoler. Il va s'ensabler s'il continue tout droit.

Jo : Allez, je parie qu'il va virer, éviter La Pointe et repartir vers la Dune du Pyla.

Max : S'il ne vire pas de suite, ce sera trop tard. Avec le courant, il va se planter. Et il lui faudra de l'aide pour repartir. Pas la nôtre car nous sommes très occupés...

...Très occupés à observer le bateau en approche, ils ne voient pas que la marée monte et qu'ils vont être trempés.

Ma colocataire, qui se fait appeler comme moi en ajoutant "bleu", vient d'être opérée de l'épaule droite et j'ai accepté bénévolement de l'aider pendant quelques jours - ou plus, si ça me plait.

Je n'ai pas répondu favorablement à sa demande concernant le stage de 1er secours ou celui de kiné-ostéopathe, mais je ne peux pas toujours lui dire "non"...

Je vais donc gérer son notre blog à ma façon, et veiller sur elle...

La nuit, Ecureuille, ma chatte, dort sur mon lit, souvent à mes pieds.

Elle aime aussi se coucher sur moi, s'allonger sur mes jambes, comme si j'étais un tapis magique, ou -moins romantique- un paillasson...

Elle dort, ronfle par moment, mais ne bouge pas. Sauf au matin lorsque l'envie lui prend d'aller dehors. Alors elle vient vérifier si je dors. Tout doucement elle pose sa patte sur mon bras en miaulant : "C'est l'heure !". Si je ne bouge pas, elle se recouche sur moi.

Depuis que j'ai mal à l'épaule et au bras droit je rêve que ce soit une chatte-magnétiseur et qu'elle puisse en patounant mon épaule apaiser mes douleurs.

J'ai demandé à Sébastien, mon kiné, s'il pouvait lui donner des cours et je l'ai bien fait rire...

A bien réfléchir, il faudrait que je demande un ami, pompier à la retraite, de lui faire une formation "premiers secours". Maintenant que je vieillis, cela serait bien utile.

Peut-être avez vous déjà songé à acheter un bateau à plusieurs, pour partager les frais et les plaisirs ? 

Un bateau, à voile ou à moteur, c'est très agréable pour pouvoir se balader sur un plan d'eau ou une rivière, aller se baigner sur une plage, ou pêcher, mais un bateau c'est un peu une "danseuse". Cela revient cher en entretien, assurance, essence, mouillage, à un corps-mort ou dans un port, hivernage, pour une utilisation souvent réduite.

Sans parler de la météo qu'il faut surveiller pour mettre le bateau à l'abri, soigneusement arrimé lorsqu'une tempête ou un gros coup de vent s'annonce.

J'ai connu ça lorsque j'étais enfant. Mon père avait un petit bateau en bois, fait main, (selon des plans précis) avec lequel il nous emmenait en balade lorsqu'il faisait beau et qu'il y avait l'eau. Il l'avait baptisé "Passio", parce qu'il était plus bas que "Batifol", son bateau précédent, fait main lui aussi, avec une cabine assez haute pour que son cousin germain, Loulou, 1,85m, puisse tenir debout sans se baisser. Batifol a été volé et coulé au fond du Bassin. A chaque gros coup de vent il fallait aller vérifier les amarres, même en pleine nuit...

Bref, voici un bateau à vendre, non pas en indivision, mais en division : le cata pour l'un et le maran pour l'autre :

Autour du cata et maran, il y a d'autres épaves de bateaux, en triste état eux aussi, coque trouée. Ces bateaux ont dû casser leurs amarres et s'échouer au fond du Bassin d'Arcachon lors de dernières tempêtes. La dernière photo me rappelle beaucoup Passio.

Vous aurez remarqué les rubalises qui entourent ce cimetière à bateaux, les emprisonnant et les reliant aussi les uns aux autres, protection aussi peu efficace que disgracieuse...