Pour aller de chez moi à chez mon frère en vélo je passe dans des petites rues pour éviter la circulation et dans l'une d'elles j'admire chaque fois cette superbe boite aux lettres.

 J'ai caché le nom des habitants et c'est dommage car l'écriture est superbe.

 

La ligne droite est un film de Régis Wargnier, sorti le 9 mars 2011 avec Rachida Brakni, Cyril Descours, Clémentine Célarié...

 

 

• Synopsis : Deux lignes de vie brisées. Leïla, après cinq années de prison, retrouve la liberté. Elle va rencontrer Yannick, un jeune athlète qui vient de perdre la vue dans un accident. La seule discipline que celui-ci peut pratiquer avec son handicap, c’est la course. Mais avec un guide, auquel il est attaché, par un fil, le temps de la compétition. Ce sera en l’occurrence, une guide : Leïla, elle-même athlète de haut niveau dans sa vie d’avant. Leïla se tait sur son passé.Yannick, étouffé par les marques de compassion de son entourage, va s’arranger de ce silence. L’entraînement, et puis bientôt les projets de compétition vont les aider à se reconstruire, l’un avec l’autre. Mais il y a des histoires passées qui ne vous lâchent pas, et des sentiments présents, des mouvements du cœur, qui bouleversent les trajectoires. Il faudra en passer par là pour un jour entrer dans la ligne droite.

 

Samedi soir j'ai loué ce film sur Orange et je me suis régalée.

Les acteurs jouent juste, notamment Rachida Brakni, extraordinaire. J'ai pleuré à plusieurs reprises tant l'histoire de cette jeune athlète malmenée par la vie me touchait. C'est beau, c'est plein d'amour et même les méchants (le beau-frère de Leïla et la mère de Yannick) deviennent presque gentils... Ce film donne envie de courir sur la piste avec les athlètes et d'aider Leïla et Yannick à reprendre confiance en eux, et de leur redonner goût à la vie.

 

Il y a des années, sans doute plus de 40 ans, j'avais adoré le livre d'Yves Gibeau qui s'appelait aussi : "La ligne droite" et quand j'ai loué le film j'ai cru qu'il avait été tiré du livre, toujours dans ma bibliothèque, mais malgré des ressemblances ce n'est pas le cas selon le scénariste.

 

Je vous le conseille vivement si vous en avez l'occasion

Le roman raconte aussi l'histoire d'un champion, coureur à pied dont le bras a été mutilé pendant la guerre, Stefan, et que son entraîneur, Julius Henckel,  va rechercher, apprivoiser et remettre en course. Ce livre qui donne une belle leçon de courage et de ténacité a obtenu le Grand Prix de littérature sportive en 1957.

Il m'avait beaucoup émue.

J'ai regardé hier soir avec beaucoup de plaisir ce film de Jacques Tati, sorti en 1958, que je n'avais encore jamais vu.

Monsieur Arpel est industriel et il vit avec sa femme, son fils Gérard et son chien dans une maison ultra moderne. Le chien a un costume à carreaux rouges et noirs assorti à l'écharpe de son maître. Ces nouveaux riches ont un portail électrique et une fontaine en forme de poisson qu'ils déclenchent quand quelqu'un sonne et qu'ils éteignent dès que l'invité repart ou s'il n'est pas assez bien.

Leur fils fréquente les gamins de la rue avec qui il fait les 400 coups, sous la protection de son oncle, Hulot vieil homme excentrique qui circule en solex et vit dans un quartier populaire.

La cuisine sophistiquée imaginée par Tati il y a plus de 50 ans n'avait rien à envier à celles d'aujourd'hui. L'aspirateur fonctionne seul, comme certains aujourd'hui.

L'oncle est un gaffeur qui sème la panique partout où il passe, aussi bien dans la maison ou le jardin en taillant des arbres, perçant des trous, marchant dans le bassin que dans l'usine où son beau-frère l'a fait engager...

Pour l'anniversaire de leur mariage Monsieur offre à Madame une grosse voiture verte et Madame à Monsieur : un portail qui se déclenche avec une cellule photo-électrique pour le garage... Et  bien sûr ils se retrouvent enfermés dans le garage, suppliant le chien de passer devant la cellule pour leur ouvrir...

J'ai bien ri et passé une bonne soirée avec l'oncle Hulot. 

 

Jeudi soir sur France 3 j'ai regardé un très beau film de Rob Reiner, sorti en 2007 avec Jack Nicholson et Morgan Frieman.

 

Acteurs : Jack Nicholson (Edward Cole), Morgan Freeman (Carter Chambers), Sean Hayes (Thomas), Beverly Todd (Virginia Chambers), Rob Morrow (le docteur Hollins)

Synopsis : Carter Chambers et Edward Cole partagent la même chambre d'hôpital et le même avenir sinistre puisqu'ils souffrent tous les deux d'un cancer en phase terminale. Carter Chambers, mécanicien cultivé, a été marié 45 ans à une femme qu'il a tendrement aimée, Virginia. Ses trois enfants sont devenus l'un avocat, le second ingénieur et sa fille violoniste. Le richissime Edward Cole, lui, possède plusieurs hôpitaux, une collection de divorces et sa fille unique ne veut plus rien savoir de lui.

Peu à peu, malgré toutes leurs différences, les deux hommes se lient d'amitié. Jusqu'à décider de s'offrir quelques jours exceptionnels, durant lesquels ils feront tout ce qu'ils n'ont pas encore pu faire...

 

 

 

 

 

Les deux hommes se séparent après une dispute,  Edward ayant provoqué la rencontre entre une jeune femme et son ami et Carter ayant voulu l'un réconcilier le père et la fille.

 

Carter rentre chez lui et retrouve sa femme.

Peu de temps après, sa maladie s'aggrave et il meurt.

 

A son enterrement sa femme remercie Edward :"C'est un étranger qui est parti avec vous et c'est un mari qui est revenu. Il a laissé ces mots pour vous : Edward, fais une dernière chose pour moi. Trouve le bonheur dans ta vie, Edward mon très cher ami !"

 

Et Edward répond cette très jolie phrase : "Les derniers mois de sa vie furent les plus beaux de la mienne. Il m'a sauvé la vie..."

 

Edward bénéficie d'une rémission et meurt à 81 ans. Tommy dépose deux boites de conserve au sommet de la montagne réunissant à jamais les deux amis.

 

 

 

Mon avis : Je trouve Morgan Frieman très craquant et Jack Nicholson toujours aussi fou. J'ai aimé les liens d'amitié et d'estime qu'ils ont tissé entre eux malgré leurs différences, leur humour malgré la maladie...  

 

 

 

D'un week-end à l'autre, le jardin commence à se transformer, s'embellir pour le plaisir des yeux.

Les crocus jaunes dans le petit lapin ont continué à éclore :

 

 

tandis que des crocus mauve chiné apparaissaient dans la pelouse.

 

 

Les jacinthes se sont ouvertes.

 

 

Les muscaris agitent leurs clochettes bleues :