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EB - Mon premier roman graphique : "Le canari" de Constance Lagrange...
J'ai reçu ce livre dans le cadre de l'opération "Masse Critique graphique" organisée par Babelio en avril 2024.
Merci à Babelio et aux Editions "Traverse" pour cet envoi.
J'ai déjà lu des bandes dessinées, mais jamais de roman graphique.
Informations pratiques :
Roman graphique sorti en janvier 2024 aux éditions "Traverse". 100 pages. 19,90 €.
La 4ème de couverture :
En 1938, Dora, âgée de 11 ans, est malade et doit rester alitée. Pour lui changer les idées, une petite voisine lui apporte un canari. Quatre ans plus tard, en pleine guerre, la petite voisine revient frapper à la porte de Dora, mais cette fois pour la prévenir qu’une rafle aura lieu le lendemain. Grâce à la fillette au canari, Dora et sa famille ont pu échapper à la rafle du Vél d’Hiv.
Quatre-vingts ans plus tard, une jeune femme part sur les traces de Dora, sa grand-mère, et de Simone, sa grand- tante. Pourquoi la première est-elle froide et dure, alors que la seconde est chaleureuse et aimante ? Quels secrets se cachent derrière leurs attitudes ?
Fondé sur des témoignages et des archives, Le Canari raconte l’histoire de trois femmes : leurs chemins entrecroisés les conduiront à l’émancipation, malgré le chaos de l’histoire et la violence des hommes.Mon ressenti :
Dans cet ouvrage, Constance reconstitue le passé de Dora, sa grand-mère et Simone, la soeur de son grand-père, juives qui ont échappé à la déportation, grâce à l'aide de voisins. L'auteur alterne les périodes : Constance, fillette, s'étonne de la froideur de sa grand-mère alors que sa grand-tante est si enjouée. Les dessins sont alors en couleurs, plein de tendresse, avec de beaux portraits.
Les périodes de la guerre où nous découvrons ce qu'il est arrivé à Dora, Simone, et leurs familles sont en noir et blanc, avec des silhouettes plus que des portraits.
Dora a été cabossée par la vie : mort d'une soeur, tuberculose et séjour en sanatorium, déportation de son père en 1941, oncle incestueux. Mais grâce à une petite voisine, qui lui avait offert un canari, elle, sa mère et sa soeur, ont échappé à la Rafle du Val d'Hiv en juillet 1942. La vie de Simone n'a pas été plus facile : mort de sa mère en 1934, déportation de ses cousins, saccage de leur boulangerie, déportation de son père en 1944...
Mon avis est mitigé. Le sujet est intéressant et bien traité, mais le côté graphique est moins émouvant pour moi que les mots eux-mêmes.
Le canari qui a donné son titre à l'ouvrage est plus un symbole de l'entraide et de l'espoir qui subsiste qu'un élement important dans le roman.
J'ai mis 4 sur 5, sur Babelio.
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Tags : canari, dora, grand, roman, constance
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Commentaires
Bonjour Brigitte
Une originalité, avec une histoire touchante,
Bon dimanche, bisous
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Mardi 30 Avril à 18:04
Oui, l'histoire est touchante. Bisous
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Dans les mots, l'imaginaire est en action...pas sûr qu'il en soit de même avec des photos ou dessins.
Merci pour ta présentation.
Bon dimanche!
Bises de Mireille du sablon
comme toi, je préfère les mots, mais je vais essayer de le réserver à la médiathèque. Découvrir d'autres façons d'écrire m'intéresse. Bises
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Mardi 30 Avril à 18:05
La forme te plaira peut-être. Bonne soirée et bisous
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Merci à la petite voisine, et pour le canari et aussi surtout pour les informations, bravo, bisous JL
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Un livre qui semble être un mix entre BD et roman photo... pas sûr que le ressenti soit le même que la simple lecture !
Bisous et bon dimanche
Je n'ai pas accroché avec la forme mais ça se lit vite. Bonne soirée et bisous