• Mercredi soir sur France 2, j'ai regardé un téléfilm en deux parties, une jolie broderie comme je les aime autour de deux tableaux que j'adore "le déjeuner des canotiers" d'Auguste Renoir et "un bal au moulin de la Galette" d'Henri Toulouse-Lautrec.

    J'ai apprécié le début du film. Zoom sur le tableau d'Auguste Renoir : "le déjeuner des canotiers".

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    Un à un les personnages s'animent, autour du peintre qui avait invité tous ses amis à "l'auberge du père Fournaise" à Chatou, pour les immortaliser sur sa toile. Poètes, musiciens et peintres s'attirent les grâces des jolies femmes. La disparition d'Angèle va empêcher le peintre de se concentrer sur le tableau.

    L'ambiance et les décors sont superbement reconstitués. 

    Dommage que l'intrigue soit mince : la disparition d'une femme rousse conduit Auguste Renoir à enquêter...

    J'aurais préféré le voir peindre...

    Les paysages et décors superbes et la lumière frisante font heureusement oublier l'inconsistance du scénario.

    Lorsque le peintre réussit à regrouper tous ses amis, à l'auberge des canotiers, il peut enfin reprendre son tableau et les personnages se figent devenant éternels.

     

    Les derniers mots de cette première partie "Peu importe qui possède ce tableau. La peinture appartient à ceux qui la regardent" m'a bien plu .

     

    En seconde partie, c'est un tableau de Toulouse-Lautrec qui s'anime à son tour :"Le bal du moulin de la Galette" :

    bal.jpg

    Au Bal de la Galette les femmes dansent, sous le regard amusé de Toulouse-Lautrec. Nous retrouvons les mêmes personnages : angèle, la modèle, Armand le fromager, Victor, Renoir. Dés études et dessins lui sont volés... L'intrigue est sans grand intérêt mais les décors sont superbes... 


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  • Hier soir, sur France 3, j’ai regardé  un superbe film : « L’adversaire » de Nicole Garcia, tiré d’un fait divers authentique. Je l’avais déjà vu, mais c’est toujours aussi émouvant et effrayant.

    Jean-Marc Faure (Daniel Auteuil) est un brillant chirurgien effectuant de nombreuses missions pour l’Organisation Mondiale de la Santé. Admiré de tous, amis et famille, qui le croient en mission partout dans le monde, il passe en fait son temps dans sa voiture, dans des petits hôtels ou dans le hall de l’O.M.S. à bouquiner. Tous croient tout ce qu’il raconte. Il est si gentil et présente si bien… De mensonge en mensonge il est entraîné toujours plus loin, empruntant aux uns pour faire des cadeaux aux autres… Sans jamais se confier à personne, même à Christine sa femme, ou Luc, son meilleur ami, il vit dans un autre monde.

     

    Ce film fait froid dans le dos. Le bonheur apparent de cette famille n’est que superficiel.

    Le soi-disant chirurgien se trouve acculé lorsque tous lui réclament l’argent qu’il avait soi disant placé pour eux. Il se débarrasse de ses créanciers les uns après les autres : beau-père, femme, enfants (le plus jeune regarde la cassette de Boucle d’or et la fillette chante « Pirouette Cacahouète»), son père et sa mère. Puis il se rend chez sa maitresse à qui il devait 900 000 francs soi disant placés en Suisse. Il l’emmène dans les bois, sous prétexte d’une invitation chez Bernard Kouchner. Il allait l’étrangler mais elle réussit à l’en empêcher… Il semble se réveiller d’un état second ne se rappelant plus ce qu’il a fait.

    Rentré chez lui il met le feu à sa maison, après avoir fait disparaitre tous ses proches, mais ne meurt pas dans l’incendie.  

     

    Plus les mensonges sont gros, plus ils passent… S'il n'avait pas suscité autant de confiance chez ses proches, personne ne lui aurait confié de sommes d'argent et il n'aurait pu mener ce train de vie. Il lui aurait fallu avouer la vérité : aucun diplôme de médecine obtenu, pas d'emploi, et ses proches auraient été malheureux quelque temps mais seraient restés en vie...

     

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  • Patrice Leconte, le réalisateur des "Bronzés" fabrique actuellement son premier film d'animation, adaptation du conte noir et burlesque de Jean Teulé.

    magasin

     

    Dans un monde où la déprime est érigée en vertu cardinale, le Magasin des suicides, boutique sise boulevard Bérégovoy, face au restaurant Vatel, non loin de la discothèque Kurt Cobain, ressemble à un ilôt de prospérité morbide.  La famille Tuvache tient un magasin spécialisé dans un domaine des plus inattendus : la vente d'ustensiles et de produits garantissant la réussite d'un suicide. L'atmosphère qui règne dans le magasin est conforme à l'état d'esprit de Lucrèce et Mishima (les parents, professionnels, techniciens, commerçants), ainsi que Vincent l'aînée de la fratrie (dépressif chronique mais extrêmement "créatif" dans sa branche) et la soeur, archétype de l'ado mal dans sa peau. Tristesse, désespoir sont les traits spécifiques de leurs humeurs habituelles.  Le slogan de la maison clame : "Vous avez raté votre vie ? Avec nous, vous réussirez votre mort".

    Jusqu'au jour où le petit dernier, Alan, vient tout bouleverser avec sa « cruelle » joie de vivre et ses sourires... Véritable grain de sable dans ce commerce si lugubre : lui, voit tout en rose, c'est l'éternel optimiste.

     

    Avec une ambiance à la famille Adams, au climat digne des 'Noces funèbres' de Tim Burton, Teulé donne l’envie de passer la porte de son 'Magasin des suicides' et nous fait passer celle de nous suicider...

     

    Patrice Leconte va faire de ce roman une comédie musicale, réalisée en 2D relief à Angoulême.

    Ce film, comme le roman, est bien sûr tout le contraire d'une apologie du suicide.

    "Au contraire, dit Patrice Leconte, l'histoire nous montre que dans une société où tous se trouvent entraînés dans les sables mouvants du pessimisme, il y a toujours un petit garçon pour réagir et prouver à tous que la vie est belle".

     

    Source : Sud-Ouest dimanche et internet 

     

    Cet article m'a donné envie de lire le bouquin et d'aller voir ce film lorsqu'il sortira.


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    Voici une photo (ici photo de la photo d'origine) dont je suis très fière, prise en 1995 alors que mon fils ainé, ma première prunelle, avait 11 ans.

    C'était au Cap-Ferret, sur la plage du phare, face au Moulleau et à la dune du Pyla. Vous apercevez d'ailleurs la dune et le Bassin, tout en bas de la photo.

    Mon fils vole dans les airs ! Il semble danser !

    Pas de saut à l'élastique ! Pas de trucage !

    C'était au Club de plage. Il y avait un trampoline, et ce jour-là pour quelques francs tous les enfants de la plage avaient le droit d'essayer. Julien faisait des figures pour s'amuser et j'ai réussi à le photographier en vol.

    Je suis fière de cette photo car j'avais à l'époque un appareil argentique, le développement coûtait cher et mon appareil n'avait pas de mode "prise en rafale"...


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  • terminal.jpg Mardi soir, j'ai regardé sur France3 ce film déjà vu plusieurs fois. Je l'ai trouvé toujours aussi sublime.

    "Terminal" est un film de Steven Spielberg, sorti en 2004, avec Tom Hanks et Catherine Zeta-Jones dans les rôles principaux.

     

    Synopsis : Viktor Navorski est l'un de ces milliers de touristes, venus des quatre coins du monde, qui débarquent chaque jour à l'Aéroport John Fitzgerald Kennedy de New York. Mais, à quelques heures de son arrivée, voilà qu'un coup d'État bouleverse sa petite république d'Europe Centrale, la Krakosie, mettant celle-ci au ban des nations et faisant de Viktor... un apatride. Les portes de l'Amérique se ferment devant lui, alors même que se bouclent les frontières de son pays : Viktor est bel et bien coincé...

    Devenu indésirable, il va errer dans l'aéroport JFK, en faisant des petits boulots pour gagner sa vie.

     

    Tom Hanks est un excellent acteur mais pour moi c'est là son meilleur rôle.

    Venu à New-York avec une boite de cacahouètes, sa boite à Jazz, boite à trésors, Viktor se trouve bloqué à l'aéroport pour quelques heures qui se trnasformeront en neuf mois. Grâce à sa gentillesse et son ingéniosité il va se faire des amis parmi le personnel de l'aéroport...

    Malgré toutes les embûches sur son chemin il réussit à réaliser son rêve : tenir la promesse faite à son père.

    Et entretemps il a réussi d'abord à survivre, puis à vivre, se faire des amis, apprendre l'anglais avec un guide touristique, aider son entourage, tomber amoureux, servir d'entremetteur entre un ami et une policière, trouver du travail, construire et décorer une fontaine au beau milieu du terminal.

    Mon moment préféré : lorsqu'il invite sa Dulcinée (clin d'oeil à Quichottine), à un repas en tête à tête sur une des terrasses de l'aéroport, avec l'aide de ses amis plus ou moins maladroits, notamment l'Hindou homme de ménage, qui agrémente le repas de numéros farfelus de jonglage.  

    Un autre moment émouvant : lorsqu'il explique à sa Dulcinée le pourquoi de son voyage.

    Ce film me plait pour les personnages qui se croisent, les rêves qui se réalisent, l'entraide qui se créée. 

     

    Je regardais ce film lorsque je me suis inscrite à la nouvelle communauté fondée par Qucihottine.

     

     

    Le film s'inspire d'une histoire vraie, celle de Mehran Karimi Nasseri (Sources : Allo Ciné et Wikipédia).


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