• J'ai reçu ce livre dans le cadre de l'opération "Masse Critique jeunesse et jeune adulte" organisée par Babelio en mai 2024.

    Merci à Babelio et aux Editions "Bel et bien" pour cet envoi.

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    Informations pratiques : 

    Ecriture théatrale d'enfance, sortie en juin 2021 aux éditions "Bel et bien". 99 pages. 18 €.  Ecrit par Luana Vergari et illustré par Adèle Bontoux.

    Ecritures théatrales d'enfance : une collection de textes dialogués et illustrés, à la mise en page adaptée, qui invite tous les enfants : à partager leurs lectures, à jouer avec le tecte, à s'inventer des mondes.

    La 4ème de couverture :

    Cent détours, Al s'éveille
    Se perd, se libère
    Au pays des merveilles
    A l'endroit, roi du jour
    A l'envers, reine du bal
    Chacun son genre, chacune ses choix
    Tu te sens bien, c'est fait pour toi
    texte à vivre dès 9 ans, 19 rôles, 1 choeur, mise en page adaptée, compléments de lecture, ressources en ligne.

    Mon ressenti :

    J'avais coché ce livre sur la liste proposée par Babelio, parce que la plus âgée de mes petites-filles se prénomme Alice et que je collectionne pour elle les versions d'Alice au pays des merveilles.

    Cet ouvrage s'adresse à un jeune public (à partir de 9 ans) et se présente sous la forme d'une pièce de théâtre, à jouer par des enfants et pour des enfants. A la fin du livre, les mots spécifiques du théâtre sont expliqués ainsi que les mots et expressions des textes, et il y a des costumes à colorier et découper.

    C'est l'anniversaire d'Al (11 ans) et il a invité 6 filles et 5 garçons.. Il doit souffler les bougies de son gâteau et faire un voeu. Les enfants se disputent et Al s'enfuit et tombe.

    À son réveil, il voit Black White, le lapin d'Alice au pays des merveilles, toujours pressé. Ils doivent aller fêter l'anniversaine de la Reine Drag, et chacun doit mettre une robe.

    On retrouve les personnages d'Alice au Pays des Merveilles, avec des très beaux dessins d'inspiration japonaise.

    J'ai apprécié les illustrations magnifiques, mais beaucoup moins la forme théatrale. 

    J'ai mis 3,5 sur 5, sur Babelio.

     

    Quelques illustrations (vous pouvez les agrandir en cliquant dessus)

    "Al au pays des merveilles"  de Luana Vergari et Adèle Bontoux...
    "Al au pays des merveilles"  de Luana Vergari et Adèle Bontoux..."Al au pays des merveilles"  de Luana Vergari et Adèle Bontoux...
    "Al au pays des merveilles"  de Luana Vergari et Adèle Bontoux...
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  • J'ai emprunté ce roman, à la médiathèque, pour son titre, parmi les nouveautés.

    Informations pratiques : paru en 2021 aux éditions "Prisma". 501 pages. 19,95 €.

    La 4ème de couverture :

    Un feel good plein d'espoir au pays du Loch Ness !

    A Londres, Zoé élève seule son fils Hari et se trouve désespérée. Entre le minuscule studio qu'elle peut à peine s'offrir et les klaxons qui les empêchent de dormir, elle sent qu'elle est prête à exploser.

    Sur un coup de tête, elle répond à une annonce pour être nounou dans les Highlands écossais. La description de poste demande une personne capable de s'occuper de trois " enfants surdoués ". En réalité, la mère a disparu,le père est à la dérive, et les enfants en question se comportent comme des sauvages bien turbulents dans un immense manoir en ruine sur les rives jonchées de bruyère du Loch Ness.

    Avec l'aide de Nina, la charmante libraire locale qu'elle va aussi seconder, Zoe trouve sa place dans la petite ville. L'air frais et sa gentillesse seront-ils suffisants pour renouer les liens de cette famille brisée ?

     

    Mon ressenti :

    Ce roman se déroule de nos jours, à Londres puis en Ecosse.

    Zoé était nounou dans une crèche pour enfants huppés, élevant seule Hari, 4 ans, ne parlant pas. Le père, Jaz, toujours absent ne l'aide pas financièrement. Alors elle part en Ecosse pour s'occuper de trois enfants dans un vieux manoir et vendre des livres dans un van ambulant, à la place de la libraire enceinte, Nina.

    Les débuts vont être difficiles. Les enfants ont déjà épuisé 5 nounous. Les deux ainés sont odieux avec elle,  Shackleton et Mary. Le plus jeune, Patrick, sera le plus facile à apprivoiser car il va se lier d'amitié avec Hari. La gouvernante, Mme MacGlone, est revêche et le père, Ramsay, est froid et distant. Le van-librairie est vieux, s'embourbe, et Zoé va devoir s'éloigner pour trouver des clents, au bord du lac.

    Zoé va trouver peu à peu des points d'appui autour d'elle, et en créer aussi.

    C'est un roman agréable à lire, avec des personnages attachants, et d'autres qui vont le devenir. Les livres sont très présents, et la vente d'ouvrages anciens détenus par Ramsay va contribuer à l'épanouissement de tous.

    J'ai mis 4 sur 5, sur Babelio (note moyenne sur 651 notes : 4,1/5).


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  • Je vous ai raconté, il y a quelques jours, ma belle rencontre avec un livre déposé sur une étagère de la "bibliothèque solidaire" installée au rez de chaussée du centre commercial "Portes du Bassin", sur le principe des boites à livres. 

    Ce livre avait été déposé par son auteur qui souhaite le faire voyager et avait écrit une dédicace en ce sens. 

     

    Informations pratiques : Paru en mai 2024. 590 pages. Disponible sur Amazon en cliquant ICI. 1er roman d'Isabelle Dornic, Franco-Canadienne, enseignant et vivant au Québec.

    La 4ème de couverture :

    “La promesse du cerf-volant” est une histoire poignante qui tisse les fils délicats de l’amour, des rêves brisés et des promesses tenues. Au cœur de ce récit, Thomas Costa, 15 ans, lutte contre la mucoviscidose avec bravoure en cultivant son credo « Vis, simplement. Sois heureux, maintenant », qui résonne comme un défi à la fatalité. A ses côtés, toute sa famille respire à son rythme. Malgré les épreuves, l’espoir demeure, porté par les rêves et les promesses murmurées dans l’intimité des moments partagés. Mais Romain, le père de Thomas, se débat avec ses propres démons, au point de s’accrocher à un rêve qui pourrait entrainer toute la famille à sa perte.

    Entre les crises de toux de Thomas et les aspirations de leurs vies tumultueuses et passionnées, chaque membre de la famille Costa incarne une facette de la résilience. Ce roman est un hommage vibrant aux instants volés à la maladie, à l’amour inconditionnel et à la force des liens familiaux qui nous poussent à affronter nos plus grandes peurs pour ceux que l’on aime.

    Ce roman est un hommage vibrant aux instants volés à la maladie, à l’amour inconditionnel et à la force des liens familiaux qui nous poussent à affronter nos plus grandes peurs pour ceux que l’on aime.

    Mon ressenti :

    Le héros de ce roman est un jeune homme de 15 ans, Thomas Costa, atteint de mucoviscidose et luttant courageusement contre la maladie, la toux qui le fait souffrir.

    Il est soutenu par presque toute sa famille : sa mère, Claire, urgentiste ; Matteo, son frère et complice, 13 ans ; Jean, son grand-père, pédiatre, qui assure sa kiné respiratoire chaque jour. Il y a aussi Julie, sa tante institutrice, Alaska, son chien, une boule de laine, affectueuse et attentive à tous, Orage, le cheval de Jean,  Maxime, l'ami de Julie, pâtissier-musicien, et Sara, surfeuse de 15 ans.

    Son père, Romain, passionné de voitures, dépressif depuis la mort de Marie, sa mère, a plus de mal à le soutenir, mais sera présent et réactif aux bons moments.

    Je me suis attachée très vite à cette famille Costa, surtout au jeune Tom, bienveillant, décidé à profiter de la vie, porté par ses rêves et soutenu par ses proches. J'ai ri par moments, tremblé à d'autres, pleuré un peu, ouvert les bras à Matteo, chasseur de vent, aussi créatif et dynamique que tendre.

    Malgré le sujet de la maladie abordé avec beaucoup de réalisme, ce livre n'est pas triste. La force des liens familiaux, de l'entourage, la créativité des uns et des autres, permettent à Tom de vivre des instants de bonheur.

    J'ai aimé l'écriture poétique de l'auteur et j'ai découvert ce qu'est un inukshuk, un soutien pour les autres. Les membres de la Famille Costa le sont tous les uns pour les autres.

    Je me suis découvert plusieurs points communs avec la famille Costa et l'auteur.

    • Marie, la grand-mère décédée, collectionnait les exemplaires de "To kill a mockingbird" dans différentes langues. "Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur" d'Harper Lee est l'un de mes livres préférés. et j'ai fait voyager ce roman d'Harper Lee parmi les lecteurs de ce blog, le transformant en livre voyageur. Il a parcouru 36 000 kms en 5 ans, et a été lu par 25 personnes.
    • Claire propose à Tom d'envoyer son rêve à l'Association "Rêves" qui réalise les rêves d'enfants malades. J'ai contribué aux 4 derniers des 7 Anthologies impulsées et orchestrées par Quichottine, de la bibliothèque de Quichottine, en auto-édition, dont l'intégralité des bénéfices a été versé à l'association "Rêves", pour réaliser le rêve d'enfants et adolescents gravement malades. Les 7 recueils, de 2011 à 2021 :
      • L'atelier de Mijoty
      • La boite à rêves
      • La marguerite des possibles
      • Le mariage
      • Voyages
      • Les métiers improbables
      • Horizons
    • Je suis tombée sous le charme du Québec et de Québec (la ville) en 2016.

    Quelques extraits :

    - Un inukshuk, c'est celui qui aide. C'est le messager qui prévient. C'est le témoin de son environnement et de tour ce qui s'y passe. C'est celui qui soutient et sur lequel on peut toujours compter.

    - Je veux que tu sois mon grain de sable, aujourd'hui et pour toujours...parce que les grains de sable, pour chanter, il faut qu'ils soient deux.

    - Et elle se souvenait du sourire de sa mère lorsqu'elle avait rouvert les yeux. Un sourire aux pouvoirs magiques, qui réchauffait le corps et le coeur, comme le chocolat chaud.

    - Et son grand-père ressemblait toujours à un bonhomme patate. Toujours ces deux yeux pas tout à fait de la même taille ni tout à fait au même niveau. Toujours cette courbe du nez qui dérivait vers la droite. Toujours cette bouche déséquilibrée qui dgringolait d'un côté mais pas de l'autre. Toujours cette petite cicatrice sur le menton. Toujours ce profil droit gentil et doux que le hasard, organisant les choses à la perfection, lui ofrait aujourd'hui. Et toujours ces iris bleu-vert dont il était enfin parvenu à saisir la malice.

    Merci à Isabelle Dornic pour cette belle rencontre !

    Je ne sais pas encore comment je vais favoriser le voyage de ce livre mais ce ne sera pas par la Poste, 


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  • J'ai trouvé ce roman, dans la "bibliothèque solidaire" installée dans le centre commercial Leclerc, sur le principe des boites à livres, et l'ai emprunté pour son auteur, dont j'ai lu la plupart des romans.

    En mars, j'avais lu "Malins plaisirs"

    Informations pratiques : Paru en 2003 aux éditions "Fayard". et en 2005 en "Livre de Poche". 464 pages.

    La 4ème de couverture :

    Daniel se rend à l'Opéra de Bratislava trois semaines après l'enterrement de sa femme, morte dans un accident de voiture.
    Avant la représentation, à la terrasse d'une pâtisserie, le veuf séduisant commande un café. La serveuse, d'une grande beauté, est étudiante. Il couvre la jeune femme de compliments. Lila, étonnée et méfiante, le prend pour un dragueur et garde ses distances.
    Lors d'une deuxième visite, Daniel, tenace, fait la connaissance de sa mère, Colette, une jolie divorcée de quarante ans. Il les invite à Paris. Evidemment " aller-retour, tous frais payés ". Lila, la rebelle de vingt ans, fait accepter l'invitation à sa mère, qui depuis longtemps rêve d'un homme comme ce Français...
    Elles arrivent pour un week-end dans un enfer que seuls l'argent et la haine peuvent créer. Lila rencontrera le fils de Daniel, Alex, et viendra à son secours. Un amour va naître, mais à quel prix ?

    Mon ressenti :

    Ce roman se déroule de nos jours, à Paris, Calais et Bratislava.

    Daniel est un homme riche, veuf depuis quelques semaines qui adore l'Opéra. Il se rend à Bratislava pour écouter Carmen et rencontre Lila, une jeune serveuse très belle dans une pâtisserie de la vieille ville. Sa femme, Liliane, est morte dans un accident d'automobile entre Paris et Calais où elle avait une maison. Elle le haïssait et le trompait sans vergogne, alors sa disparition ne l'attriste pas.

    Daniel est attiré par Lila. Il va revenir à Bratislava et rencontrer Colette, sa mère. Pour revoir Lila, il invite Colette et sa fille à venir le voir à Paris, à ses frais. 

    Lila a 20 ans comme Alex, son fils, et Ted, le petit cousin éloigné de Liliane, qu'ils ont recueilli et élevé, sans vouloir l'adopter. Venue à Paris, Lila va sympathiser avec Alex, et partir à Calais avec lui et Ted.

    Colette repart à Bratislava et Daniel se retrouve seul à Paris.

    A Calais, Farah, une riche Iranienne, vient d'arriver, invitée par son amie Liliane, avant sa mort.

    Il y a de la jalousie, de la vengeance, des secrets de famille, dans ce roman, que j'ai bien apprécié.


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  • J'ai trouvé ce livre dans la "bibliothèque solidaire" installée dans le centre commercial Leclerc, sur le principe des boites à livres. 

    Informations pratiques : Paru en 2002 aux éditions "Gallimard". et en 2004 aux éditions "Folio". 199 pages. Prix du Livre Inter 2003. Un film de Jean-Pierre Denis, tiré de ce roman, est sorti en 2004 avec Olivier Gourmet.

    La 4ème de couverture :

    Sous une pluie froide de novembre, la camionnette du libraire Étienne Vollard heurte de plein fouet une petite fille en anorak rouge qui, affolée, courait droit devant elle après avoir vainement attendu sa mère, jeune femme fuyante et transparente.
    Désormais, cet homme va devoir vivre avec les conséquences de l'accident. Affublé d'une paternité d'emprunt, Vollard, jusque-là introverti et solitaire, commence à réciter à l'enfant plongée dans le coma des textes littéraires contenus dans sa mémoire fabuleuse. Lorsque l'enfant s'éveille, elle a perdu l'usage de la parole. Alors, fuyant ses insomnies et ses angoisses anciennes, le libraire emmène Éva marcher dans les paysages de la Grande Chartreuse, lieu sauvage et splendide où vivent des moines qui ont fait vœu de silence. Un gros homme, encombré de lui-même, une mère bien trop jeune, et une fillette précocement fracassée par la vie forment un étrange trio : le triangle des solitudes. Le narrateur de cette histoire, témoin de l'enfance et de la jeunesse de Vollard, exprime sa fascination pour ce libraire inoubliable. Mais ce roman-conte est aussi un hymne inoubliable à la littérature, une méditation sur le fragile pouvoir des livres.

    Mon ressenti :

    Ce roman se déroule de nos jours, dans les Alpes.

    Etienne Vollard, est un libraire passionné de montagne et doué d'une mémoire hors du commun. Il mène une existence tranquille et solitaire jusqu'au jour où il renverse Eva, une fillette qui se jette accidentellement sous les rouesnde sa camionnette.

    Eva a 10 ans et sortait de l'école. Sa mère, Thérèse, était encore en retard pour venir la chercher. Therèse n'était pas là à "l'heure des mamans". Et pourtant Thérèse ne travaille pas, ne voit personne, mais divague, erre en permanence

    Etienne, effondré, va rejoindre la fillette à l'hôpital et s'attacher à elle. Elle est dans le coma et le personnel médical conseille de lui parler. Thérèse ne sait pas quoi dire à sa fille. Etienne va commencer alors à lui raconter des histoires, en père ou grand-père attentionné.

    C'est une histoire triste, très émouvante, qui m'a emportée. J'ai espéré avec Etienne le réveil puis la reconstruction de cette jeune Eva.

    J'ai mis 4,5 sur 5, sur Babelio (note moyenne sur 540 notes : 3,7/5).


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