• J'ai trouvé ce roman, dans la "bibliothèque solidaire" installée dans le centre commercial Leclerc, sur le principe des boites à livres, et l'ai emprunté pour le prêter à mon fils aîné qui apprécie cet auteur. Il l'avait lu et apprécié.

    De cet auteur, j'ai lu et apprécié : "Ne lâche pas ma main", "Un avion sans elle", "Nymphéas noirs" , puis je me suis lassée avec : "N'oublier jamais".

    Informations pratiques : Paru en 2016 aux éditions Presses de la Cité. 532 pages. 21;50 €.

    4ème de couverture :

    Eté 1989, la Corse, presqu'île de la Revellata, entre mer et montagne. Sur cette route de corniche, au-dessus d'un ravin de vingt mètres, une voiture qui roule trop vite... et bascule dans le vide. Une seule survivante : Clotilde, quinze ans. Ses parents et son frère sont morts sous ses yeux. Eté 2016. Clotilde revient pour la première fois sur les lieux de l'accident, avec son mari et sa fille adolescente. Elle veut profiter des vacances, pour exorciser le passé.
    C'est au camping dans lequel elle a vécu son dernier été avec ses parents que l'attend une lettre... de sa mère. Vivante ?

    Mon ressenti :

    Ce roman se déroule en Corse, sur deux périodes : été 1989 et été 2016. Clotilde a perdu ses parents et son frère, dans un accident automobile, sur une route en corniche en 1989. Elle avait 15 ans, campait avec ses parents, écrivait un journal qu'elle n'a jamais retrouvé et a été la seule survivante de l'accident.

    27 ans plus tard, elle revient pour la 1ère fois sur les lieux avec Franck, son mari, et Valentine, sa fille de 15 ans, campe au même endroit et retrouve ses grands-parents et ses anciens amis. Très vite d'étranges éléments surviennent : comme le vol de son portefeuille, la découverte d'une lettre signée de la main de sa mère, une table de petitèdéjeuner mise, et des confidences lui sont faites par les uns et les autres sur l'accident. Un personnage mystérieux lit son journal intime, désireux de l'empêcher d'enquêter.

    En 2016, Clotilde va découvrir de nombreux secrets bien cachés jusque-là, retrouver Natale, le pêcheur dont elle était tombée amoureuse.

    Michel Bussi nous tient en haleine, multiplie les fausses  pistes, accélère dans les derniers chapitres.

    J'ai apprécié les lieux, la presqu'île de La Revellata, au large de Calvi, et les personnages, notamment Cassanu, le papé de Clotilde, courageux et combattif. 

    C'est pour moi le meilleur roman de l'auteur, parmi ceux que j'ai lus.

    J'ai mis 4,5 sur 5, sur Babelio (moyenne des notes données par 3 942 lecteurs : 4,0 sur 5).

    Quelques extraits :

    - Il mime super bien le mérou ou ce genre de poisson qui a les yeux tout ronds.

    - Les doigts du pêcheur couraient sur son dos, pressés, infatigables, maladroits, tels des bébés qinruplés qui viendraient d'apprendre à marcher.


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  • J'ai trouvé ce roman, dans la "bibliothèque solidaire" installée dans le centre commercial Leclerc, sur le principe des boites à livres, et l'ai emprunté pour son auteur, dont j'ai lu la plupart des romans.

    Informations pratiques : Paru en 1999 chez Plon et aux éditions France Loisirs. 410 pages.

    4ème de couverture :

    Henri et Adam, émigrés trente ans plus tôt au bout du monde, prennent le vol Sydney-Paris le 19 décembre 1999. Henri, traité jadis comme un bon à rien par sa famille, avait choisi de fuir en Australie. Il revient en France, déterminé à éblouir ceux qui l'ont piétiné et, en utilisant sa fortune pour les faire souffrir, à prendre sa revanche. Adam, informaticien de haut niveau, a été dépossédé d'un programme qui lui aurait assuré la renommée et l'argent. Lui, il rentre à Paris pour s'offrir un séjour de grand luxe. La ville sera à lui pendant deux semaines. Henri va passer quelques jours dans une ancienne maison à Marly. Adam a réservé dans un palace. Or, à la suite d'un changement de place dans l'avion, leurs destins vont s'entrechoquer. Trois femmes se trouveront mêlées à leur sort. Liz - dix-huit ans, délicieuse et roublarde ; Clotilde - vingt-neuf ans ; Eliane, en pleine reconquête de sa vie à quarante-neuf ans. Rien ne leur résiste, et surtout pas les hommes. Une extraordinaire tension nourrit chaque seconde de ce récit, dont l'action psychologique et physique avance au rythme de notre temps. Ce roman est dédié à tous ceux dont on a pillé l'imagination, volé les idées, parfois même l'honneur, donc la dignité, pour un profit sinon pour un malin plaisir. Pourtant, il arrive de récupérer les objets et les rêves dérobés, si l'on a la chance de vivre plus longtemps que le voleur.

    Mon ressenti :

    Ce roman se déroule dans la seconde quinzaine de décembre 1999, juste avant le passage à l'an 2000.

    Adam Fournier, informaticien talentueux, vivant en Australie depuis 30 ans, s'assoit dans un avion entre Sydney et Paris à côté d'un homme de son âge qui lui ressemble, Henri Moret, homme d'affaires très riche et malhonnête, qui s'est approprié une de ses inventions. Henri boit beaucoup, prend des médicaments, est odieux. Leurs destins vont se trouver mêlés-emmêlés. L'un va mourir laissant à son épouse une assurance vie de 2 millions de dollars. Un détective entêté, Samuel Mann, embauché par la Compagnie d'assurance va tenter de démêler l'affaire et prouver que c'est une escroquerie

    Les personnages sont bien décrits. Il y a du suspense, des histoires de famille et c'est très prenant.

    J'ai été happée jusqu'à la dernière page, et là j'ai cherché -en vain- les pages suivantes, ou au moins l'annonce d'une suite, car ce n'est pas une fin, juste le passage à l'an 2000 à Las Vegas !

    Les personnages sont laissés en vrac, à la belle étoile, et le lecteur est abandonné, sur sa faim, sans savoir ce qu'il va advenir du héros, de son poursuivant et des femmes qui l'entourent.

    En cherchant sur le net, j'ai trouvé que ce roman était sorti l'année d'après, avec le même résumé, sous le titre "Complot de femmes", chez Fayard. Je ne comprends pas ce nouveau titre (ni le premier d'ailleurs). Il y a bien des femmes, roublardes, intéressées, manipulatrices, mais elles ne se connaissaient pas (sauf la mère et la fille) et n'ont rien comploté..

    Si quelqu'un peut m'éclairer...

    Quelques extraits :

    -  Le directeur pensa à sa soeur, une femme assez sévère et d'une vertu inattaquable, et à sa fille, avec ses mèches multicolores, toujours de bonne humeur, chaque année changeant de faculté. Actuellement, elle faisait sa sixième année d'une sixième variante d'histoire de l'art.

    - Bientôt ils se rangèrent près du flanc d'un avion que même un amateur n'aurait pas pris au sérieux. La passerelle n'était pas ajustée à la porte d'entrée de la carlingue, les marches en métal étaient cabossées, un membre d'équipage, assisté d'une hôtesse, semblait étudier, comme un mode d'emploi, un vieux volume dont les pages tenaient à peine ensemble.


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  • En 2022, j'ai eu un très gros coup de coeur pour "Tout le bleu du ciel" de Mélissa Da Costa.  puis en 2023 pour "Les femmes du bout du monde". 

    Il y a quelques jours j'ai emprunté à la médiathèque l'un de ses derniers romans : "La doublure". Ce n'est pas du feel good, mais un roman noir sur l'emprise psychologique.

    .

     

    Informations pratiques : Paru en octobre 2022 aux éditions "Albin Michel". 567 pages. 20,90 €.  

    La 4ème de couverture :

    Passion, faux-semblants, emprise... Qui manipule qui ?
    Une jeune femme fragile en quête d'un nouveau départ.
    Un couple magnétique et fascinant prêt à lui ouvrir les portes de son monde doré.
    Un trio pris au piège d'un jeu cruel et d'une dépendance fatale.
    Dans ce roman sombre et envoûtant, Mélissa da Costa explore, à travers l'histoire d'une passion toxique, la face obscure de l'âme humaine et les méandres du désir. Après les succès de "Tout le bleu du ciel" des "Lendemains" et de "Je revenais des autres", romans aux deux millions de lecteurs, elle révèle une nouvelle facette de son talent.

    Mon ressenti :

    Ce roman se déroule de nos jours, en Provence.

    Evie vivait à Marseille, et était en couple avec Jean, un marin peu présent, qui la laisse pour s'installer au Brésil. Sur le Vieux Port où elle cherche à se faire embaucher elle rencontre Pierre Manan, riche homme d'affaires, qui lui propose de travailler pour sa femme, Clara, artiste peintre à Saint-Paul de Vence. Elle sera logée et bien payée pour assister Clara, assurer son secrétariat. Clara, passionnée de romantisme noir, peint des toiles sombres et morbides, avec des scènes de viol, des morts, des charognes, des féminicides.

    Evie va devenir la doublure de Clara pour la représenter dans des expositions, des vernissages, des interviews. ,Mais très vite elle va être entraînée dans une spirale dangereuse par le couple, manipulée par Clara qui l'initie au romantisme noir et se sert d'elle, et sous l'emprise de Pierre, charmeur qui l'initie à la drogue. 

    Ce roman est addictif et difficile à lâcher une fois ouvert. Je me suis demandée jusqu'où le trio irait dans la destruction et la violence. 

    L'ambiance générale est noire, malsaine, oppressante, perverse, morbide.

    Les personnages sont bien brossés, mais aucun n'est attachant. Evie l'était, au début, mais elle sera contaminée par les deux autres et deviendra aussi perverse et diabolique qu'eux.

    J'ai mis 4 sur 5, sur Babelio (comme la moyenne des lecteurs).


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  • Pour la prochaine réunion du Comité de Lecteurs de la Médiathèque d'Arès, qui aura lieu en mars 2024, il y a plusieurs livres à lire dont celui-ci.

     

    Informations pratiques : roman de Joseph Inardona, paru en janvier 2024 aux éditions "Finitude". 214 pages. 21 €.

     

    La 4ème de couverture :

    Stella fait des miracles. Au sens propre. Elle guérit aveugles et paralytiques. Le Vatican est aux anges, imaginez donc, une sainte, une vraie, qui plus est américaine ! Le seul hic, le modus operandi : Stella guérit ceux avec qui elle fait l’amour, Stella est une prostituée.
    Pas très présentable, cette sainte-putain, aux yeux du Saint-Siège, alors qu’une sainte-martyre… Voilà un job parfait pour les affreux frères Bronsky, les tueurs à gage attitrés du Vatican. Mais Stella peut compter sur ses anges gardiens, un prêtre défroqué ancien Marines et un journaliste en quête du Pulitzer. S’engage alors une course-poursuite déjantée entre ce trio improbable et les impitoyables frères Bronsky, direction Las Vegas, la ville de tous les possibles.

     

    Mon ressenti :

    Ce roman se déroule de nos jours aux Etats-Unis.

    Stella est une jeune prostituée américaine qui se déplace en camping-car, à la suite de forains, dont son amie Santa Muerte, une voyante.. Elle accomplit des miracles en guérissant malades et paralytiques avec qui elle couche. La nouvelle se répand partout...

    Le Vatican, averti, veut en faire une sainte martyre et fait appel à une filière de tueurs. Un journaliste se lance aussi sur sa trace, espérant obtenir le prix Sulitzer, tandis qu'un prêtre, ancien marine, James Brown, va devenir son ange gardien. Et de nombreux malades tentent de la rencontrer pour u'elle les guérisse.

    Dans ce road-trip plein de rebondissements, Stella parcourt l'Amérique, pourchassée à la fois par ceux qui ont besoin d'elle, ceux qui voudraient l'éliminer et celui qui souhaite l'interviewer.

    Ce n'est pas une Sainte, mais c'est une belle personne, généreuse.

    J'ai apprécié les personnages déjantés de ce roman, notamment Stella, James Brown et Santa Muerte.

    J'ai mis 4,5 sur 5, sur Babelio (moyenne des notes données par 62 lecteurs : 4,1 sur 5).

    Quelques extraits :

    - La vieillesse est un nem, le passé tendre à l'intérieur de cette croûte qui est la peau.

    Ainsi, mathématiquement : si une personne emmerde six autres personnes qui, à leur tour, emmerdent six autres personnes (et ainsi de suite), on constate qu’au palier quatorze le nombre de gens impliqués dépasse la population mondiale.
    Donc : faire chier le monde est chose aisée.
    CQFD.


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  • J'ai trouvé ce roman, dans la "bibliothèque solidaire" installée dans le centre commercial Leclerc, sur le principe des boites à livres, et l'ai emprunté pour son auteur.  

    Informations pratiques : Paru en 2019 aux éditions du Seuil. 483 pages.

    4ème de couverture :

    1894. Accordeur surdoué à l'oreille absolue, le jeune Brodie Moncur, employé d'un vénérable fabricant de pianos à Édimbourg, accepte avec joie un poste important dans la filiale parisienne, fuyant ainsi l'ennui de la province et la hargne de son pasteur de père. Mais sa rencontre avec John Kilbarron, le " Liszt irlandais ", et la maîtresse de ce dernier, la soprano russe Lika Blum, dont il tombe fou amoureux, va changer inéluctablement le cours de son existence. Devenu indispensable au pianiste, il le suit de Paris à Saint-Pétersbourg, où sa liaison clandestine avec Lika est éventée par Malachi, le frère maléfique de Kilbarron.
    Dès lors convaincu d'être traqué, Brodie ne cessera d'errer et de courir d'un bout à l'autre de l'Europe – Nice, Genève, Trieste ou encore Vienne – avant de s'exiler dans les îles Andaman, au large des côtes indiennes, où se scellera son destin.
    Dans ce livre foisonnant et romantique en diable, le maestro William Boyd mêle la passion, la musique, l'Histoire à l'aube des bouleversements du XXe siècle, et entraîne le lecteur dans les coulisses fascinantes des acteurs méconnus et géniaux du monde de la musique.

    Mon ressenti :

    Ce roman se déroule de 1894 à 1906, aux quatre coins de l'Europe et dans les îles Andaman.

    Le personnage principal, Brodie Moncur, est un jeune Écossais, fils de pasteur, accordeur de pianos, très doué, capable de rendre les touches d'un piano « légères comme des plumes, des bulles de savon, des flocons de neige… ». Employé à Edimbourg par la maison Channon, fabriquant des pianos, il est envoyé à Paris par Ainsley Channon, le Directeur pour seconder son frère, Calder.

    Là-bas, Brodie aura du mal avec Calder, incapable et malhonnête. Pour développer l'affaire, Brodie a une idée : " Il faudrait qu'un pianiste célèbre joue sur un Channon pour tous ses concerts et récitals".

    C'est ainsi que Brodie va rencontrer John Kilbarron, pianiste Irlandais, sa maîtresse, Lika, soprano russe, et le frère de John, Malachi. Brodie va devenir très proche d'eux et les suivre dans leurs tournées. Il va tomber amoureux de Lika puis va découvrir qu'il a la tuberculose. Après un séjour en convalescence à Nice, Brodie suivra les Kilbarron et Lika à Saint-Petersbourg. La liaison de Brodie et Lika va être découverte par Malachi. Après un duel qui finit mal, les amants vont s'enfuir un peu partout en Europe, poursuivis par Malachi.

    Brodie est un personnage attachant, qui y voit mal, au propre comme au figuré, inventif, sensible, droit  et naïf. Au cours de sa courte vie, il sera plusieurs fois trahi.

    C'est bien écrit et prenant.

    J'ai découvert avec intérêt le métier d'accordeur de pianos.

    J'ai mis 4 sur 5, sur Babelio (note moyenne sur 267 notes : 3,6/5).


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