J'ai loué ce film de Robert Guédiguian sorti en novembre 2011 et j'ai adoré.

Le synopsis : Bien qu’ayant perdu son travail, Michel vit heureux avec Marie-Claire. Ces deux-là s’aiment depuis trente ans. Leurs enfants et leurs petits-enfants les comblent. Ils ont des amis très proches. Ils sont fiers de leurs combats syndicaux et politiques. Leurs consciences sont aussi transparentes que leurs regards. Ce bonheur va voler en éclats avec leur porte-fenêtre devant deux jeunes hommes armés et masqués qui les frappent, les attachent, leur arrachent leurs alliances, et s’enfuient avec leurs cartes de crédit… Leur désarroi sera d’autant plus violent lorsqu’ils apprennent que cette brutale agression a été organisée par l’un des jeunes ouvriers licenciés avec Michel.

Les acteurs principaux : Ariane Ascaride (Marie-Claire) et Jean-Pierre Darroussin (Michel), Gérard Méylan (Raoul) et Marilyne Canto (Denise)

Ce film a été inspiré par "Les pauvres gens" de Victor Hugo.

Mon ressenti : Les deux acteurs principaux sont excellents, dans leur rôle de gens ordinaires extraordinaires. Ces deux-là s'aiment, se comprennent à demi-mots et sont si bons qu'ils en sont contagieux. Leurs meilleurs amis, Raoul et Denise, se laissent contaminer.

Marie-Claire et Michel n'iront jamais contempler les neiges du Kilimandjaro mais ils offriront une vie de famille et un avenir possible à deux enfants abandonnés par leur mère.

C'est un film très réussi, sur la vraie vie, sans effets spéciaux, avec une belle dose d'humanisme, et de solidarité...

La fin est très belle, et l'on souhaite au jeune agresseur de prendre conscience de ses actes, de ceux de Michel et Marie-Claire et de se réinsérer grâce au soutien des ces gens bien, sur qui il s'est trompé.

Assise sur le canapé en train de bloguer, j'ai aperçu un superbe oiseau s'approchant du nid des tourterelles. L'occupant était là et il s'est envolé un peu plus loin, sur le tronc du grand chêne. Mon appareil photo était à côté, prêt à immortaliser les facéties des trois chats et par la vitre j'ai pris quelques clichés de mon visiteur au long bec.

Il s'agit d'une huppe fasciée, oiseau migrateur qui vient passer les beaux jours en France et repart en septembre vers l'Afrique où elle passe l'hiver.

                        J'aurais bien aimé la photographier davantage mais elle est repartie. Elle semblait à la recherche de brindilles et bouts de laine. Peut-être constuit-elle un nid plus loin ?

J'espère son retour...

 Quatre nouveaux blogs nous ont rejoints depuis la mi-mars : "le blog de améliorant notre vie", "Le blog de mouflon berbère", "le blog de zen fleur de lotus" et le blog de "Couleurs et traditions".

"le blog de améliorant notre vie" se présente ainsi : "Le but de mon blog c'est améliorer notre vie et la rendre plus heureuse"

Sur "Le blog de mouflon berbère",  vous trouverez "Des petits moments de bonheur ou d'émotions mis en photos..."

 "le blog de zen fleur de lotus" propose tous les jours une petite pensée positive pour être heureux.   

Patrick du blog "Couleurs et traditions" nous dit : "Ne passons pas à coté de choses essentielles dans la vie.... de petites choses pour un bien être, Votre communauté est en rapprochement avec le coté traditionnel que je vais développer dans mon jeune Blog ( 5 mois dèjà)".   

Je vous invite à découvrir ces quatre blogs (en cliquant sur leur nom), si vous ne les connaissez pas encore.

Dans un monde en crise il faut tâcher d'embellir au maximum notre vie et autant que possible celle des autres.
Nous ne pouvons pas rendre le monde meilleur mais nous pouvons être meilleurs dans le monde.

Notre communauté créée le 4 juillet 2009 compte aujourd'hui 291 membres et plus de 11 000 articles ont déjà été publiés (11 318). Merci à tous ceux et celles qui nous ont partager leurs billets !

Nous souhaitons la bienvenue à tous les blogueurs qui voudront nous rejoindre (blogs ayant déjà publié quelques articles, hors blogs adultes et blogs à seul caractère marchand).

Alors je vous attends : bienvenue à tous ceux qui viendront partager leurs trésors avec nous...

C'est un roman de Heidi W.Durrow que j'ai acheté il y a quelques semaines et fini de lire hier. Ce sont quelques mots écrits sur le bandeau qui m'ont décidée:

 "Dans la lignée de l'Attrape-coeur et de Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur" The denver post

"Durrow a le talent de faire surgir des trésors d'espoirs et de peurs en une seule phrase." The New York Times

"Durrow a élaboré une merveilleuse histoire moderne d'identité et de survie" The Washington Post

Ayant beaucoup apprécié "Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur" (le livre voyageur) j'ai demandé l'avis du libraire qui ne l'avait pas lu.

La 4ème de couverture :   A onze ans, Rachel Morse, fille d'une mère danoise et d'un père GI noir américain, voit sa vie basculer : un drame dont elle est la seule survivante lui arrache sa famille. Recueillie par sa grand-mère paternelle, une femme aussi aimante qu'intransigeante, Rachel découvre bientôt la difficulté d'être métisse dans une société qui donne trop d'importance à la couleur de peau.
Des voix se mêlent à son récit pour dévoiler la véritable nature de la tragédie qui s'est déroulée, un triste jour d'été, sur un toit de Chicago.
La plus vibrante d'entre elles est celle de Brick, un jeune voisin qui a assisté à sa chute et qui se retrouve, bien malgré lui, dépositaire du seul fragment de vérité susceptible de libérer Rachel des ombres de son passé. Heidi W.
Durrow signe ici l'histoire d'un être trop doué et trop démuni à la fois.
Dans ce roman d'apprentissage moderne et poétique, elle décrit l'envol d'un personnage inoubliable.

Mon ressenti : je ne me suis pas envolée avec Rachel. A part le fait qu'il s'agit d'enfants avec une vie difficile je ne vois aucun rapport avec "Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur".

C'est bien écrit mais les personnages sont assez inconsistants. L'histoire semble peu crédible : Rachel n'est pas vraiment traumatisée par sa chute du 9ème étage,  ni la perte de sa famille. Le mélange des voix, et des passages de journaux est ici déconcertant. Je ne suis pas arrivée à comprendre ce qui avait pu pousser Nella-la mère- à en arriver là, ni pourquoi le père n'avait pas cherché à revoir sa fille.

La fin rend déplaisant le personnage de Rachel...

Ce que j'ai aimé : sa bouteille bleue : "Dès que quelque chose commence à me faire mal, je l'enferme dans la bouteille imaginaire que je garde à l'intérieur. Elle est en verre bleu, avec un bouchon en liège. Mon estomac se serre et j'ai les yeux qui brûlent. Tout ça, je le mets à l'intérieur de la bouteille". Elle ne parle pas là du drame mais de coups de pieds donnés dans sa chaise par un autre écolier...

Attention : je n'ai pas dit "avec moi" et n'ai pas parlé de "7ème ciel"...

Hier soir j'ai lu dans la rubrique "Insolite" de Sud-Ouest ce petit article intitulé "L'ascenseur pour monter au ciel" :

Une firme Japonaise réfléchit à la construction d'un ascenseur capable d'emmener des passagers dans l'espace d'ici à 2050. L'entreprise qui achève actuellement le plus grand édifice du Japon (634 mètres de haut), envisage de créer un ascenseur de l'espace en tendant un câble en nanotubes de carbone, une structure matérielle 29 fois plus résistante que l'acier. La cabine se déplacerait grâce à cette tige géante de 96 000 km, le quart de la distance de la Terre à la Lune. Pour l'heure le projet n'est pas chiffré. 

Cet article m'ayant laissée perplexe j'ai cherché sur le net à en savoir un peu plus sur cet ascenseur de l'espace et j'ai trouvé d'autres projets intéressants, plus anciens , d'ascenseur cosmique (voir http://www.lepoint.fr/actualites-sciences-sante/2006-12-21/ascenseur-pour-le-septieme-ciel/919/0/108201 )...

Supposons que cet ascenseur soit construit et qu'il fonctionne.

Combien de milliers d'euros seriez vous prêts à payer pour partir dans l'espace, au milieu de nulle part ?

Car à moins que la cabine ne se décroche et devienne une capsule spatiale propulsée par la vitesse de montée il vous restera près de 300 000 kilomètres pour arriver jusqu'à la Lune... Et cà si tout fonctionne bien...

Si c'est pour vous faire une frayeur, prendre une bouffée d'adrénaline, vous pouvez essayer le saut à l'élastique(voir "Saut à l'élastique du viaduc de l'Isle-Jourdain") ou en parachute...

Moi, je ne suis pas claustrophobe, ne suis jamais restée coincée dans un ascenseur, mais l'expérience ne me tente pas, même si l'on m'offrait le prix de sa construction et un prince charmant dans la cabine...

Et vous ?