• Je vous ai souvent montré la plage de l'Aérium d'où nous partons pour nos balades en paddle ou en canoë. C'est une plage bordée de pins, au bord du Bassin d'Arcachon, où il fait bon pique-niquer, ou se reposer à l'ombre. 

    Les 2 photos suivantes ont été prises en 2023.

     

     

    Dimanche 14 avril, nous nous y sommes rendus pour la 1ère balade de l'année en canoë, avec mes petits-enfants : Alban (8 ans 1/2) et Victoire qui aura 6 ans demain.

    Je n'y étais pas revenue depuis les grandes marées de mars. (du dimanche 10 au mardi 12, il y a eu de gros coefficients de marée, et notamment 117 mardi 12 mars au matin).

    La mer a grignoté le sable, faisant apparaître les racines des pins qui bordent la plage, les fragilisant.

    Les pins de la plage de l'Aérium, à Arès, après les grandes marées...
    Les pins de la plage de l'Aérium, à Arès, après les grandes marées...
    Les pins de la plage de l'Aérium, à Arès, après les grandes marées...
    Les pins de la plage de l'Aérium, à Arès, après les grandes marées...
    Les pins de la plage de l'Aérium, à Arès, après les grandes marées...
    Les pins de la plage de l'Aérium, à Arès, après les grandes marées...

    Ce pin avait des racines dénudées, mais les grandes marées de mars ont intensifié le phénomène :

    Les pins de la plage de l'Aérium, à Arès, après les grandes marées...
    Les pins de la plage de l'Aérium, à Arès, après les grandes marées...
    Les pins de la plage de l'Aérium, à Arès, après les grandes marées...
    Les pins de la plage de l'Aérium, à Arès, après les grandes marées...

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  • J'ai emprunté ce roman, à la médiathèque, pour son titre, parmi les nouveautés.

    Informations pratiques : paru en 2023 aux éditions "Harper Collins". 431 pages. 20,90 €.

    La 4ème de couverture :

    Les destins entrelacés de trois femmes qui croient au pouvoir des livres pour triompher des moments les plus sombres de la Seconde Guerre mondiale. Berlin, 1933. Après le succès de son premier roman, l'écrivaine américaine Althea reçoit une invitation pour participer à un programme d'échange culturel en Allemagne. A la barre, un charismatique nouveau chancelier... Paris, 1936. Elle a peut-être fui Berlin pour Paris, mais Hannah découvre que la Ville Lumière n'est pas le refuge contre l'antisémitisme qu'elle pensait trouver.
    Tourmentée par le rôle qu'elle a joué dans la trahison qui a détruit sa famille, Hannah se consacre à son travail à la Bibliothèque allemande des livres brûlés. New York, 1944. Depuis que son mari a été tué en combattant les nazis, Vivian mène sa propre guerre : empêcher les tentatives d'un puissant sénateur de censurer les Armed Service Editions, des livres de poche qui sont expédiés par millions aux soldats à l'étranger.
    Leur combat commun contre la censure et la haine réunira ces trois inoubliables héroïnes dans un flot d'émotions et de poésie inouï. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Carole Delporte.

    Mon ressenti :

    Ce roman est passionnant mais il faut être attentif en le lisant, surtout au début, pour changer de pays et d'année, en suivant la vie des trois héroïnes. Althéa James est une écrivaine Américaine, invitée en 1933 en Allemagne, dans le cadre dun programme d'échange culturel financé par les nazis. Elle qui n'a jamais quitté le Maine part, heureuse, pour Berlin. Elle va soutenir le parti en place jusqu'à des rencontres qui vont ébranler ses certitudes, et surtout la nuit des autofdafés  à laquelle elle va assister.

    Hannah est belle, brillante, juive et cultivée. Elle vit à Paris en 1936 et se heurte à l'antisémitisme. Son frère, Adam, a été déporté. suite à une dénonciation. Elle travaille à la Bibliothèque Allemande des livres brûlés. Elle a fui  où elle fréquentait les cabarets et les lieux culturels.

    En 1944, à New-York, Vivian travaille pour le Conseil des livres en temps de guerre et interpelle le sénateur Taft qui a décidé de censurer certains livres envoyés aux soldats à l'étranger. Son mari est mort au combat et elle sait combien les livres envoyés aux militaires sont importants. Elle va tout faire pour empêcher cette censure.

    Ces trois femmes se sont croisées et heurtées au nazisme. Elles ont en commun leur amour des livres. L'auteur nous permet de découvrir leurs liens, à la manière d'un puzzle. Ce sont de belles personnes, entières et attachantes.

    J'ai beaucoup apprécié la fin qui m'a tiré quelques larmes.

    J'ai mis 5 sur 5, sur Babelio (note moyenne sur 92 notes : 3;7/5).

    Des extraits : 

    - Mon livre préféré ? répéta la bibliothécaire en se perchant sur le tabouret. Je crois que c'est comme le plus beau jour de ma vie. Vous pouvez en nommer un, mais ça ne signifie pas qu'il n'y en a pas des centaines d'autres tout aussi importants.

    - Et si j'ai retenu une leçon de mon séjour à Berlin, c'est celle-ci : s'en prendre aux livres, à la rationalité, à la connaissance, n'est pas une tempête dans un verre d'eau. C'est un canari mort dans une mine de charbon.

    - Elle ne regrettait plus de ne pas être une héroïne mais, grâce à ces petites actions, elle était convaincue de ne pas être non plus la plus méchante de l'histoire. Juste une personne qui s'efforçait de vivre de son mieux, sans faire de mal à qui ce soit.

    - Elle songea à des possibilités.

    A des fins heureuses qu'elle ne méritait peut-être pas.

    A des fins compliquées qu'elle méritait sans doute.

    Puis Hannah ouvrit la porte.


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  • Après le saut en parachute de Céline à La Teste, dimanche 7 avril, nous sommes allés déjeuner à Arcachon, en famille.

    Nous étions 8 : 5 adultes et 3 enfants et mon fils avait réservé une table dans un restaurant que nous ne connaissions pas : "Boulevard 88", bien noté sur le net. C'est un "restaurant au calme, à quelques pas du centre d'Arcachon et de la Plage, de style décontracté proposant vins et cuisine maison à base de produits locaux et de saison."

    Il n'y avait pas de menu. Nous avons choisi à la carte, plat et dessert.

    En plat nous sommes 3 à avoir choisi le "tournedos de magret de canard des Landes -sauce à l'orange -pommes de terre grenaille persillés - brochette de légumes".

    Et les deux autres adultes ont pris : "Poulpe grillé -sauce chien - légumes rôtis".

    Et pour les filles : deux tajines de poulet et un "filet de Saint-Pierre - écume de fumet de poissons -purée de pommes de terre au basilic".

    Alice (9 ans 1/2) a adoré le tajine. Valentine (bientôt 4 ans) a aimé le filet de lieu et adoré nos brochettes de légumes : maïs grillé et tomates.

    Et en dessert, nous avons choisi : tourtière de pommes et "Macaron -insert sorbet framboise - farndole de fruits rouges".

    Déjeuner à Arcachon; Boulevard 88...
    Déjeuner à Arcachon; Boulevard 88...

    Tout était délicieux et nous nous sommes régalés.


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  • Après le saut en parachute de Céline à La Teste, dimanche 7 avril, nous sommes allés déjeuner à Arcachon.

    En longeant la plage, j'ai aperçu une plante poussant dans un perré, au milieu de pierres bétonnées. Comment a-t-elle pu se développer ainsi, d'autant plus qu'elle doit être parfois copieusement arrosée d'eau salée ?

    Dans cet environnement hostile, cette plante devenue un petit arbre, bourgeonne et grandit.

    Une Bougresse qui pousse sur un perret, à Arcachon...
    Une Bougresse qui pousse sur un perret, à Arcachon...
    Une Bougresse qui pousse sur un perret, à Arcachon...
    Une Bougresse qui pousse sur un perret, à Arcachon...

    Cette plante d'une vivacité incroyable et dont je ne connais pas le nom, m'a rappelé La Bougresse, cette plante qui poussait dans notre jardin au Cap-Ferret, et que nous avions mis longtemps à exterminer.


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  • Lors de notre balade à Arcachon, vendredi 5 avril, nous nous sommes arrêtés au Port de La Teste et nous avons découvert cette statue en bois, baptisée "Spriralauport".

    Un panneau donne des explications sur cette oeuvre de Jean-Pierre Colin, réalisée en 2018.

     

    Cette sculpture a été réalisée pour l’association AUPORT,
    l’Association des Usagers du PORT,
    lors de la mise en place de son cheminement patrimonial.

    Cette vis sans fin symbolise le travail acharné et opiniâtre
    des ostréiculteurs (trices) et des travailleurs (euses) de la mer.
    Elle est aussi le symbole de la forêt usagère de la Teste,
    qui depuis plus de 500 ans, fournit le bois pour la construction
    des bateaux et des cabanes du port de la Teste de Buch.

    D’autres, plus poétiquement y verront un coquillage imaginaire,
    un escalier vers l’impossible ou un éventail à rêves.

    La Spiralauport, à La Teste...
    La Spiralauport, à La Teste...
    La Spiralauport, à La Teste...

    J'aime bien l'idée d'un escalier vers l'impossible, d'un éventail à rêves...

    Cette Spiralauport me fait penser aussi à une vague de bonheur, un plaisir infini.

    Et vous, à quoi vous fait-elle penser ?


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