• Pour ce 68ème Café Thé, je vous propose de vous mettre dans la peau d'un héros (ou d'une héroïne) de conte, de dessin animé ou pourquoi pas de roman et de nous faire rêver avec ce que vous feriez, en mots ou en images...;

     

    Les consignes : Ecrivez, rimez, dessinez, brodez, scrappez, chantez, délirez, faites ce que vous voulez... Faites nous rire ou pleurer...

     

    Que vous soyez blogueur ou pas, envoyez moi votre participation avant le 30 novembre 2015 à ecureuilbleu33@live.fr...

     

    Au plaisir de vous lire...


    7 commentaires
  • Pour ce 67ème Café Thé, je vous ai proposé de contempler cette photo prise dans un vignoble de Buzet (Lot-et-Garonne) et de nous raconter ce que vous voulez autour des vendanges, du raisin ou du vin...

    Participez au Café Thé n° 67 - La saison des vendanges...

    Les consignes étaient : Ecrivez, rimez, dessinez, brodez, scrappez, chantez, délirez, faites ce que vous voulez... Faites nous rire ou pleurer...

     

    Vous êtes 6 à avoir participé.

     

    Il s'agit maintenant de voter pour vos deux participations préférées, en utilisant le module de vote en bas à gauche, jusqu'au 30 novembre 2015.

     

     

    Participation n° 1 :

     

     

    La vigne...
     
    Grain bleu
    Dans tes feuilles d'or
    Grain bleu
    D'une région le trésor
    Ton noble destin
    Est la bouteille
    Et le verre à vin
    Une fois coupé de la treille...
     
    Tel un bon génie
    Tu libères tes parfums
    Et les gosiers ravis
    Te chantent dans les noces et festins...
     
    Raisin à en perdre la raison
    Raisin qui enivre
    Raisin d'une nation
    Raisin tout un poème, un livre
    Raisin plus qu'un mot
    Raisin une religion
    Raisin du mendigot
    De misère le compagnon...
    Raisin du vin
    Raisin divin
    Boire un petit coup c'est agréable
    Et nullement blâmable,
    Que le ciel pardonne l'homme
    De l'aimer ainsi, son péché après la pomme...

     

     

    Participation n° 2 :

     

    Vendanges du ciel.

     

     

    Le jour pointait et les rayons de soleil se levaient derrière la colline. L’odeur de la terre était présente grâce à la petite bruine de la veille, mais aucune trace de boue dans les allées. La vigne était tellement belle lorsque nous avions commencés à gravir les flancs de la colline. Les feuilles commençaient à blondir et les grappes violettes, lourdes de fruits, pendaient, prêtes à s’offrir.

    Alors le spectacle eut lieu : des hommes, des femmes, des enfants se penchaient, se pliaient et des chants montaient de partout.

    Le tendre soleil d’octobre jouait sur tous les visages, éclairait les rides, les joues et la joie fusait alentours, comme si la terre chantait.

    C’était hier, c’était avant, mais je garderais toujours ce doux parfum d’octobre et ce sentiment merveilleux de fraternité qui nous liait les uns aux autres.

     

     

    Participation n° 3 :

     

    La vigne de Buzet…

     

    Sous un ciel encore bleu

    Paré d‘un petit soleil,

    L’automne, ici et là,

    Sème l’or et le pourpre.

    Dans les vignes sur la colline

    Les grappes sous ses doigts,

    Rougissent de bonheur.

    C’est le préavis en couleurs

    De l’automne qui s’installe.

     

     

    Participation n° 4 :

    Octobre
     
    C'est la saison des vendanges
    Il est temps que l'on engrange
    C'est le moment des louanges
    Et d'une fête très étrange
     
    C'est l'époque du raisin
    Sortons donc les parchemins
    Et oublions les chagrins
    Vivent sorcières et diablotins
     
    C'est le temps de Création
    Le vin est une religion
    Potimarrons en coction
    Et champignons en potion
     
    Un bon feu de cheminée
    Un pot au feu mijoté
    Un verre de rouge mordoré
    L'automne est ma préférée

     

     

    Participation n° 5 :

     
    Je suis née dans les paysages de Champagne
    Entre coteaux charmants et plaine monotone
    Je suis née dans une ville dont les contours
    Forment en pétillant un bouchon de champagne
     
    Je suis partie dans la seule région de France
    Où il n’y a, il me semble, aucun cépage
    Mais où les yeux des gens pétillent
    Pour vous accueillir autour d’une bière
     
    Je suis descendue, comme on dit, dans le sud
    Celui des Pyrénées et du rugby, l’ouest du sud
    J’ai bu les vins du Languedoc et des Corbières
    Des côtes du Roussillon aux Costières de Nîmes
     
    Je suis remontée, comme on dit, dans le centre
    Où j’ai goûté, dans le sens premier du terme
    Les vins du Forez, ceux de la Loire
    Pas celle des châteaux mais de Saint-Etienne
     
    J’ai quitté la France et ses paysages vinicoles
    Pour le Maroc  où les français ont planté leurs cépages :
    Grenache, le Carignan, le Cinsault et l'Alicante
    De Berkane à Meknès, De Boulaouane à Benslimane.

     

     

    Participation n° 6 :

     

    Elle nous demande d'écrire des mots étranges à la saison des vendanges,

    de faire rimer champignon avec cucurbitacée ou bien citrouille avec feu de cheminée,
    de dessiner des feuilles de vigne comme autrefois à l'école, quand notre maître nous 
    emmenait en forêt pour une leçon de choses et d'automne. Elle nous autorise à broder
    autour du thème imposé ou à "scrapper" les ceps de vigne à volonté.
    On peut aussi chanter dit-elle :"A la faveur de l'automne" de Tété ou une chanson de 
    banquet digne de Dyonisos et de ses excès. Il est sûr que nous allons délirer, à boire 
    ainsi du bon vin rouge, blanc et rosé, vieilli en fût de chaîne et corsé. Et puis nous allons 
    bien rire, et puis nous allons pleurer mais c'est pour faire plaisir à 'Ecureuil bleu qui nous
    a seulement dit :"faites donc ce que vous voulez!" Et nous nous sommes
    exécutés.
     
     
     
    La saison des vendanges
    Votez pour vos deux participations préférées
    en cochant d'abord les cases devant celles-ci avant de cliquer sur Voter
    Participation n° 1
    Participation n° 2
    Participation n° 3
    Participation n° 4
    Participation n° 5
    Participation n° 6

    Résultats

     


    6 commentaires
  • Pour ce 66ème Café Thé, je vous ai proposé un thème sur la rentrée scolaire : racontez-nous un souvenir d'école, à votre façon, en mots ou en images... Vous pouvez l'avoir vécu en tant qu'élève, parent ou enseignant...

     

    Les consignes étaient : Ecrivez, rimez, dessinez, brodez, scrappez, chantez, délirez, faites ce que vous voulez...

     

    Vous êtes 9 à avoir participé et 45 à avoir voté.

     

    Vos votes ont désigné comme gagnantes Martine du blog "Quai des rimes" etLaura du "blog de Laura Vanel-Coytte"  avec 14 voix chacune, suivies de près parEnriqueta (12 voix), puis Petite Jeanne et Ecureuil bleu (10 voix chacune), Jill Bill,Lady Marianne et Lionel (9 voix chacun) et M'Annette (8 voix).

     

    Bravo aux gagnantes et à tous les participants et merci à tous ceux et celles qui ont voté !

     
    1ère ex-aequo) Martine du blog "Quai des rimes" :

    Après que nous ayons récité comme chaque matin le traditionnel « Notre père », l'institutrice s'assied sort de son cartable un paquet de copies. Elle les dépose sur son bureau et dit d'une voix froide : Je vais vous rendre vos rédactions « Racontez votre dernier Noël ». Comme à chaque fois, elle lit les écrits qui ont obtenu les meilleures notes. Après avoir lu 2 rédactions, elle me regarde d'un air hautain et sévère, s'empare de ma copie et débute sa lecture :

    « Le jour commence à poindre derrière les persiennes de métal rouillé, Je reste quelques minutes blottie bien au chaud sous la couverture écossaise, j'hésite quelques instants à quitter cette douce quiétude et affronter la fraîcheur matinale de la pièce mais je me souviens que c'est Noël aujourd'hui. Que vais-je avoir cette année ? Impatiente de découvrir mon cadeau. Cela fait plusieurs jours que je résiste à la grande envie de fouiller les placards du petit appartement. Je me lève et me dirige pieds nus sur le plancher froid vers la salle à manger. Au pied du sapin, je repère très vite mon paquet. Une boîte bien rigide recouverte d'un joli papier cadeau vert sur lequel des pères-noël sont imprimés. Je dénoue avec soin le ruban rouge, enlève le papier et découvre un coffre en bois clair vernis. Que peut-il contenir ? Je l'ouvre religieusement et découvre .... un microscope noir et de nombreuses lamelles de verre. Je n'ose pas y croire, me frotte les yeux. Serait-ce un rêve, On m'a offert le microscope dont je rêve depuis longtemps. Je me retourne, Papa se tient là derrière moi, me regarde comme à chaque fois avec tendresse et fierté. Je me précipite dans ses bras, l'embrasse. Je pose le coffret sur la table de la salle à manger et je sors le microscope. Que vais-je pouvoir observer. Papa va chercher une épingle, la nettoie avec de l'alcool et se pique le doigt, il dépose une goutte sur une lamelle de verre, l'étale et la recouvre d'une seconde lamelle. Il place le tout sous l'optique du microscope et me demande de regarder. Tout est flou, je règle la molette et soudain apparaissent de nombreuses cellules rondes grises et transparentes. C'est magique et merveilleux. Je prends conscience à ce moment là que nous sommes constitués de cellules et que chacune d'entre elle porte la vie.

    Je me souviendrai de ce matin la toute ma vie comme mon meilleur souvenir de Noël »

     

    Après avoir terminé la lecture, l'institutrice se lève de son bureau ma copie à la main emprunte l'allée centrale entre les pupitres et se dirige vers moi, elle jette la copie sur mon bureau en éructant :

     

    - "Mademoiselle, bien que cette rédaction soit très bien écrite et qu'il n'y ait aucune faute, vous aurez zéro car vous n'avez pas eu un microscope, vous avez menti par vanité"

     

    - "Je ne mens pas j'ai bien eu un microscope, je peux l'amener pour vous le prouver".

     

    - "Taisez vous immédiatement, vous devriez avoir honte, avouez que vous avez menti comment voulez vous que vos parents qui sont pauvres et qui ne peuvent payer votre scolarité puissent avoir les moyens de vous payer un microscope ? "

     

    Cette dernière phrase me transperce comme une blessure. Je ne sais quoi répondre à cette injuste humiliation publique. Toutes mes camarades me regardent, certaines avec un cruel air moqueur. Je ne pourrai même pas amener le microscope de peur qu'on réclame à mes parents de payer. Je préfère passer pour une menteuse. J'ai honte. Je retiens mes larmes mais je ne baisserai pas les yeux, Papa doit être fière de moi.

     

    1ère ex-aequo) Laura du "blog de Laura Vanel-Coytte":

    L’école du rêve
     
    "Vous me copierez deux cents fois cette phrase" dit le maître...
    Qui réveilla  brutalement Cannelle en plein cœur de son rêve.
    « Ca t’apprendra à rêver pendant que je parle ! »
    « Le rêve est pour la nuit, la journée pour l’école. »
    Se mit-elle à copier avec sa nature obéissante.
    Mais sa nature fantasque repartit dans un rêve,
    Réveil de son univers de phrases et de mots,
    Mots dits, maudits soient les contraintes
    De ma vie d’écolière qui me détourne
    De ma chaude bibliothèque
    Avec ses livres de voyages
    Et ses recueils de poèmes.

     

    3ème) Enriqueta du blog : "Les mots offerts comme destination de voyage" :

     

    Dans le cartable du temps qui passe
     
    Dans le cartable du temps qui passe
    Retrouver la rentrée des classes
    Mes deux premières meilleures amies
    Le porte-plume et les copies
    Les petits cahiers à carreaux
    Et le début de tous mes mots
    Peurs et angoisses par milliers
    L’encre noire et les encriers
    Ma blouse neuve et colorée
    Les billes et les jeux effrénés
    Naissance de ma timidité
    La cour de récré ombragée
    Et ma première maîtresse d’école
    Que j’admirai comme une folle.
     
     

    4ème ex-aequo) Petite Jeanne du blog : "Le blog de Petite Jeanne" :

     

    A mon l'école, régnait une grande discipline. L'instituteur, Mr Coste était seul pour jusqu'à cinquante-deux élèves avec toutes les classes de primaire plus trois classes de fin d'études pour les élèves de douze à quatorze ans; Quatorze ans était l’âge minimum obligatoire. Ainsi, avec cinquante-deux élèves répartis en huit classes, Mr Coste avait un travail énorme et pour préparer et corriger le tout, il devait travailler beaucoup plus de quarante heures par semaine.
    Il se faisait assister de sa femme pour surveiller les récréations, car très consciencieux, il profitait des récrés pour aider quelques élèves qui n'avaient pas bien compris ou surveiller ceux qui étaient punis. Car pour tenir tout ce petit monde, il était très sévère. Pleuvaient toutes sortes de punitions: -derrière le tableau -à genou derrière le tableau -les mains levées derrière le tableau... toutes sortes d'exercices suivant la faiblesse de l'élève, mais surtout des lignes: cinquante, cent, cinq cent et même mille lignes: oui, oui, je dis bien mille lignes. Il faut presque l'année pour finir une telle punition. C'était très rare mais il ne cédait pas et chaque semaine il fallait faire signer par les parents et par lui-même. Quelque fois, il annulait la fin mais pas avant d'avoir fait 70 ou 80% du travail. Pour ma part, ma plus grande punition a été: A toujours, je mettrais toujours un s. cinq cent fois. De toute ma vie, à toujours j'ai toujours mis un s. Il arrivait que les punitions soient injustes. Un jour il expliquait la chlorophylle et a demandé: « connaissez-vous des végétaux qui ne soient pas verts? » J'ai répondu: « oui! Chez moi il y a un arbre qui a les feuilles marron». Toute la classe c'est moquée de moi et j'ai reçu une grande punition car je ne connaissais pas le mot POURPRE, j'aurais dû dire: « il y a un noisetier pourpre. » 
     
     

    4ème ex-aequo) Brigitte - Ecureuil bleu :

     

    L'alerte incendie

    Je devais avoir 6 ou 7 ans. Mon instituteur était aussi mon père. C'était une classe unique, dans un petit village de campagne, avec une trentaine d'élèves du cours préparatoire au certificat d'études.

    Nous habitions juste au dessus des classes, mes parents, mon frère et ma soeur.

     

    Un matin, le maître s'est levé brusquement et a dit : "Il y a le feu. Il faut évacuer les locaux. Rangez vous en rang par deux et sortez tranquillement de la classe. Nous allons nous protéger sous le préau".

    J'ai obéi, et me suis rangée sagement, du moins dans la classe, mais dans l'entrée sur laquelle donnait l'escalier qui montait à notre appartement, j'ai voulu monter prévenir ma mère qui était là-haut.

    "Ce n'est pas la peine, a dit le maître-mon père. Sors avec les autres !".

    J'ai eu un moment de panique à l'idée qu'il ne voulait pas prévenir ma mère et qu'elle allait brûler.

    Mon frère et ma soeur étaient en maternelle, dans la seconde classe unique et je ne m'inquiétais pas pour eux puisqu'ils évacuaient aussi les locaux.

    "Maman, il y a le feu ! " ai-je crié.

    Ma mère est apparue en souriant, en haut de l'escalier, et mon père lui a dit "C'est un exercice d'alerte incendie..."

     

    6ème ex-aequo) Jill Bill du blog "Melting-pot" :

     
    Au temps du banc...
     
    Mais de mes années d'école
    Je n'ai rien gardé 
    Ce n'était que des paroles
    Pour gâcher l'été...
     
    L'aimer ou pas
    On y passe tous et toutes
    Restent les souvenirs
    De classe, le banc, le tablier
    Les amies, les punitions
    Les devoirs, les leçons
    Le temps de la récré
    Ah ne plus rien retenir
    Temps aimé sans aucun doute
    Et à la cantine là le repas...
     
    La punition, les cent lignes
    Je n'osais lui dire à mère
    Affaire
    Trop indigne...
    Le soir, sur l'oreiller,
    Ni vue ni connue, en pyjama,
    Lieu certes saugrenu,
    Eh, eh
    J'écrivais ne dois plus faire ceci cela... !
     
    Ouf, pas de signature parentale
    Ils n'en ont rien su
    Quand ça me tombait d'ssus
    J'évitais ainsi aussi la baffe, pas mal !
     
    6ème ex-aequo) Lady Marianne du blog "Chienne de vie" :
     

    Souvenirs de maternelle
    Mettre des cailloux dans mes semelles
    Pour jouer à la demoiselle
    A la récré de manière informelle
    Maman en mettait de façon occasionnelle
    D'où venait ce cérémoniel ?
    C'était imprimé dans ma petite cervelle
    Je devais ressembler à une petite sauterelle
    Avec ma meilleure copine cette gestuelle
    Longtemps après je m'en rappelle
    Les talons hauts je ne suis plus une inconditionnelle
    De par mes affections en talon plat je chancelle
    Du haut de mes trois ans coquetterie je décèle
    Doux souvenirs qui m'interpellent

     

    6ème ex-aequo) Lionel du blog "Les vieilles lettres" :

     

    Cinq cents lignes

     

    Je sais son nom, Bonin, cette vieille s-----e

    Qui giflait les enfants au cours élémentaire,
    Hurlant comme une folle et semant la terreur
    Dans l’âme des petits ; qui pissaient dans leurs lits,
     
    La nuit, de peur du lendemain et de ses cris.
    Moi qui étais si sage et si plein de candeur
    Qu’avais-je fait, grand dieu, pour braver sa colère ?
    Empoignant mes cheveux et, galope, galope,
     
    Les calottes pleuvaient, cavales sur mes joues.
    « Cinq cents lignes, cinq cents ! Pour demain, entends-tu ! »
    La tête me sonnait comme dans un beffroi,
    À deux pas de chez moi, j’en sanglotais encor.
     
    Dans le cahier ligné, crispé sur mon effort,
    Je commençais ma peine, comptant avec effroi
    Les pages qu’il faudrait et tout ce temps perdu
    Et ma main douloureuse, et mes paupières floues.
     
    Quand mon père est rentré au cœur de ce désastre
    J’étais près de cinquante, il dit « Ca suffira ! »
    Et fronçant le sourcil « Je t’accompagnerai,
    Demain, on verra ça ! » Mon souvenir s’arrête
     
    Au ciel de cet édit. Leur mains dessus nos têtes
    Ils furent notre abri et sont morts désormais,
    Parents qui nous juchaient si haut dedans leur bras
    Que nos regrets, parfois, recherchent tel un astre.

     

     
    9ème) M'Annette du blog "Scrap avec Annette" :
     
    La rentrée
    s'est faite en douceur.
    Bien sûr, il y eut des pleurs,
    Des "maman, reviens",
    Pleurés au creux des mains,
    des larmes déboulées
    sur des joues dépitées,
    des genoux écorchés,
    des doudous égarés...
    Et en fin de journée,
    dans une main crispée,
    un papier chiffonné:
    "Demain pour le goûter,
    les 6 ans de Salomé"

    4 commentaires
  • J'ai lu cette information dans la rubrique "Insolite" du journal Sud-Ouest.

    ​Un randonneur a découvert dans les montagnes Norvégiennene une épée viking vieille d'environ 1 200 ans, sous des pierres, dans un très bon état de conservation. Cette épée en fer doit son bon état de conservation aux températures qui sont négatives au moins 6 mois dans l'année dans ces montagnes.

    Le réchauffement climatique et la fonte des neiges font ainsi parfois des heureux parmi les archéologues.

     

     

    Cette découverte permettra sans doute d'en apprendre un peu plus sur la fabrication des armes du temps des vikings. Elle aurait sans doute beaucoup d'histoires à raconter, sans doute effrayantes...

    Une épée viking de 1 200 ans émerge des glaces en Norvège...
    Une épée viking de 1 200 ans émerge des glaces en Norvège...

    Cette épée viking m'a rappelé l'épée plantée dans le rocher, à Rocamadour, au dessus des sanctuaires.

    Selon la légende il s'agirait de Durandal, l'épée de Roland.... Le neveu de Charlemagne, acculé au col de Roncevaux par les Sarrazins n'aurait eu le temps avant de mourir que de lancer son épée dans les airs, pour qu'elle ne tombe pas entre leurs mains. Celle-ci serait allée se ficher sur le rocher de Notre-Dame de Rocamadour, à des centaines de kms...


    4 commentaires
  • J'applique cette citation du poète et écrivain Nicolas Boileau, aussi bien pour mes travaux d'aiguille, où il m'arrive souvent de défaire un morceau entier, si je m'aperçois que je me suis trompée, que pour mes aquarelles lorsque je ne suis pas satisfaite du résultat obtenu.

    Le papier lanavanguard dont je vous parle depuis quelques temps permet de laver son aquarelle, en partie ou en entier, et de recommencer.

    J'ai peint un petit bois, en suivant le pas à pas trouvé sur un magazine de peinture.

    Le résultat me plaisait mais j'ai rajouté des rais de lumière entre les arbres et c'est devenu très vilain.

    Je l'ai lavé et j'ai recommencé. Et j'ai refait la même bêtise, avec les rais de lumière :

    Cent fois sur le métier, remettez votre ouvrage...

    J'ai lavé une seconde fois le papier, et j'ai recommencé

    Cent fois sur le métier, remettez votre ouvrage...
    Cent fois sur le métier, remettez votre ouvrage...

    Je n'ai pas tenté les rais de lumière, et je ne suis pas très satisfaite du résultat, mais je m'arrête là.

    Bien sûr je recommencerai à peindre ce petit bois qui me plait beaucoup, mais sur une nouvelle feuille...

     

    Autres aquarelles réalisées sur ce papier lanavanguard : "falaises normandes", "pause à l'ombre d'un olivier", "oiseaux", "sous-bois", "mer démontée".

     

     

    Publié dans la communauté gérée par Lady Marianne : "Le tableau du samedi"... 

     

     


    4 commentaires