• J'ai découvert cette information dans la rubrique "Insolite" du journal Sud-Ouest.

    Le mode de déplacement des lamproies pourrait révolutionner la conception des sous-marins, selon une étude de l'Université Américaine Stanford.

    Les lamproies, comme les méduses aspirent l'eau vers elles pour avancer au lieu de pousser contre l'eau derrière. Ce mécanisme appliqué aux sous-marins leur permettrait de se déplacer avec une efficacité énergétique sans précédent.

     

    Je trouve intéressant d'imiter la nature, mais j'ai du mal à imaginer un sous-marin aspirant l'eau pour avancer. Aspirer, oui, mais ensuite ? Que faire de l'eau ?

     

    En fait il faudrait que j'apprivoise une lamproie et l'emmène à la piscine pour pouvoir l'observer. Que fait-elle de l'eau qu'elle aspire ? 

     

    Habituellement les lamproies n'intéressent que les cuisiniers et les gastronautes...

    Recette de la lamproie à la Bordelaise sur le blog "Papilles et pupilles".

     

    Photo prise sur le blog Papilles et pupilles

    Photo prise sur le blog Papilles et pupilles

    Sur le blog où j'ai trouvé la recette de la lamproie à la Bordelaise, il y avait cette photo d'une gueule de lamproie. Ce poisson mi serpent, mi anguille n'est guère engageant et je vais renoncer à l'emmener à la piscine...

    Je continuerai à nager normalement, en poussant plutôt qu'en aspirant. C'est plus prudent : je risquerais de me noyer...


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  • En avril 2015, je vous ai parlé de You, le phoque qui aimait le surf et le Bassin d'Arcachon.

    En juillet dernier, il a été capturé et envoyé au Centre Océanopolis de Brest, car il devenait dangereux en raison de son poids (100 kgs) et de son attirance pour les humains.

    A Brest il a été réhabitué progressivement aux siens : plus de câlins, plus de contacts humains.

    Fin octobre il a été équipé d'une balise GPS pour permettre sa surveillance et relâché dans une colonie de phoques en mer d'Iroise, au large d'Ouessant.

    Photo parue sur Ouest-France

    Photo parue sur Ouest-France

    Mais You a la bougeotte et depuis il a beaucoup circulé. Il a été localisé vers Ouessant, puis Perros-Guirec, Bréhat, les îles Chausey, Jersey.

    Il a inquiété ceux qui le suivent sur leurs écrans en cherchant à nouveau le contact humain avec surfeurs et véliplanchistes, mais revenu vers Molène, et la colonie de phoques il semble s'adapter.

    Il devrait oublier les humains et les humains l'oublier car la balise va tomber avec sa mue hivernale...


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  • Alors que nous revenons progressivement à un mode de recyclage et réparation après la folie consumériste de ces quarante dernières années, certains petits métiers recommencent à se développer.

    Ainsi les cordonniers qui sont devenus assez rares (17 à Bordeaux) croulent sous les commandes et embauchent des apprentis pour transmettre leur savoir-faire.

    Du moins ceux qui ont su s'adapter aux nouveaux matériaux : caoutchouc ou plastique et acceptent de tout réparer.

    Le bouche-à-oreille fonctionne et les bons cordonniers sont fort sollicités.

    Le temps change en leur faveur.

    Pour devenir cordonnier il existe des CAP, des formations professionnelles qualifiantes, un brevet technique, mais il faut surtout apprendre en pratiquant auprès d'un cordonnier...

     

    La chanson "Le petit cordonnier" a mon âge :


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  • Philippe Coat, chirurgien dentiste à Bordeaux a inventé le "machouyou" pour que les enfants de 2 à 6 ans arrêtent de sucer leur pouce ou la sucette.

     

    Il explique : "A 2 ans les 20 dents de lait sont sorties. L'enfant passe à une alimentation dure, la mastication. mais il doit aussi cesser de sucer le pouce ou la tétine, de préférence avant 6 ans et la sortie des dents définitives".

     

    L'enfant doit passer de la déglutition primaire à la déglutition secondaire.

     

    Le dentiste continue : "2000 fois par jour on avale notre salive. C'est la déglutition. Elle est primordiale : c'est le seul moment de la journée où les dents se touchent et se remettent en place. Or si l'enfant tête encore, la langue s'interpose entre les dents du haut et du bas quand il déglutit : les dents sont alors poussées en avant et, souvent, la mâchoire, elle, part en arrière".


    Ce mauvais positionnement de la langue dans la bouche peut avoir d'autres conséquences, en plus des problèmes dentaires qui nécessiteront des soins d'orthodontie : incidences sur la respiration : problèmes d'ORL, de sommeil, troubles digestifs et même parfois déséquilibre postural.

    Philippe Coat a eu l'idée de créer un masticateur première dentition, qui permet à l'enfant de repositionner sa langue et l'aide à passer de la succion à la mastication et de la respiration buccale àla respiration nasale.

    Avec un prothésiste dentaire marseillais il a créé le machouyou, en silicone alimentaire, semblable à une tête de lapin orange.

     

     

    Miss Brossette est une petite brosse à dent en silicone qui se met sur le doigt et est bien utile à partir de 2 mois. Elle pourra aussi servir pour les adultes qui ont des gingivites.

    Dès les premières poussées dentaires, elle sert à masser la gencive de bébé, puis pour le nettoyage des dents de lait. Elle servira ensuite à l’apprentissage du brossage.

     

    Je tiens à saluer ces innovations Françaises et fabriquées en France. Le machouyou vaut 15 et la brossette 5 €.  Ils sont commercialisés sur le site du machouyou et dans de plus en plus de pharmacies.

    J'en, parlerai à mes enfants pour Alice et Alban.

     

    Source : article d'Aude Ferbos pour le journal Sud-Ouest

    Pour en savoir plus sur le machouyou et Miss Brossette

     

    Machouyou et miss Brossette pris sur le site du Machouyou

    Machouyou et miss Brossette pris sur le site du Machouyou


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  • Un film rafraîchissant : "Comme un avion"...

    Ce film de Bruno Podalydés est sorti au cinéma en juin 2015. Je l'ai loué le week-end dernier.

     

    Le synopsis : Michel, la cinquantaine, est infographiste. Passionné par l'aéropostale, il se rêve en Jean Mermoz quand il prend son scooter. Et pourtant, lui‐même n’a jamais piloté d’avion…

    Un jour, Michel tombe en arrêt devant des photos de kayak : on dirait le fuselage d’un avion. C'est le coup de foudre. En cachette de sa femme, Rachelle, il achète un kayak à monter soi‐même et tout le matériel qui va avec. Michel pagaie des heures sur son toit, rêve de grandes traversées en solitaire mais ne se décide pas à le mettre à l'eau. Rachelle découvre tout son attirail et le pousse alors à larguer les amarres.

    Michel part enfin sur une jolie rivière inconnue. Il fait une première escale et découvre une guinguette installée le long de la rive. C’est ainsi qu’il fait la connaissance de la patronne Laetitia, de la jeune serveuse Mila, et de leurs clients ‐ dont la principale occupation est de bricoler sous les arbres et boire de l’absinthe. Michel sympathise avec tout ce petit monde, installe sa tente pour une nuit près de la buvette et, le lendemain, a finalement beaucoup de mal à quitter les lieux…

     

    Les acteurs : Pour la première fois Bruno Podalydés s'est donné le premier rôle dans un de ses films : celui de Michel. Rachelle est jouée par Sandrine Kiberlain et Laetitia par Agnès Jaoui. 

     

    Mon ressenti : J'ai apprécié l'histoire amusante de ce grand rêveur qui voudrait changer de vie et voler, avant de découvrir par hasard - en cherchant un palindrome- le mot "kayak" et la ressemblance de ce bateau avec le fuselage d'un avion.

    J'ai beaucoup ri parce que je me suis reconnue un peu dans le héros quand il part en expédition avec tout son matériel solaire. Cela m'a rappelé nos sorties en canoë, avec mon frère.

    L'épisode de la tente qui se lance en l"air et s'ouvre en une seconde mais quasiment impossible à refermer m'a également rappelé des souvenirs.

    La grande expédition dont il rêvait est semée d'embûches...


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