• Les bonnes nouvelles arrivent parfois. Dans les livres comme dans la vie. Ne manquez pas : "Quelqu'un pour qui trembler" de Gilles Legardinier

    "Les bonnes nouvelles arrivent parfois. Dans les livres comme dans la vie".

    Voici les deux dernières phrases du dernier livre de Gilles Legardinier "Quelqu'un pour qui trembler"

    Les livres débordent de ma Pile de livres A Lire, mais en allant chercher une idée de cadeau d'anniversaire pour mon frère, je suis tombée sur le nouveau roman de cet auteur que j'adore et je n'ai pas résisté.

    Je l'ai dévoré en quelques jours, riant et pleurant toute seule parfois.

     

    Infos pratiques : Editions Fleuve, 428 pages, 18,90 €.

     

    La 4ème de couverture :

    Pour soigner ceux que l’on oublie trop souvent, Thomas a vécu des années dans un village perdu en Inde. Lorsqu’il apprend que la femme qu’il a autrefois quittée a eu une fille de lui, ses certitudes vacillent, et il rentre.

    Il lui a donné la vie, mais il a moins fait pour elle que pour n’importe quel inconnu. Est-il possible d’être un père quand on arrive si tard ? Comment vit-on dans un monde dont on ne connaît plus les codes ? Pour approcher celle qui est désormais une jeune femme et dont il ne sait rien, secrètement, maladroitement, Thomas va devoir tout apprendre, avec l’aide de ceux que le destin placera sur sa route.

    Voici la réjouissante histoire de ce que nous sommes capables de réussir ou de rater au nom de la seule chose qui compte dans nos vies.

     

    Mon ressenti : Je me sens chez moi dans les romans de Gilles Legardinier. J'entre dans son univers, découvre avec ravissement ses personnages, devenant tantôt l'un, tantôt l'autre, vivant leur vie à la fois proche et différente de la mienne. J'ai ri de leurs délires et pleuré de leurs chagrins.

    J'étais tombée amoureuse du majordome Anglais, Andrew Blake, dans "Complètement cramé".

    Là j'aurais aimé être Pauline dans les yeux de Thomas et Thomas dans les yeux de Pauline.

    Je sors de là, amusée, sourire aux lèvres, revigorée, persuadée que mon téléphone va sonner et que quelqu'un va m'appeler, que ce sera le coup de foudre réciproque. Ou bien que je vais recevoir une visite ou un mail qui changera ma vie...

    L'auteur présente les trois Hum qui me sont chers : "Humanité, "Humour" et "Humilité". Il aime ses personnages, humains et animaux et nous les fait aimer. Ses personnages sont prêts à tout, par amour ou pour défendre ou aider un ami, comme des adolescents, quel que soit leur âge.

    Plus j'ai progressé dans le livre, plus je m'y suis sentie bien, au milieu de cette "maison de retraite" peu ordinaire, où Thomas le docteur et Pauline, l'infirmière conjuguent leurs efforts, pour améliorer la vie de chacun, en tirant le meilleur d'eux, si différents. Mais il y a aussi Théo, l'enfant, Emma et Romain, le jeune couple, Michaël à la voix prodigieuse, Attila son chien et la petite famille de chats...

    Je prêterai ce livre à mon fils aîné, Julien, et sa compagne qui sont devenus "parents" le 8 octobre...

     

    Des extraits :

    - "Au toucher, la main de M. Ferreira était encore chaude. Chantal se sentit rassurée. Tant qu'il y a du chauffage, c'est que quelqu'un habite encore dans le corps. Les gens qui s'en vont coupent la chaudière."

    - "Il y eut brusquement un nouveau lâcher d'émotions dans l'esprit de Thomas. Cette fois, même si quelques-unes galopaient encore, beaucoup grimpaient et se balançaient aux arbres pendant que d'autres pondaient des oeufs et creusaient des terriers en poussant des cris ridicules."

    - "Elle lui fit un clin d'oeil. Le cerveau de Thomas se transforma à nouveau instantanément en zoo. Certaines émotions tombèrent des arbres, d'autres cherchaient des puces aux rayons de soleil, et plusieurs d'entre elles plongèrent de très haut alors qu'il n'avait pas d'eau"

     

    Et puis il y a la surprise, que nous réserve Gilles Legardinier, mais je vous en dirai plus prochainement...

     

    Autres livres du même auteur : "Demain, j'arrête", "Complètement cramé",  "Et soudain tout change"


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  • Samedi, il y avait du soleil, et pour la première fois depuis que j'ai été opérée, je suis allée me promener sur la presqu'île du Cap-Ferret, entre midi et deux heures.

    Je m'étais bien couverte car il y avait du vent. Il faisait 15° et il y avait beaucoup de promeneurs.

    Certains restaurants étaient bondés et il y avait quelques personnes dans les rares cabanes de dégustation d'huîtres encore ouvertes.

    A La Conche, face à la Dune du Pyla, j'ai admiré un solanum encore en fleurs. Le coeur jaune de la fleur tranche sur le bleu mauve des pétales.

     

    Petites fleurs sur la presqu'île du Cap-Ferret...
    Petites fleurs sur la presqu'île du Cap-Ferret...
    Petites fleurs sur la presqu'île du Cap-Ferret...

    De l'autre côté de la rue, j'ai admiré un arbousier en fleurs, avec ses mini clochettes d'un rose pâle, et ses fruits : petites boules rouges, comestibles.

    Je n'en mange plus depuis que j'ai été malade après en avoir dégusté quelques unes, ramassées sur un arbousier sur la voie publique. 


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  • Un livre coup de coeur : "L'oiseau du Bon Dieu" de James Mc Bride...

    Lorsque j'ai été hospitalisée mon frère est venu me voir et m'a offert un livre dont je n'avais jamais entendu parler : "L'oiseau du Bon Dieu" de James Mc Bride.

    Infos pratiques : 438 pages, prix : 24,80 €

    La 4ème de couverture : En 1856, Henry Shackleford, douze ans, traîne avec insouciance sa condition de jeune esclave noir. Jusqu'à ce que le légendaire abolitionniste John Brown débarque en ville avec sa bande de renégats. Henry se retrouve alors libéré malgré lui et embarqué à la suite de ce chef illuminé qui le prend pour une fille. Affublé d'une robe et d'un bonnet, le jeune garçon sera brinquebalé des forêts où campent les révoltés aux salons des philanthropes en passant par les bordels de l'Ouest, traversant quelques-unes des heures les plus marquantes du XIXe siècle américain.
    Dans cette épopée romanesque inventive et désopilante, récompensée par le prestigieux National Book Award en 2013, James McBride revisite avec un humour féroce et une verve truculente l'Histoire de son pays et de l'un de ses héros les plus méconnus. 

    Mon ressenti : J'ai beaucoup aimé les personnages principaux de ce roman : Le narrateur, Henry surnommé : "L'échalote" et "Le Vieux", John Brown, illuminé, prêt à tout pour sortir les noirs de l'esclavage, même si c'est malgré eux.

    L'auteur nous fait découvrir une partie de l'Histoire Américaine à travers l'oeil d'un jeune garçon noir qui n'a aucune envie de se battre, même pour sa liberté, et qui s'attache au Vieux, au fil des jours et des kilomètres parcourus à ses côtés.

    C'est original, divertissant et "profondément humain" comme le souligne le Washington Post. John Brown (1800-1859) a vraiment été un abolitionniste qui a combattu pour libérer les noirs de l'esclavage et a été pendu 2 ans avant que débute la Guerre de Sécession


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  • Dans le même catalogue de jouets de 120 pages où j'ai trouvé des maisons hors de prix et -horreur- des armes jouets, j'ai aussi découvert ce nounours câlin étonnant.

    Pour écouter ce que vous avez envie d'entendre...

    Contrairement à la préconisation du catalogue "dès 18 mois", je crois que ce Magicâlin s'adresse à un public beaucoup plus large, notamment de personnes vivant seules.

     

    Vous appuyez sur son ventre et il s'illumine : intéressant si vous faites un cauchemar, ou si vous avez besoin de vous lever la nuit...

     

    Vous appuyez sur sa main gauche : il enregistre ce que vous dites. Et pas d'importance si vous ne reconnaissez toujours pas votre droite de votre gauche : un micro dessiné sur sa paume vous aidera.

     

    Vous appuyez sur sa main droite et vous réécoutez le message...

     

    Exemples :

    Vous enregistrez le matin :"Tu es la plus belle pour aller danser" ou "Tu as bien travaillé aujourd'hui" et le soir vous serrez la main droite du nounours et ça vous remonte le moral...

     

    Ou bien vous enregistrez la voix de l'être aimé (il faut lui dicter le texte) et vous la réécoutez chaque fois qu'il est absent...

     

    Ou celle de vos petits-enfants que vous ne voyez pas aussi souvent que vous le souhaiteriez et quand vous avez un petit coup de mou, hop ! Patte droite du nounours et c'est le bonheur assuré...


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  • J'ai feuilleté le premier catalogue de jouets reçu qui fait 120 pages, .

    Et je suis sidérée.

    Même en 2015 où l'on prône partout l'égalité des sexes et promeut la mixité, i'on trouve encore une classification des jouets en fonction du sexe de l'enfant, avec toujours :

    - les jouets pour garçons sur fond bleu : lego city, voitures, camions, hélicoptères pour les garçons

    - les jouets pour filles sur fond rose : lego friends, poupées, poussettes, cuisines, appareils ménagers pour les filles...

    Mais le pire c'est qu'il y a des armes jouets à la fois sur les pages pour les garçons et sur les pages pour les filles : fusils automatiques, pistolets, arcs et arbalètes, qui tirent des projectiles en plastiques, dont l'un à plus de 27 mètres !

     

    Comment peut-on encore vendre des armes-jouets sur un catalogue de Noël ?
    Comment peut-on encore vendre des armes-jouets sur un catalogue de Noël ?

    Ces armes-jouets sont annoncées "Dès 8 ans", mais les jeunes qui les manient sur les photos sont plutôt des ados.

    Différences entre les armes pour les deux sexes :

    - pour les garçons il y a une double page consacrée aux armes et pour les filles une seule

    - pour les filles ce sont plutôt des arcs et arbalètes et la portée des projectiles n'est pas précisée

    - pour les filles, il y a un plus sur la plupart des armes : un "bracelet à breloques détachable".

     

    Comment peut-on encore vendre des armes même factices sur des catalogues de jouets et en plus pour Noël, alors qu'il y a la guerre dans de nombreux coins du monde, des attentats, des tueries ?


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