La 4ème de couverture :

Adam et Christine se croisent une nuit sur le Ha'penny Bridge à Dublin. Lui, désespéré, s'apprête à sauter du pont. Elle, en plein divorce, lui fait une offre incroyable : lui prouver en quelques jours que la vie vaut la peine d'être vécue. Malgré sa détermination, elle sait que le défi sera difficile à relever. Dans cette course contre la montre, s'enchaînent aventures romantiques et improbables balades nocturnes. Petit à petit, Christine s'aperçoit qu'Adam reprend bel et bien goût à la vie, et ce n'est pas sa seule découverte...

Mon ressenti :

J'ai adoré les personnages de ce roman, tous très attachants : surtout Christine, la narratrice, toujours prête à aider son prochain, avec ses manuels de mieux-vivre qui commencent tous par "Comment faire pour que..."

mais aussi Adam, rejeté par son père, trompé par celle qu'il voulait épouser et candidat au suicide,

Maria, l'ex petite amie d'Adam,

Maguire, le flic qui aboit...

C'est un peu "à l'eau de rose" diront certains, mais bien agréable à lire pour se changer les idées.

Le dimanche, quand j'ai préparé ma valise pour entrer à la clinique je voulais y mettre ma veste fétiche, une veste bleu marine que je mettais quand je passais mes examens et qui me portait chance. J'ai toujours gardé cette veste, mais je ne l'ai pas retrouvée.

Heureusement j'avais une jolie pochette, offerte par mes copines de bureau, Edith et Véro, le vendredi à 14h00.

J'ai découvert à l'intérieur 4 magazines pour me donner du courage : "Voici" et "Gala", pour en apprendre plus sur malheurs et bonheurs des célébrités, "Plaisirs de peindre" pour me donner des idées d'aquarelle et "Multi jeux" pour me distraire.

- Tu nous feras un debriefing, a dit Edith en riant...

Je les ai remerciées pour cette gentille attention, et j'ai promis de leur faire un rapport détaillé sur mes lectures de "Voici" et "Gala" que je lis d'habitude chez le coiffeur...

Le mardi matin j'ai ajouté deux livres dans la pochette, un magazine de mots croisés et je suis partie à la clinique avec ma valise et ma pochette magique.

En attendant dans ma chambre, j'ai feuilleté Voici et Gala.

Il y avait un article dans chacun des magazines sur Céline Dion qui se prépare à la mort de son mari.

Dans Voici j'ai trouvé une double page sur Jean Dujardin et sa compagne qui attendent un heureux événement, sur les parents de Kate Middleton qui divorcent...

Dans Gala j'ai admiré les petits princes de Monaco...

Ne m'intéressant pas aux "people" je ne connaissais pas la plupart des artistes, chanteurs ou comédiens, dont parlaient les autres articles.

Les 2/3 de ces deux magazines sont occupés par des pages de pub : mode, beauté, mariage et des horoscopes...

Léger et aussitôt oublié, juste ce qu'il faut avant de se faire opérer...

"Plaisirs de peindre" et "Multi jeux" vont accompagner ma convalescence...

Merci les copines pour cette pochette qui m'a bien accompagnée !

Ayant de nombreuses figues un peu mûres apportées par mon frère j'ai réalisé cette recette de cake trouvée sur le site Marmiton.org

Pour 8 personnes, il faut :

- 3 oeufs
- 150 g de farine
- 1 sachet de levure
- 15 cl de lait

- 10 cl d'huile de tournesol

- sel et poivre

- 100 g de gruyère râpé
- 200 g de figues fraîches
- 100 g de jambon cru

Dans un saladier battez les oeufs, la farine, la levure, le sel et le poivre.

Ajouter le lait et mélangez bien, pour obtenir une préparation lisse.

Ajoutez le gruyère râpé et mélangez bien.

Ajoutez les figues et le jambon coupés en morceaux. Mélangez bien.

Beurrez un moule à cake, versez la préparation. Laissez reposer 15 minutes (le temps du préchauffage du four). Faites cuir au four à 180° (th 6) pendant 45 minutes.

Laisser refroidir avant de démouler.

Le cake est bon tiède mais encore meilleur froid.

Choisissez des figues bien parfumées. Vous pouvez rajouter des dés de jambon blanc ou des petits cubes de féta.

Ayant bien ri en lisant "A la recherche de Gurb" d'Eduardo Mendoza, j'ai acheté un autre roman de cet écrivain Espagnol, né à Barcelone en 1943.

La 4ème de couverture : Après un séjour à l'asile, Canuto a entamé une grande carrière de coiffeur sans clientèle ! Quand son ami Romulo disparait, il réunit les plus fins limiers : une famille de restaurateurs chinois, un accordéoniste et un mendiant albinos. Dans le salon de coiffure, ils fomentent des plans délirants agrémentés sde sauce soja. L'affaire se corse et implique Ahgela Merkel, de passage à Barcelone.

Mon ressenti : L'action se situe à Barcelone et les personnages de ce roman sont tous déjantés, à commencer par le narrateur, propriétaire d'un salon de coiffure pour dames sans clientes.

Ses complices sont aussi hauts en couleurs que lui : une statue vivante des ramblas, une petite fille surnommée "Bout-de-fromage", une Russe accordéoniste de rue, des commerçants chinois aussi polis, prévenants que calculateurs.

J'ai bien ri et je me suis régalée en découvrant Barcelone à travers les aventures de ces héros farfelus.

J'ai aimé les personnages et Barcelone, un peu moins l'intrigue assez embrouillée.

Un extrait :

"Je vous donnerais bien aussi une crème solaire, puissance de protection 50, mais celle que nous vendons, bien que d'une excellente qualité, tend la peau, ramollit les muscles faciaux et donne à celui qui en use une figure de crapaud peu plaisante".

Dimanche soir, avec les figues mûres apportées par mon frère, j'ai préparé des pâtes.

Une fois celles-ci cuites et égouttées, j'ai rajouté des figues coupées en petits morceaux et des lamelles de magret séché, puis du gruyère râpé.

Je me suis régalée...