Quand j'étais jeune il y avait encore des représentants qui venaient à domicile vous vendre des encyclopédies ou des aspirateurs. Ou même des vêtements...

Je me rappelle de l'un d'entre eux qui venait avec une grande valise et vendait chemises ou cravates à mon père. Si vous hésitiez à leur ouvrir la porte, ils glissaient un pied dans l'entrebaillement pour vous empêcher de refermer la porte à leur nez...

Squirel et Ecureuille, mes chatons, sont plus forts que ces représentants. Ils s'approchent des portes où ils souhaitent entrer, se mettent sur le côté en faisant semblant d'être absorbés par leur toilette. J'entre bêtement dans ma chambre, me croyant tranquille et une boule de poils rapide comme l'éclair, le Coyote des dessins animés de Tex Avery, entre et fonce sous le lit.

Ou bien l'un me montre clairement qu'il veut entrer dans la même pièce que moi et tandis que je l'en empêche, son frère -que je n'ai pas vu- entre sournoisement.

Si quelqu'un sonne, ils vont vers la porte et sortent tandis que la personne entre ! Il ne reste plus qu'à les poursuivre et ils courent cent fois plus vite que moi !

S'ils voient que je me dirige vers la cuisine, ils foncent pour arriver avant moi, manquant de me faire trébucher.

Un avantage : pour le moment ils n'ont rien à vendre !

Samedi après midi, il faisait 9° sur le Bassin d'Arcachon et le soleil brillait dans un ciel tout bleu. C'était mon premier Noël dans ma nouvelle maison. Je suis allée me promener sur la plage de Saint-Brice, appareil photo en bandoulière.

La marée était basse, et quelques couples se promenaient aussi.

La plage des Quinconces, entre Arès et Andernos  :

Au loin on aperçoit le phare du Cap-Ferret, au bout de la presqu'île :

Cette voile improvisée va-t'elle voguer jusqu'à l'Océan ?

Mardi 14 décembre nous avions une réunion d'encadrement à La Rochelle, et devions partir en car à 6h30 du matin. Pour cela il fallait s'inscrire 15 jours à l'avance, ce que je n'ai pas pu faire, étant alors en congés.

Seuls les Directeurs pouvaient utiliser leur voiture de fonction.

Je ne suis pas Directrice, mais il restait une place dans la voiture d'une Directrice que je connais depuis longtemps.

Le voyage a été épique. Partie à 6h10 d'Arès, je suis arrivée à 7h00 à Pessac où j'ai laissé ma voiture chez une collègue. Nous sommes parties dans sa mini,  direction Saint-André-de-Cubzac où nous avons laissé sa voiture pour monter dans celle de notre Directrice.

Elle a entré l'adresse où nous allions sur son GPS, nous a dit que sa voiture lui avait annoncé du verglas. Merveille de technologie qui nous a séduites quelques minutes !

Quelques minutes seulement, car un message est apparu sur le panneau de contrôle "système anti-pollution défectueux" dès que nous sommes entrées sur l'autoroute. L'accélérateur ne fonctionnait plus. Notre collègue s'est arrêtée sur le bas-côté, a coupé le moteur puis redémarré. Le voyant s'est éteint. Nous sommes reparties, confiantes. Elle a voulu doubler un camion et là, le voyant est revenu et impossible d'accélérer. Elle a été obligée de se rabattre, et nous nous sommes à nouveau arrêtées.

Elle avait prévu d'emmener un de ses collaborateurs qui l'attendait à Saint-Ciers-sur-Gironde à une vingtaine de kilomètres. Elle l'a appelé pour qu'il s'occupe de trouver un garage et nous avons continué à 60 kms à l'heure vers la prochaine sortie, roulant en partie sur la bande d'arrêt d'urgence.

Heuresuement qu'il n'y avait pas trop de circulation ce matin-là ! A la sortie Saint-Ciers nous avons retrouvé le collègue qui nous a ouvert la route vers le garage Citroën le plus proche. Et de là nous sommes partis dans sa voiture direction La Rochelle.

Nous sommes arrivés juste à l'heure, au moment où les collègues entraient dans l'amphithéatre.

Au retour, notre chauffeur a fait fort en sortant une sortie trop tôt. Il a fait demi-tour après le péage et s'est trompé en rentrant sur l'autoroute, prenant Direction Paris au lieu de la direction Bordeaux !  

Du coup nous avons fait 60 kms de plus ! A Saint-Ciers nous avons récupéré la voiture réparée (c'était le filtre à gazoil), tandis que notre chauffeur et collègue rentrait chez lui.

Bref je suis arrivée chez moi juste un peu avant 21h00, épuisée. Le lendemain, un autre collègue a u le même problème sur sa voiture, qui s'étouffait sur le Pont d'Aquitaine.

Et lundi soir devinez quel message j'ai eu sur ma modus...

"Antipollution à contrôler", avec une petite clé à molette orange, inquiétante. Le lendemain matin j'ai amené ma voiture dans un garage Renault. Ils l'ont faite passer "à la valise", et diagnostiqué ce qu'il fallait changer... Une pompe à gaz.

Ce matin je l'ai amenée dans un autre garage plus proche de mon domicile et la valise a  ajouté les bougies d'allumage à changer...

C'est mon fils cadet qui m'a accompagnée, avec Céline. Pendant que ma voiture était réparée nous sommes allés dans des magasins de meubles pour me choisir un canapé.

Comme je m'inquiétais du prix de la réparation, Aurélien a trouvé une jolie formule :"Si on compte en canapés, on va voir combien ça va te coûter : un canapé ou bien deux ?"

J'ai payé 444 € : un petit canapé... 

Il y a quelques jours j'ai accusé les chatons, Ecureuille et Squirel, d'avoir commis leurs premières bêtises, et notamment d'avoir fait des trous dans le pull bleu abandonné par mon fils ainé. Je le portais en l'appelant "mon pull à chats".

En préparant une poche de vêtements à donner, j'ai rassemblé d'autres pulls jusque-là dans des cartons, donc non touchés par les chatons, et je me suis aperçue que certains avaient des petits trous, les mêmes que sur le pull à chats !

Conclusion : les responsables de ces trous sont des mites, et non les gentils chatons !

Pour les autres bêtises : tasse cassée ou tapisserie décollée, ils n'ont aucun alibi mais ne parleront qu'en présence de leur avocat !

Samedi soir, j'ai ouvert la baie coulissante de la véranda pour rentrer le citronnier. Squirel en a profité pour s'échapper dans le jardin. Je lui ai couru après, dans le noir et dans le froid pendant un quart d'heure. Dès que je m'approchais, il se cachait dans la haie. Au bout d'un moment j'ai réussi à le prendre dans mes bras et l'ai remis dans la véranda. Ecureuille avait observé ses exploits par la baie vitrée et s'est précipité vers lui lorsque je l'ai posé. Petit bisou de bienvenue sur le nez, pour le polisson !

Encore des souvenirs d'enfance... Quand nous étions enfants, dans les années 1969-1970 nous passions nos vacances à Arès, d'abord dans une caravane sur le terrain de mes grands-parents, puis dans une maisonnette achetée par mes parents.

Une ou deux fois par été ma grand-mère emmenait ses six petits-enfants en balade. Nous étions serrés dans la voiture conduite par mon grand-père.

Nous allions d'abord manger une gaufre au Cap-Ferret (25 kms) chez Frédélian, pâtisserie du Cap-Ferret, sur le Boulevard de la plage, (chanté depuis par Pascal Obispo dans "Tombé pour elle"), puis nous revenions sur nos pas et allions à Lacanau, autre station balnéaire à une vingtaine de kms d'Arès où nous dégustions un cornet de glace.

La balade était fatigante car nous étions serrés, et nous disputions parfois, mais aucun de nous n'aurait manqué ces sorties !