Contrairement à un polar classique, je vous donne tout de suite le nom de l'assassin : Mademoiselle Ecureuille.

Celui de son complice qui a refusé d'aider une personne en danger : Squirel.

Le lieu : ma véranda

L'heure : 19h00, mon retour du boulot.

Les motifs : instinct de chasseur du chassassin (à répéter au moins 10 fois) .

Je ne vous dirai rien de la victime innocente.

 

Mais je vais vous raconter le reste.

Ce soir quand je suis rentrée du boulot, j'ai ouvert la porte de la véranda pour permettre aux chats d'aller se promener dans le jardin. Ils sont sortis quelques minutes se rouler sur la terrasse, sont rentrés à la vitesse de l'éclair se faire caresser et miauler. Leur gamelle était vide et je l'ai remplie avec des croquettes. Ils ont mangé et sont ressortis guillerets.

J'ai passé un coup de fil sur mon portable et mon fixe a sonné. C'était important : préparation d'un futur voyage en Suisse.

Tout en téléphonant j'ai vu arriver, comme une flêche, Ecureuille avec sa victime dans la gueule, suivie de son complice béat d'admiration.

Je mentirais en disant que la victime n'a pas souffert.

Quand j'ai raccroché le téléphone quelques minutes plus tard j'ai soustrait la victime aux griffes assassines, mais c'était trop tard.

J'ai emballé le cadavre dans un sac plastique, nettoyé le sang, balayé les plumes...

 

L'assassin court toujours !

Maintenant c'est après son frère, deux fois plus gros mais moins leste. Il a beau se planquer sous tout ce qu'il trouve, plaid coussin chapeau, Mademoiselle Ecureuille le trouve toujours et lui saute dessus, se prenant pour le mâle...

 

 

J'espère ne pas vous avoir horrifié avec cette -pour une fois- mauvaise nouvelle...

 

 

 L'assassin est à gauche. Elle empêche son complice de témoigner...

Mercredi matin je suis partie en voiture de bonne heure, du Bassin d'Arcachon en direction de Perpignan. Je suis allée voir mon fils ainé et sa copine qui viennent de s'installer dans cette ville.

Il y a environ 500 kms eà parcourir, dont la plus grande partie en autoroute.

Julien travaille la nuit et Célia vient de trouver un emploi. Ils sont bien installés dans leur appartement assez proche du centre, avec Cerise leur chatte noire.

Mercredi nous sommes allés nous promener à Collioure où il y avait beaucoup de monde, et quelques courageux baigneurs...  J'ai été ravie d'admirer un pointu et de me promener dans cette jolie ville.

Jeudi nous avons été voir le "Mondial du vent" à Leucate. J'ai surtout apprécié les cerfs-volants et les ailes de kite-surf...

C'est entre l'étang de Leucate et la Méditerranée, au lieu-dit "La Franqui" qu'avait lieu cette manifestation...

 

 

 

Et vendredi matin, j'ai repris le chemin du retour et retrouvé mon Bassin...

 

Il y a quelques semaines seul Squirel grimpait dans le catalpa pour jouer à chat perché ("Qui veut jouer à chat perché ? ").

Depuis quelques temps ils grimpent tous les eux dans l'arbre mais c'est Ecureuille, légère et agile qui grimpe le plus haut et a du mal à descendre.

 

 

 

 

 

 

 

 

Il y a quelques jours elle miaulait tant qu'un voisin est venu me proposer de l'aide.

J'ai déplié la grande échelle et l'ai tendue vers la chatte apeurée.

 

 

 Mais Ecureuille a dédaigné l'échelle et a fini par descendre toute seule.

C'est une histoire vraie lue dans Sud-Ouest.

Un élève de terminale de Corrèze, recalé au baccalauréat en juillet a finalement obtenu le diplôme tant convoité après avoir constaté que le jury s'était trompé en calculant sa moyenne.

En novembre ce lycéen a demandé sa grille d'évaluation, car en recomptant ses points il s'était aperçu que sa moyenne n'était pas de 9,92 mais de 10,05, le jury ayant oublié de tenir compte des notes obtenues lors d'un stage.

 

Je suppose qu'il avait passé l'oral de rattrapage et n'a pas été repêché pour les quelques points lui manquant à cause d'un dossier scolaire médiocre. Sa note de stage devait être juste au dessus de la moyenne mais elle lui a permis de franchir la barre fatidique du 10.

Parfois il faut savoir insister comme il l'a fait pour obtenir gain de cause.

 

Une mésaventure de ce genre est arrivée à la fac à Frédéric mon ex beau-frère, il y a près de 30 ans. Il était recalé en seconde année alors qu'il pensé avoir réussi ses examens. Il a demandé à voir sa copie et à ce qu'elle soit revue par les examinateurs. Effectivement il avait été mal noté à tort. La rectification de la note lui a permis d'obtenir le diplôme qu'il méritait sans avoir à redoubler et il a pu poursuivre ses études en 3ème année.

 

gif pris sur le net 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le soir de la Saint-Sylvetsre, nous avons réveillonné en famille avec mon frère et ma soeur, mon beau-frère et mes neveux.

A l'apéritif, il y avait entre autre des pistaches. Quand les pistaches bien ouvertes ont été mangées j'ai continué avec celles presque fermées. Comme souvent j'ai tenté de les ouvrir avec les doigts et pour celles vraiment récalcitrantes j'ai essayé entre deux dents.

Quelle bêtise !

 

J'ai senti une pointe (un morceau de coquille) s'insérer dans une des molaires du haut.

En début d'année je suis donc allée chez mon dentiste préféré : le jour où il prendra sa retraite j'arrêterai de me faire soigner les dents. Je suis cliente chez lui depuis près de 30 ans. Mon dentiste précédent me traitait de "douillette" ("trouillotte" comme dirait Régis Laspalés) et avait des gestes brusques...

Mon dentiste préféré est doux, souriant, agréable. Il n'y a que sa femme (qui gère le cabinet) pour râler contre lui. Même petits, mes fils ne râlaient pas pour aller chez lui.

"Vous vous êtes cassé une dent" a-t'il diagnostiqué tout de suite. "Je vais voir si je peux réparer"...

Hélas la molaire avait déjà été soignée, plombée et il a dû l'arracher car elle était coupée en deux.

Sale pistache !

"Revenez dans un mois pour voir si tout cicatrise bien".

Quand je suis revenue au cabinet, tout allait bien et je lui ai demandé ce qu'il fallait faire maintenant.

"Je peux mettre un bridge. Il faudra découronner les deux dents à côté et dévitaliser la suivante..."

Oups ! Sale pistache ! Un chantier dans ma bouche ?

Moi : "Et c'est obligatoire ?

Lui : Non, vous pouvez laisser le trou", a-t'il dit après avoir examiné les dents du bas.

 

Alors entre le trou qui ne se voit pas et le chantier, j'ai vite choisi...

 

Mais mardi dernier, ma langue a rencontré un obstacle dur sur la gencive qui borde le trou. J'ai eu brusquement un coup de chaleur. Quoi encore ? Une dent qui repousse perpendiculairement ?

Sale pistache !

 

J'ai pris aussitôt rendez-vous. "Un petit bout d'os"... Le dentiste m'a expliqué quelque chose que je n'ai pas compris avant d'extraire le petit morceau qui poussait...

 

Croyez moi : évitez d'utiliser vos dents pour ouvrir des pistaches !

Sale pistache !