• J'ai reçu ce livre dans le cadre d'une opération "Masse Critique privilégiée", organisée par Babelio.

    Merci à Babelio et aux Editions Larousse pour cet envoi.

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    Informations pratiques : 4ème roman de Catherine Monroy (scénariste pour la télévision après avoir été correspondante du Figaro et du Monde pour les pays de l'est), paru en février 2021, aux éditions Larousse. 359 pages. 16,95 €. 

     

    La 4ème de couverture :

    Quand après des années de galère, Marianne et Tom décident de réunir dans leur maison familiale des Cévennes leurs six meilleurs amis pour partager leur bonheur retrouvé, ils ne se doutent pas que le week-end de retrouvailles va virer au cauchemar. Tensions, jalousies et secrets d’alcôves rejaillissent et les renvoient à une question que l’on s’est tous posée à un moment ou un autre : qui sont en réalité nos vrais amis, jusqu’où iraient-ils pour nous prouver leur loyauté ?

    Mon ressenti :

    Ce roman se déroule de nos jours. Le narrateur, Tom vit avec Marianne son épouse dans l'ouest parisien. Après 3 ans de chômage, et leurs échecs pour avoir un enfant, il ne croit plus en lui. Il retrouve un emploi et Marianne attend un enfant, alors ils décident de fêter les 40 ans de Marianne  avec leurs meilleurs amis, en les invitant quelques jours, dans les Cévennes. Il y aura JR, Jean-Robert  copain de fac de Tom, à qui tout réussit : brillantes études, bonne situation, Karen, Américaine qui papillonne d'amant en amant, Charlotte, nymphomane, Julie, institutrice bigote à tendance suicidaire, Ben, ami d'enfance de Tom et Fred, médecin et ancien amant de Marianne.

    Les quiproquos vont alors s'enchaîner, et la tension monter au fil des pages. Des invités vont disparaître et un serial killer sévit dans les environs. Tom se posera beaucoup de questions, soupçonnant son ami Ben, féru de séries policières, à plusieurs reprises. Tom , et le lecteur; découvrent peu à peu tensions, trahisons, secrets d'alcôves, jalousies, culpabilité. Les rebondissements sont très nombreux, et donnent même le tournis dans les dernières pages. 

    L'auteur explore le thème de l’amitié sous toutes ses facettes et ses limites.

    J'ai pris plaisir à lire ce livre très addictif une fois qu'on l'a commencé, même s'il n'est pas très moral, qu'il y a des morts qui auraient pu être évitées et qu'aucun personnage n'est vraiment sympathique. Seul Tom, à qui l'on s'identifie, est attachant avec ses doutes, sa fragilité et sa naïveté. Les personnages les plus abjects ne sont pas ceux que l'on croyait.

    Par certains côtés ce roman m'a rappelé un film que j'adore ; "Harry, un ami qui vous veut du bien", sorti en 2000 avec Sergi Lopez, Laurent Lucas, Mathilde Seigner.

    Un extrait :

    - Le parking étant désert, et non sans avoir vérifié que je n'étais pas observé, je rejoignis la Modus de belle-maman, en me demandant si le concepteur de cet objet roulant, qui ressemblait plus à un jouet qu'à une voiture, avait abusé de stupéfiants.

    Autant dire que je ne suis pas d'accord car j'adorais ma petite Modus, tellement pratique. J'y ai transporté mon canoë et aussi le congélateur de mon fils Aurélien.

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  • Ce roman m'a été offert par Colette, une amie de mon club Tricot, pour me remercier de la casquette crochetée pour elle.

     

    Informations pratiques : roman d'Hervé Le Tellier, paru en juin 2020, aux éditions Gallimard. 327 pages. 20 €. Ce roman a obtenu le Prix Goncourt 2020.

     

    La 4ème de couverture :

    "Il est une chose admirable qui surpasse toujours la connaissance, l’intelligence, et même le génie, c’est l’incompréhension."
    En juin 2021, un événement insensé bouleverse les vies de centaines d’hommes et de femmes, tous passagers d’un vol Paris - New York. Parmi eux : Blake, père de famille respectable et néanmoins tueur à gages ; Slimboy, pop star nigériane, las de vivre dans le mensonge ; Joanna, redoutable avocate rattrapée par ses failles ; ou encore Victor Miesel, écrivain confidentiel soudain devenu culte.
    Tous croyaient avoir une vie secrète. Nul n’imaginait à quel point c’était vrai.

    Roman virtuose où la logique rencontre le magique, 'L’Anomalie' explore cette part de nous-même qui nous échappe.

     

    Mon ressenti :

    J'ai apprécié la première partie où l'on découvre les principaux personnages qui ont tous un point commun : avoir pris le vol Air France 006 Paris-NewYork en mars 2021, vol tumultueux où l'avion s'est retrouvé dans un cumulonimbus, puis soumis à un orage de grêle. Il y a Blake qui mène une double vie, Victor Miesel, un écrivain peu connu, Lucie et André, un couple en train de se séparer, Avril et sa fille Sophia, Joanna, une avocate, Slimboy, un chanteur nigérian.

    Cela fait pas mal de personnages aussi mieux vaut-il ne pas s'interrompre trop longtemps dans sa lecture. Je me suis demandée ce qu'il avait pu se passer dans cet avion, secoué comme une lessiveuse.

    Dans la seconde partie, les forces armées et les services secrets américains vont tenter de comprendre ce qu'il s'est passé au cours de ce vol 006. Des scientifiques et des représentants des différentes religions vont être interrogés et émettre des hypothèses, et à partir de là j'ai commencé à m'ennuyer, n'adhérant pas à tout ce qui est surnaturel ou science-fiction. Dans la troisième partie, la confrontation des doubles n'apporte pas grand chose.

    L'idée de départ est originale, c'est bien écrit, avec des références littéraires, des apports scientifiques, psychologiques et religieux, mais l'intrigue m'a semblé trop nébuleuse, artificielle, superficielle et surnaturelle.

    J'ai terminé le roman, en me demandant comment il avait pu obtenir le prix Goncourt. Pour moi, c'est ça l'Anomalie.

    Les critiques presse l'ont encensé, les lecteurs l'ont pour la plupart ou adoré, ou détesté. Mon avis est mitigé.

    Je l'ai fini il y a quelques heures et je serais incapable de citer les différentes hypothèses avancées, ou de reformer les couples...


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  • J'ai reçu ce livre dans le cadre de l'opération "Masse Critique graphique" d'avril 2021, organisée par Babelio.

    Merci à Babelio et aux Editions "Salamandre" pour cet envoi.

    Informations pratiques : Ce beau livre broché est le 5ème titre d'"Histoires d'images", des éditions Salamandre, paru en août 2017. 142 pages. 29 €. Il est préfacé par Yann Arthus-Bertrand.

     

    La 4ème de couverture :

    Étranges créatures aux couleurs métalliques, les libellules fascinent l’être humain probablement depuis toujours. D’abord, elles ont un charme, une grâce et une élégance qui leur sont propres. Mais surtout, ces insectes aux immenses yeux globuleux mènent une vie tout à fait extraordinaire. Elles s’accouplent dans les airs, passent leur enfance au fond de l’eau, puis un jour grimpent et changent de peau pour se faire belles et prendre leur envol. Ma vie de libellule célèbre ce miracle de l'évolution.

    Inspiré par les photos renversantes de Daniel Magnin, le phi­losophe Alain Cugno livre des textes envoûtants qui donnent la parole à ces insectes au corps de feu  en se mettant dans la peau de ces insectes au corps de feu. 

    Les libellules se racontent avec poésie et offrent des réflexions philosophiques qui touchent aussi de près l’existence humaine. Une leçon de vie in­soupçonnée par ces délicates filles de l’air.

     

    Mon ressenti :

    Dans ce magnifique livre aux pages glacées, ce sont des libellules qui se racontent.

    Elles volent, elles tuent, et sont prises parfois dans les filets d'une araignée, ou pourchassées par des libellules plus grosses.

    Nous découvrons sympetrums méridionaux, libellules déprimées, calopteryx éclatants, sympetrums striés, crocothemis écarlate, ischnure élégante, orthétrum réticulé, brunette hivernale, aeschne mixte, leste fiancé, agrions jouvencelles, sympetrums sanguins et leurs techniques pour faire l'amour, ou voler en tandem ou même en quatuor.

    Elles pondent des oeufs avant de se faire dévorer par araignée, oiseau ou grenouille. Les larves apprendront à voler avant d'émerger de leur exuvie. Un double page de photos résume les trois heures nécessaires à la libellule pour abandonner sa carapace, cette exuvie.

    C'est un très beau livre que je feuillèterai avec plaisir de temps en temps. J'aurais aimé une classification des libellules, pour pouvoir les reconnaître...

    Voici quelques photos extraites de ce livre :

    "Ma vie de libellule" de Daniel Magnin et Alain Cugno...
    "Ma vie de libellule" de Daniel Magnin et Alain Cugno...
    "Ma vie de libellule" de Daniel Magnin et Alain Cugno...
    "Ma vie de libellule" de Daniel Magnin et Alain Cugno...
    "Ma vie de libellule" de Daniel Magnin et Alain Cugno...
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  • Je suis allée acheter des livres pour l'anniversaire de Manon, et il y avait une séance de dédicace dans l'espace culturel que je fréquente. J'ai discuté avec l'auteur, Jean Rasther et j'ai acheté l'un de ses romans, après lui avoir demandé si son roman parlait de vampires. Il m'a fit non, ce qui m'a décidée.

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    Informations pratiques : roman de Jean Rasther, paru en septembre 2019, aux éditions Le lys bleu. 316 pages. 20,40 €

    La 4ème de couverture :

    Dans un poème extrait des Épaves, Charles Baudelaire évoquait une femme tout à la fois séductrice et vénéneuse, prêtresse de la beauté et de l'amour, mais aussi déesse païenne à qui l'homme rend un culte érotique et sanglant. Elle l'aimante dans l'espoir de tarir son inspiration et de le détruire. Ce roman met en scène, lui aussi, une figure féminine hors du commun qui entraîne le héros dans les mailles inextricables d'une effroyable machination. Les Métamorphoses d'un Vampire n'est pas un roman fantastique mais un thriller psychologique résolument contemporain qui offre au lecteur, jusque dans ses dernières lignes, une chronique criminelle originale et haletante.

    Mon ressenti :

    Lou et Sarah se sont rencontrés sur Meetic, et sont tombés amoureux. Sarah vit sur la presqu'île du Cap-Ferret et Lou, à Bordeaux. Ils ont tous les deux un fils. Ils vont se rencontrer, s'aimer pendant quelques mois jusqu'à ce que Sarah tombe gravement malade et refuse de voir Lou. Neuf mois vont passer. Lou n'oublie pas Sarah mais ne la voit plus.,

    Ce roman mêle références littéraires, notamment au poème de Charles Baudelaire qui a donné son titre au roman, un peu d'érotisme, des lieux et adresses entre Bordeaux et le Cap-Ferret. L'éditeur parle de "thriller sensuel et haletant au Cap-Ferret". Sensuel : oui, au Cap-Ferret : oui, mais je n'ai pas trouvé que ce soit un thriller psychologique. Je me suis demandée jusqu'où Sarah allait aller, comment l'histoire entre Lou et elle allait se terminer, mais sans m'inquiéter ni pour l'un ni pour l'autre. La fin m'a surprise.

    Je ne me suis pas vraiment attachée  à Lou, ni aux jeunes, un peu à Jean-Philippe, l'ex-mari.  Quant à Sarah, c'est bien une Fleur du Mal, ou une "attrape-mâles"...

     


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  • J'avais lu de bonnes critiques sur ce roman et je l'ai acheté.

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    Informations pratiques : roman d'Antonio G.Iturbe, paru en 2012 en Espagne et en avril 2020, aux éditions Flammarion. 504 pages. 19,90 €

     

    La 4ème de couverture :

    A quatorze ans, Dita est une des nombreuses victimes du régime nazi. Avec ses parents, elle est arrachée au ghetto de Terezín, à Prague, pour être enfermée dans le camp d'Auschwitz. Là, elle tente malgré l'horreur de trouver un semblant de normalité. Quand Fredy Hirsch, un éducateur juif, lui propose de conserver les huit précieux volumes que les prisonniers ont réussi à dissimuler aux gardiens du camp, elle accepte.
    Au péril de sa vie, Dita cache et protège un trésor. Elle devient la bibliothécaire d'Auschwitz.

    Mon ressenti :

    Dita est une jeune fille de 14 ans, juive, déportée de camp en camp, d'abord à Terezin, puis au camp familial d'Auschwitz, puis à Bergen-Belsen, dans des conditions de plus en plus difficiles. Dita va réussir à survivre à l'horreur des camps de concentration, aux privations, aux coups grâce aux livres, 8 livres déchirés, écrits dans différentes langues, qu'elle cachera au péril de sa vie, les prêtant aux professeurs qui donneront des cours dans le bâtiment 31 du camp familial à Auschwitz, endroit où les nazis laissaient t vivre des enfants, pour servir de vitrine du régime pour d'éventuels observateurs étrangers.

    Ce livre est bien sûr très émouvant. Il m'a rappelé le film "La vie est belle". 

    Les camps y sont décrits en détail et les problèmes abordés sont nombreux : trahison, homosexualité, amour, amitié. Les personnages sont très bien brossés et attachants (sauf les nazis).

    Dita a vraiment existé et l'auteur l'a rencontrée pour écrire ce roman inoubliable.

     

    Quelques extraits :

    Au cours de l’Histoire, tous les dictateurs, tyrans et répresseurs, qu’ils soient aryens, noirs, orientaux, arabes, slaves ou de n’importe quelle autre couleur de peau, qu’ils défendent la révolution du peuple, les privilèges des classes patriciennes, le mandat de Dieu ou la discipline sommaire des militaires, quelle que soit leur idéologie, tous ont eu un point commun : ils ont toujours traqué les livres avec acharnement. Les livres sont très dangereux, ils font réfléchir.

    - Ils possédaient une bibliothèque sur jambes. Plusieurs professeurs qui connaissaient à fond une oeuvre littéraire étaient devenus des personnes-livres. Ils tournaient dans les différents groupes pour raconter aux enfants les histoires qu'ils connaissaient pratiquement par coeur.

    - Commencer un livre, c'est monter dans un train qui vous emmène en vacances.

    - Elle veut échapper à l'odieuse réalité de ce camp qui a tué son père et elle sait qu'un livre est une trappe qui conduit vers un grenier secret : vous l'ouvrez et vous entrez dedans. Et votre monde devient autre.

    - Elle ressemble à quelqu'un qui se serait fait faire une coiffure luxueuse chez un coiffeur pour aller ensuite se rouler dans une grange.

    - Une personne qui vous attend quelque part est comme une allumette que l'on craque dans un bois au coeur de la nuit. Peut-être qu'elle ne pourra pas éclairer toute l'obscurité, mais elle vous montrera tout de même le chemin pour rentrer à la maison.


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