Cette année, j'ai décidé de profiter des journées du patrimoine et j'ai passé le dimanche 21 septembre à Bordeaux.

J'avais imprimé le programme de 31 pages, mais j'aurais surtout dû m'y prendre plus tôt, car beaucoup de visites devaient être réservées au moins 15 jours à l'avance : le parcours les arbres à vélo, architecture et paysage vus d'en haut, l'eau et les fontaines à vélo, les coulisses du pont-levant...

J'ai commencé par visiter le Grand Théâtre de Bordeaux, dimanche matin à 10h20. Les visites avaient commencé 20 minutes plus tôt et la file d'attente était raisonnable.

La première "fournée" de visiteurs sortait et dix minutes plus tard j'ai pu pénétrer dans le hall du Grand Théâtre. Il n'y avait pas de guide mais la visite était flêchée et très limitée.

Le hall est immense, avec de grandes colonnes dorées, une magnifique fresque au plafond et des lustres en cristal :

Le théâtre lui même est assez petit, mais richement décoré :

La fosse d'orchestre :

J'ai été un peu déçue de ne pouvoir admirer les costumes, seulement aperçus ou de ne pouvoir visiter les balcons.

Quand je suis sortie, la file d'attente s'était étendue :

A droite la statue de Plensa. Une souscription a été lancée il y a quelques mois pour acheter cette statue (400 000 euros) mais seulement 50 000 euros ont été récoltés. Un mécène anonyme, natif de Bordeaux vient de régler la somme nécessaire pour que cette statue reste à Bordeaux pendant 5 ans...

Lundi dernier, j'ai eu le privilège de rencontrer Mamazerty, du blog "Expression créative". Après un séjour à Toulouse et à Tarbes, elle s'est arrêtée à Bordeaux avant de rentrer chez elle dans la région Nantaise. C'est presque ma jumelle : 6 jours seulement nous séparent (elle est née le 12 novembre et moi le 18 de la même année) et nous avons des atômes crochus.

Je suis allée la chercher à la gare et lui ai donné rendez-vous au "Point rencontre", après mêtre assurée auprès du personnel de la SNCF qu'il n'y en avait qu'un. Heureusement que nous avions chacune un téléphone et que nous avons échangé des SMS car nous ne nous connaissions pas.

Je l'attendais en bas. Elle est sortie au niveau des quais. Nous étions toutes les deux au point rencontre...

Des pois blancs sur une valise et des papillons sur un tee-shirt nous ont permis de nous reconnaître.

Nous avons traversé Bordeaux en tram, en longeant la Place de la Bourse et la Garonne, la fontaine des 3 Grâces, puis celle des chevaux des Girondins...

Après avoir déposé sa valise et son sac, nous sommes reparties à pied direction les quais. Un petit tour en BatCub pour voir la ville du fleuve, et nous sommes arrivées au niveau de la Place de la Bourse et du miroir d'eau. Un miroir semblable va être construit à Nantes et Mamazerty était ravie de découvrir celui de Bordeaux.

Le temps était un peu gris mais il y avait du monde.

Après un arrêt pour admirer la fontaine des trois Grâces et les façades de la Place de la Bourse 

nous sommes remontées cours du Chapeau rouge vers le Grand Théâtre puis vers les Quinconces et la fontaine des Girondins.

Nous avons traversé la Galerie Bordelaise en cours de restauration :

Quelques magasins sont fermés dont le marchand d'appareils photo que je fréquentais il y a plus de 30 ans quand je suis arrivée sur Bordeaux, qui n'a pas cru au numérique et n'a pas su se reconvertir. Dommage...

Un arrêt sur un banc au Jardin Public un peu plus loin nous a permis de papoter, parler de nos enfants, de nos métirs, de nos passions...

Puis nous sommes reparties vers le vieux Bordeaux où nous avons dîné, avant de rentrer en tram et bus...

C'était court mais très agréable, de remplacer le virtuel par du concret.

C'est sur le blog "Expression créative" de mon aminaute Mamazerty que j'ai découvert l'existence à La Roche-sur-Yon (Vendée) d'animaux magiques, machines articulées, cousines de l'éléphant sur l'Ile aux Machines, à Nantes.

Lorsque nous sommes venus assister à la CinéScénie au Puy du Fou en juillet, nous avons été dîner un soir à La Roche-sur-Yon et j'espérais les voir, mais il pleuvait, et nous avons renoncé.

Et puis samedi dernier, en cherchant une pharmacie pour acheter des médicaments pour la maman d'Alice, nous les avons enfin découverts, sur la place Napoléon en plein centre de la ville.

Ces étonnants animaux mécaniques imaginés par François Delarozière ont élu domicile au coeur de La Roche-sur-Yon, dans les bassins de la place Napoléon. Ils sont accessibles gratuitement toute l'année.

 Chaque animal de la place Napoléon possède un poste de commande sur lequel sont indiquées les parties mobiles de son corps, les mouvements qu'il peut réaliser (déployer les ailes, ouvrir les yeux, lever les pattes, plonger dans l'eau...). Plusieurs types d'énergie permettent aux animaux de prendre vie : électrique (pour enrouler les câbles, pneumatique et hydraulique (vérins) et manuelle (cordes).

Une équipe de "vétérinaires", reconnaissables à leur tenue noire et blanche, sont là pour répondre aux questions et expliquer le fonctionnement des animaux. J'en ai vu un repêcher avec une épuisette le doudou d'un enfant tombé dans le bassin de la loutre et le redonner à la maman.

Il y a deux flamants roses, un ibis sacré, un crocodile, un hippopotame, trois grenouilles, une loutre, un dromadaire, une chouette,une perche du Nil. C'est une belle idée pour renforcer l'attractivité du centre-ville et donner un aspect dynamique et futuriste à cette Préfecture de Vendée.

Source : http://www.ville-larochesuryon.fr/374-les-animaux-de-la-place-crees-par-francois-delaroziere.htm

L'hippopotame :

Les flamants roses :

La loutre :

La carpe du Nil :

Le dromadaire :

Les grenouilles :

Le crocodile :

La chouette :

Lundi dernier, après notre panne de batterie, nous sommes allés, mon fils julien et moi, nous balader et dîner sur les quais.

Nous nous sommes attablés dans un restaurant Basque, au bord de la Garonne et nous avons pu admirer le pont-levant illuminé la nuit, alternativement en bleu et en vert. Julien avait lu qu'il serait fermé à partir de 21h30, et nous pensions que le bateau de croisière amarré en face de la place des Quinconces allait quitter Bordeaux.

Pendant que nous dînions, le pont a commencé à se lever, mais nous sommes partis avant d'avoir vu entrer un bâteau. Celui déjà amarré, illuminé, ne semblait pas décidé à partir.

La photo, prise avec mon portable, n'est pas très nette, mais donne une idée du spectacle.

Mes autres articles sur le pont-levant : "Habemus novum pontem", "Le passage du Belem sous le pont levant", "La maintenance du pont-levant", "Les belles courbes du pont-levant", "Les cadenas sur le pont Baba", "Quand le pont le vit, le pont leva"...

Lorsque le spectacle de la Cinéscénie commence, le château s'illumine en face, ainsi que le village sur la droite, autour de l'église, puis des personnages apparaissent et défilent devant nos yeux, en costumes d'époque, à cheval ou accompagnés d'animaux (oies, cochons..).

Les photos avec flash sont interdites, ainsi que l'utilisation de camescope. J'ai utilisé mon appareil photo mais sans flash, ce qui explique le manque de netteté parfois. 

Le spectacle dure 1h40. 1 200 acteurs et danseurs défilent sur une scène de 23 hectares. Il y a plus de 24 000 costumes, un carosse, de nombreux chars.

Une voix off parle et raconte la vie de la famille du petit Jacques Maupilier, à travers l'histoire de la Vendée, de ses guerres...

Leur maison s'éclaire sur la gauche. Les scènes se succèdent, avec des jeux de lumière pour mettre en valeur tour à tour le château, le village, le lac, le moulin, la maison...

C'est féérique.

Mes autres articles sur le Puy du Fou : "Mon cadeau de Noël", "Le décor", "L'engin volant et les oies"...