Après ma présentation de la "parade des vaches à Bordeaux" et mes photos sur la vache de l'église Saint-Pierre, voici deux vaches qui se trouvent sur la place de la Bourse, autour de la fontaine des trois Grâces, dont je vous avais parlé il y a près d'un an ("Les fontaines de Bordeaux").

La première a été baptisée "la vache Landaise". Montée sur échasses, comme les bergers Landais autrefois, elle rappelle les courses de vaches landaises avec ses boules (sa boule car la seconde a dû être déjà arrachée) sur les cornes pour protéger les écarteurs.

 

Cette vache ouvre grand les yeux vers les quais, le miroir d'eau et le pont de Pierre... Quelle veinarde !

 

Un peu plus loin la "vache esprit d'entreprendre"  regarde vers la place des Quinconces, tournant le dos à la fontaine. Elle est poche de la Chambre de Commerce et d'Industrie

 

Les angelots et les poissons de la fontaine des Trois Grâces doivent être ravis d'avoir de la compagnie...

 

Hier je suis allée à Saint-Ciers-sur-Gironde où se déroule ce week-end la Fête de l'Estuaire et du Marais. J'avais entendu à la radio l'annonce d'un lâcher de papillons à 12h30... J'étais intriguée : vrais ou faux papillons ?

Arrivée au coeur du village, j'ai été surprise du peu de monde, rassemblé autour de l'église. J'ai questionné des organisateurs et appris qu'il s'agissait bien de papillons vivants, gardés sous forme de chrysalides par un spécialiste depuis une semaine, à la bonne température. Puis je me suis approchée du stand de l'Office du Tourisme qui distribuait les papillons aux enfants...

400 pyramides de carton fermées par un petit ruban argenté furent distribuées d'abord aux enfants, et comme ils n'étaient pas assez nombreux aux adultes présents.

"Ne secouez pas la boite.  Réunissez vous près du monument et attendez le signal avant de tirer sur les bouts du noeud double."

 

Je pris deux petites pyramides. Elles étaient agitées de soubresauts, les habitants étant pressés de prendre leur envol.

Le "gardien des papillons" nous raconta que le plus difficile avait été de leur donner le biberon. Il nous informa aussi de leur joli nom : "Belle Dame". L'organisatrice nous expliqua  pourquoi ils avaient remplacé le traditionnel lâcher de ballons par ce lâcher de papillons. Les ballons atterrissent souvent dans la mer et causent la mort des poissons qui les avalent.

A 12h30 les organisateurs donnèrent le signal de l'envol.

J'avais deux pyramides dans la main et mon appareil photo bien sûr. J'ai déclenché plusieurs fois au hasard. L'envol fut assez décevant car les papillons sont magnifiques mais très petits. Le séjour dans la boite les avait un peu anesthésiés. Certains eurent du mal à s'envoler. Les miens étaient magnifiques. Mais je n'ai pas réussi à les photographier...

Alors, si je vous dit que j'ai assisté à un lâcher de papillons il faut me croire sur paroles.

 

 

 

 

 

Pour me faire pardonner, voici la "Belle Dame" du prospectus distribué aux enfants :

 "Participez au plus beau des porte-bonheur : lê lâcher de papillons vivants. venez libérer en même temps 400 papillons Belles-dames en n'oubliant pas de faire un voeu selon la légende Hawaïenne : "Pour que votre rêve se réalise murmure-le à un papillon. Sur ces ailes, il montera au ciel et sera exaucé." Voici ce qui était écrit sur le prospectus...

Quand la montagne pleure,

De minuscules gouttes de pluie,

Gouttes de vie,

Perlent sur la roche et la font luire.

Les gouttelettes se rassemblent,

Le long des parois moussues ruissellent,

De haut en bas dégoulinent,

Et la montagne scintille.

Que la montagne est belle

quand elle brille !

De cascade en torrent,

L'eau de la montagne descend,

Saute d'un rocher à l'autre,

Forme des ruisseaux

Qui se déversent dans les rivières.

Sagement ou fougueusement,

De la montagne à la mer,

L'eau dévale,

L'eau cavale,

L'eau voyage...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Depuis toujours j'ai de l'admiration pour les arbres, à la fois très solides et parfois si fragiles, notamment lors des tempêtes (voir le pin parasol de la Glacière).

J'aime les arbres qui abritent les écureuils et les oiseaux (voir l'arbre à écureuils), et je vous ai déjà parlé aussi de mon "arbre crapaud".

Mes arbres préférés sont les tilleuls aux jolies clochettes, les pins parasol, les cyprès chauves flamboyants à l'automne, les ginkos bilobas appelés aussi arbres aux quarante écus, les oliviers aux troncs tortueux, l'albizzia aou arbre à soie.

Faute d'avoir un jardin assez grand pour abriter toutes ces espèces, j'ai quelques petits arbres en pot, appelés aussi bonsaïs. Je les taille mais ne les ligature pas, ne respectant pas l'art du bonsaï. Je les préfère libres de pousser à leur guise, pour le plaisir de mes yeux. Pas besoin d'en faire des bêtes à concours.

Voici mes préférés :

un couple de genévriers aux aiguilles odorantes, qui me fait penser à une chevelure. J'aime passe ma main dans leur feuillage.

 

 

Un autre genévrier :

 

Un olivier couvert de fleurs qui devrait me donner bientôt des olives, et -qui sait- me permettre bientôt de commercialiser son huile ?

 

 

Un arbre de Judée, dont j'apprécie les feuilles rondes en forme de coeur et la floraison printanière rose. Celui-ci n'a que deux fleurs, d'autant plus estimables...

 

 

Mais il y en a pas mal d'autres, pour la plupart achetés en grande surface ou plus rarement en jardinerie. Et toutes mes expériences : boutures de tilleuls, graines de gingko biloba, pousses de chênes, etc...

 

L'église Notre Dame des Passes surplombe le quartier du Moulleau, à Arcachon et se situe dans l'alignement de la jetée et du phare du Cap-Ferret, presqu'en face de l'église Notre Dame des Flots dont je vous ai parlé ICI.