De nombreux aminautes avaient parlé de ce livre sur leur blog, me donnant envie de le lire. Samedi dernier je suis entrée dans l'Espace Culturel à côté de chez moi. Le magasin ouvrait juste et il n'y avait personne. J'ai regardé quelques livres, et puis j'ai repensé à celui-ci, mais je ne me rappelais ni du titre ni de l'auteur. Je savais juste qu'il était sorti en format de poche. J'ai regardé de nombreux rayons de nouveautés, en vain...

Un jeune vendeur me regardait en souriant. Je me suis approchée et lui ai dit : "Voilà, je cherche un livre sorti récemment en livre de poche. Je ne connais pas l'auteur et j'ai oublié le titre. Je me rappelle juste que le titre est composé d'un seul mot et que ça commence par "D"."

Il a ri : "Ca ne va pas m'aider beaucoup"

Moi :" J'habite à côté, je vais rentrer chez moi, chercher le titre et je reviendrai"

Mais le jeune homme s'est dirigé vers un rayon et m'a tendu "La délicatesse" en me demandant "Est-ce bien ça ?"

Moi :"Oui, c'est bien ça. Vous êtes drolement fort ! Merci"

Lui : "Bonne lecture !"

Il était vraiment très fort car c'est un "Folio" et non un "livre de poche !"

Depuis j'ai lu le livre qui a obtenu de nombreux prix littéraires. Je ne vous mettrai pas la 4ème de couverture car je trouve qu'elle est alléchante mais n'a que peu de rapport avec le livre...    

L'auteur a créé des personnages intéressants auxquels on s'attache : Nathalie, le personnage central, jeune veuve et femme d'affaires ; Charles, son patron ; Markus son collaborateur ; leurs collègues jaloux et curieux... L'ambiance de bureau est bien décrite et l'histoire d'amour qui se tisse peu à peu entre Nathalie et Markus est crédible...

Pour une fois je suis entrée dans un personnage masculin, Markus, employé presque modèle qui va séduire sa directrice en lui offrant un "pez".

Je l'ai lu assez vite mais l'histoire de cet amour improbable n'est pas vraiment originale et à la fin je suis restée sur ma faim...

Vous rappelez vous ce qu'est un pez ?

 

Finalement, c'est peut-être une guêpe. Elle est seule et ne butine pas...

    Mon ami Hugues du blog "Photos de tout" a identifié l'insecte :

"La bestiole que vous nous montrez là n'est ni une guêpe, ni une abeille, mais un syrphe qui appartient à la famille des mouches (et non des hyménoptères). Le syrphe a des couleurs qui se rapprochent de celles de la guêpe, mais c'est tout ; il n'a pas la "taille de guêpe", ni les mêmes yeux, et ses antennes sont très courtes ; il n'a que deux ailes au lieu de quatre chez la guêpe."

Martine R du blog "Les voyages immobiles" a reconnu aussi l'insecte :

"C'est un syrphe. j'en ai plein chez moi et de plusieurs sortes. Ils se promènent aussi sur mon blog. Ce sont des insectes inoffensifs qui fuient à notre approche. Je trouve amusant leur vol stationnaire ." 

Les abeilles ont une couleur plutôt brune et les guêpes sont d'un jaune très clair. Les guêpes sont plus longues et plus fines que les abeilles.
abeille			guêpe
		Les abeilles ont un dard en forme de harpon qui reste accroché si elles piquent alors quand elles s'envolent, leur abdomen est arraché et elles meurent. Les guêpes, elles, ont un dard pointu et peuvent donc piquer plusieurs fois. Les abeilles vivent en grand groupe alors que les guêpes vivent seules ou en petit groupe. Les abeilles font du miel tandis que les guêpes n'en font pas.

Ce soir-là un spectacle son et lumière devait être donné en l'honneur du phare. Quand je suis passée le spectacle se préparait. Les machinistes testaient le matériel et j'ai entendu en avant-première les commentaires enregistrés... Un stand de dégustation de vins de Bordeaux était monté, prêt à démarrer quelques heures plus tard.

Ce stand m' a paru incongru et je suis rentrée au lieu d'attendre comme j'en avais  au départ l'intention.

Ce phare érigé sur la presqu'île du Cap-Ferret, se voit de tout le Bassin, surtout la nuit qu'il balaie de faisceaux à quelques secondes d'intervalle. Quand j'étais adolescente et passais mes vacances à Arès, j'aimais l'apercevoir au loin, à la tombée de la nuit.

A l'époque mes grands-parents nous emmenaient chaque été (nous leurs six petits-enfants) manger une gaufre chez Frédélian au Cap-Ferret, et admirer le phare.

Plus tard, lorsque je passais mes étés, avec mari et enfants, dans un appartement presque à ses pieds j'aimais aussi contempler son faisceau à la nuit tombée. J'ai passé des heures entières à photographier le phare à travers une toile d'araignée tissée entre les barreaux du portail, jamais satisfaite de la photo.

Du jardin, je le contemplais, le surveillais, toujours aussi émerveillée. J'étais un peu sa gardienne...

Et puis la maison à côté, une épicerie bureau de tabac  été vendue. Le nouveau propriétaire l'a rasée pour construire une maison en bois de un étage qui nous a bouché la vue du phare.

Je continuais à l'apercevoir quand même à travers la petite fenêtre de la salle de bain mais le charme était rompu. Je n'étais plus la gardienne du phare, juste une voisine...

Allez donc savoir pourquoi les histoires de frigos m'inspirent autant...  

("Le frigo voyageur", "Fêter les 50 ans de son frigo", "Le nouveau voyage du frigo", "Délivre vite le monsieur enfermé dans ton frigo...")

C'est sans doute depuis que j'ai aidé mon fils cadet à déménager son frigo. A moins que ce ne soit parce que mon grand-père, plombier-zingueur-quincailler à Monflanquin, vendait de l'électro-ménager et notamment des frigos. Des frigos Bendix, d'une solidité sans pareille, qui pouvaient vous accompagner votre vie durant ! Maintenant ils rendent l'âme au bout de quelques années seulement...

J'ai lu cette histoire dans Sud-Ouest Dimanche et j'ai adoré.

Chris Petrie, un Australien vivant dans le Queensland, possédait à la fois un sccoter, un talent de mécanicien et de l'imagination. C'est au guidon du premier réfrigérateur propulsé par un moteur de 50 cc qu'il a été stoppé par la police dans sa course folle sur les routes du Queensland, avec un pote sur le porte-bagages, un taux d'alccolémie trois fois supérieur à la normale, une réserve de cuba libre, bien frais mais un peu secoué, et tout ce qu'il faut dans le bac à glaçons...

Malheureusement je n'ai aucune photo à vous montrer de cet engin et de son inventeur, qui avait sans doute dû trop fêter ce 1er frigo à quatre roues...

J'ai du mal à imaginer deux hommes chevauchant un frigo, même un "top", ces petits frigos utilisés dans les kitchenettes. Beaucoup de questions me viennent :

- Qu'est-ce qui a pu pousser un homme à transformer un scooter et un frigo en scoot-go, ou scoot-ice ?

- Quel intérêt ce mécanicien avait-il à construire cet engin hybride ? Cherchait-il simplement à transporter le frigo d'une ville à une autre ?

- Quel est le carburant utilisé pour propulser cet engin ?

- Le frigo fonctionnait-il en roulant ?

- Comment a-t'il pu convaincre son copain de l'accompagner ?

- Etait-il en excès de vitesse ?