Six mois après son inauguration et sa mise en service, il a fallu graisser les cables qui servent à lever le tablier du pont Chaban-Delmas.

Cette mission périlleuse a été confiée à des spécialistes : une équipe de cordistes de la société "Adrénaline33".  Ils ont d'abord pris l'ascenseur pour monter jusqu'au belvédère qui surplombe chacun des 4 pylones, à 70 mètres au dessus de la Garonne, puis solidement harnachés ils ont enjambé la balustrade, se sont glissés sous la poulie géante et ont commencé à badigeonner les 40 cables d'une nouvelle épaisseur de lubrifiant. Le pont n'a pas été fermé à la circulation pendant l'opération qui a duré plusieurs jours.

Ce sont les photos de l'opération vues dans le journal Sud-Ouest qui ont attiré mon attention. Je les trouve vraiment impressionnantes. Pas vous ?

Source et photos : Journal Sud-Ouest du 25 août 2013

Samedi soir, il n'y avait rien qui me plaisait à la télé et j'ai loué ce film sorti en janvier 2013 : "Comme un lion" de Samuel Collardey.

C'est l'histoire d'un jeune Séngalais qui rêve de devenir footballeur professionnel et qui va tout faire pour.

Un "recruteur" du Cameroun le repère dans son village et demande à sa famille de financer son départ pour la France où il sera embauché par un grand club.

Sa grand-mère qui l'élève seule va vendre son verger, sa seule source de revenus et utiliser l'argent de la tontine du village (sorte de caisse noire pour réaliser des projets) pour réaliser sonrêve.

Mais le recruteur est véreux et Mitri, 16 ans, se retrouve en galère très vite, dès son arrivée à la douane. Il échout dans le Doubs où il va rencontrer un ancien joueur professionnel devenu employé d'usine.

A force de persévérance, Mitri va pouvoir prouver son talent et réaliser son rêve.

Les acteurs ne sont pas connus mais j'ai passé un bon moment à suivre cet ado tenace et la naissance de son amitié avec l'entraîneur alcoolique, qui va revivre grâce à lui.

Je vous ai parlé du livre de cuisine de plus de 1000 pages de ma maman "L'art culinaire Français", et de celui plus simple avec des recettes de Françoise Bernard : "La cuisine à l'électricité".  

J'ai hérité de ma maman d'un troisième livre de cuisine, genre encycoplédie :" Le Larousse gastronomique", édition 1948, 1087 pages.

Celui-ci est assez indigeste malgré son titre. On y trouve des recettes, mais c'est surtout une encyclopédie culinaire.

En le feuilletant au hasard je suis tombée sur une page expliquant comment dépecer et découper un lapin... Je me souviens bien de ma mère achetant des lapins vivants, les tuant, les accrochant à un clou et les dépeçant. Pour ma part j'achète le lapin sous vide et prédécoupé, choisissant le plus souvent uniquement des cuisses... 

La plupart des gravures sont en noir et blanc mais il y a 16 pages en couleur, dont celle-ci présentant les différentes formes de pains existants (à l'époque).

De nos jours les formes ont peu changé mais l'offre en composition des pains s'est diversifiée : maïs, noix, céréales, etc...

Je vous ai parlé hier du livre de cuisine de plus de 1000 pages de ma maman "L'art culinaire Français". Elle utilisait plus souvent un livre très simple de Françoise Bernard : "La cuisine à l'électricité"(édition 1970). 

 Les mites ont dû passer par là, chez elle ou chez moi... Ce livre était sponsorisé par EDF. Etonnant, non ?

 "Faites  connaissance avec votre cuisinière électrique". L'idée paraitrait incongrue aujourd'hui, surtout lorsque le cordon s'enroule autour de votre poignet comme une menotte. L'idée ne me plait guère. Depuis il y a eu Claude François électrocuté dans sa baignoire, et mes mésaventures (moins connues et plus légères) avec les fils électriques...

  Des recettes simples, illustrées avec humour...

En allant lire les articles de mon aminaute Mamazerty, du blog "Expression créative", j'ai découvert sa présentation du livre de cuisine utilisé autrefois par sa maman et racheté dans une brocante.  

Ca m'a fait penser aux miens hérités de ma maman lors de son décés. Je me rappelais en avoir deux gros, de vraies encyclopédies et je suis allée les extirper de ma bibliothèque. Surprise j'ai trouvé le même qu'elle : "L'art culinaire Français, par nos grands maîtres de la cuisine" chez Flammarion. Sur le mien il y a encore la couverture originale avec des photos  colorées. C'est une édition de 1959 qui fait 1054 pages avec une table des matières copieuse. 

Il est quasiment neuf. Ma mère ne s'en est pas beaucoup servi et moi très rarement.

Pourtant tout doit y être expliqué, et les photos sont de belle qualité.  

 Voici quelques photos de desserts photographiées un peu au hasard.

Je n'ai pas le même engouement que Mamazerty pour ce livre. Quand je le referme j'ai l'impression d'avoir trop mangé, je suis un peu écoeurée. C'était une autre époque : des recettes compliquées qui devaient prendre des journées entières, et même plus...Juste avant la table des matières, après ces 1000 recettes, il y a un article intitulé "Traitement de l'obésité des gourmands", que j'ai trouvé assez rude : "Fréquemment le mal est le résultat d'un vice de nutrition. Cependant on voit souvent des gens, paraissant jouir d'un excellent estomac et d'intestins en parfait état, dont toutes les fonctions semblent s'accomplir à merveille, qui mangeant trop, deviennent obèses à l'exemple des bêtes primées dans les concours d'animaux gras".

Heureusement que les nutritionnistes et diététiciens abordent aujourd'hui le problème de kilos en trop de manière plus délicate...