Week-end de trois jours. Aurélien et Céline, mon fils et sa fiancée, m'ont laissé leur chat de 7 mois, Gnocchi, en garde.

Je vous ai raconté l'essai, le week-end précédent. Samedi matin, il pleuvait. J'ai laissé sortir Squirel et Ecureuille (mes chats de 20 mois) par la porte-fenêtre de la véranda légèrement entrouverte mais Gnocchi a été plus rapide que je l'imaginais et est sortie aussi.

Je me suis lancée à sa poursuite en l'appelant. Elle courait partout et quand je croyais enfin l'attraper m'échappait en se cachant sous la haie.

Une seule solution : je suis allée chercher le paquet de croquettes pour chats stérilisés et je l'ai secoué. Squirel et Ecureuille ont déboulé à toute vitesse dans la véranda, sortis d'on ne sait où.

Gnocchi est entrée puis ressortie courir sous la pluie. J'ai fermé la porte de la véranda et suis allée dans le salon, toujours en secouant les croquettes. La petite chatte a fini par rentrer. Ouf !

Le reste du week-end, j'ai jonglé entre portes et fenêtres pour faire sortir mes chats tout en gardant le chaton à l'intérieur. Mes chats semblaient avoir compris. Trouvant leur porte habituelle (de la véranda) close, ils se présentaient à la fenêtre de la cuisine, de ma chambre ou du salon...

Dans la véranda mes plantes ont pâti des courses-poursuites et des dégustations de feuilles. Je vous montrerai mes pauvres christophines. Des pots ont été renversés et d'autres cassés.

Lundi matin, alors que mes deux chats étaient dehors, j'ai entendu Gnocchi miauler. Elle était dans la rochelle de la buanderie (mini-grenier utilisé pour le rangement), montée par l'échelle, ce que les miens n'ont jamais fait.

Impossible d'aller la chercher car elle griffe, alors j'ai utilisé "le coup du carton" comme je le faisais avec mes chatons lorqu'ils montaient sur la comtoise ("Démoliront-ils mon horloge comtoise ?") et ne savaient pas descendre. Mademoiselle n'a pas voulu l'utiliser préférant descendre par les barreaux mais elle a glissé et a été bien contente  de finir dans le carton.

Un peu plus tard elle a aperçu les bouteilles de liqueur perchées sur mon vaisselier et a cherché un moyen d'aller les casser (sans succès)...

Seuls moments de calme : les repas pris en commun...       De gauche à droite : Squirel, Ecureuille et Gnocchi

Non, rassurez vous, ce n'est pas un dentier que j'ai essayé mais simplement une prothèse (couronne ou fausse dent)...

Il y a quelques temps j'ai senti un corps étranger dans ma bouche : une prothèse s'était décollée. Je l'ai gardée précieusement et suis allée voir mon dentiste.

"Pas de problème, m'a-t'il dit. La porcelaine est cassée et vos gencives se sont afaissées :  il faut refaire la prothèse."

La prothèse cassée avait été posée par lui 27 ans plus tôt. Son épouse m'a remis un devis : 590 €. Oups !

La visite suivante a duré près d'une heure : piqûres anesthésiantes un peu partout dans la bouche, nettoyage du bout de dent restant avec diverses fraises, préparation de la dent provisoire, puis prise de l'empreinte.

Moment peu agréable où il faut fermer la bouche pendant 5 minutes en serrant les dents sur une pâte dentaire. Mais pour la plupart vous devez connaître...

Pendant que j'avais la bouche coincée le dentiste a dit à son assistante : "Ensuite il y a un petit bridge à poser..." J'aime les ponts, les vrais, mais pas les "petits bridges" dans la bouche.

Quand je me suis cassée une dent au 1er de l'an 2011, le dentiste m'avait parlé d'un bridge qu'il pourrait poser en dévitalisant une dent à côté, découronnant la dent de l'autre côté, et je lui avais dit "non".

Une fois les 5 minutes écoulées, le dentiste a sorti l'appareil à empreinte de la bouche, puis son épouse m'a fait approcher de la fenêtre, un nuancier à la main, pour choisir la couleur de porcelaine, la plus proche des dents voisines de celle à couronner.

Ne croyez pas que le choix des couleurs est vaste. Rien à voir avec l'arc en ciel ! Différentes nuances de rose pale avec plus ou moins de jaune et de gris... Il me semble qu'il aurait été plus facile de choisir la couleur avec l'ancienne dent, mais je ne suis pas épouse de dentiste...

Après cette séance d'essayage j'avais la bouche douloureuse, et la tête pleine du petit bridge.

La semaine d'après, à 12h30 je suis revenue chez le dentiste pour la pose de la nouvelle prothèse. J'ai commencé par parler du "petit bridge" et demander si c'était indispensable ou pas. Le dentiste m'a répondu que c'était plus pour l'esthétique. J'ai répondu que dans ce cas je n'en voulais pas.

Le dentiste a ensuite enlevé la dent provisoire et posé la nouvelle dent. Et là, il a dit : "Non, ça ne va pas. Les aliments pourraient se coincer. Il faut la renvoyer".

Pas moi, la dent ! Ensuite : "Quand pouvez vous repasser?

Moi : la semaine prochaine.

La femme du dentiste : Non, non, aujourd'hui ou demain".

J'y suis donc retournée le soir même après le boulot...

Le week-end dernier, Aurélien et Céline, mon fils cadet et sa fiancée, sont venus me voir avec Gnocchi leur chatte. "C'est un test pour qu'on te la laisse le week-end prochain quand nous partirons à Vienne", m'a dit Aurélien

Je l'avais déjà gardée il y a quelques mois et l'ambiance avait été assez électrique avec mes deux matous...

Aurélien voulait que je la fasse sortir avec les miens mais quand nous avons essayé au bout de quelques minutes elle est sortie du jardin, par les trous du grillage et ils ont dû aller la chercher quelques maisons plus loin, juste au bord de la route....

Nous  avons fait dormir les trois chats dans la véranda. Mes chats ne sont pas agressifs avec la petite mais se rebiffent quand elle leur crache dessus.

Gnocchi est particulièrement attirée par Squirel et l'imite en tout. J'ai eu peur quand je les ai vus tous les deux sur la rambarde de la mezzanine, se défiant, patte en l'air.

Et aussi quand Squirel a sauté sur le toit de la comtoise comme à son habitude et que la petite chatte cherchait le moyen de le rejoindre...

Gnocchi : Personne ne veut jouer avec moi ! Les grands sortent et moi je reste seule dans cette véranda. Je vais me venger sur les fleurs !

Ma tulipe timide a failli se faire écraser par mon chat, Squirel comme je l'ai baptisé, "le garçon" comme l'appelle mon fils Julien, "Doudou" comme je le surnomme...C'est ma faute aussi.

Je la photographiais sous toutes les coutures et Squirel est si curieux qu'il a déboulé à toute vitesse... J'ai eu de la chance : il s'est arrêté à temps...

Squirel : Mais qu'est-ce qu'elle lui trouve à cette chose rouge ?

Squirel : Rien à voir ici. Je repars me dorer sur la terrasse...

Ecureuille : Moi je reste à l'ombre, à guetter, et à me rouler dans le sable noir du jardin...

Il y a une dizaine de jours, un samedi, nous avons déjeuné en tête à tête avec mon frère. Il avait mal au dos et a pris des médicaments genre Antalgic avant de commencer le repas. Ensuite nous sommes allés faire une balade en vélo puis il est rentré chez lui.

En rentrant de la balade je me suis aperçue qu'il avait oublié ses médicaments sur la table de la cuisisne. Je me suis dit que j'irais les lui rapporter le lendemain et puis j'ai diné.

Au petit déjeuner le lendemain matin, j'ai repensé aux médicaments. Ils n'étaient plus sur la table. J'ai regardé un peu partout dans la cuisine, puis sous les meubles pour voir s'ils n'avaient pas glissé, dans le salon. En vain...

La veille au soir j'avais jeté deux sacs poubelles dans le bac noir. Je suis retournée les chercher et j'ai fouillé les deux sacs, en vain...

J'ai alors pensé aux chats. Ils avaient peut-être pris la boite pour jouer. Mais je n'ai rien trouvé dans leurs cachettes habituelles.

J'ai appelé mon frère au cas où j'aurais rêvé et qu'il aurait emporté ses médicaments. Mais non. "Il ne faudrait pas que tes chats les mangent", m'a-t'il dit inquiet.

Le dimanche soir, à la fin du repas j'ai attrapé le gruyère dans le frigo dans sa pochette à fermeture repositionnable et j'ai ramené avec ... la boite de médicaments qui était restée accrochée...