A partir de 13h00 les invités des mariés ont commencé à arriver, se garer dans la cour et les allées et faire connaissance. Les proches ont débuté la décoration des voitures.

Vers 15h00 nous sommes tous partis en direction du village où un grand parking était à notre disposition, puis nous nous sommes dirigés vers la mairie, où le jeune couple s'est dit "oui" devant le maire du jour, père de Céline. Nous étions très serrés et il a été difficile de prendre des photos.

A la sortie de la mairie nous n'avons eu que quelques pas à faire pour entrer dans l'église un peu plus grande. La maman de Céline avait eu une excellente idée : elle avait loué une machine à bulles, qui a été actionnée lorsque les mariés sont sortis de l'église.

Et nous avons donné à chaque enfant un petit jouet pour faire des bulles, ce qui leur a permis de s'amuser pendant le vin d'honneur. Celui-ci  s'est déroulé à quelques mètres de l'église et de la mairie, à l'ombre, avec des bancs pour les personnes qui avaient envie de s'asseoir...

Le samedi matin, je suis partie de bonne heure pour rejoindre le lieu des festivités au bord de l'estuaire  de la Gironde, à une heure et demi de mon domicile.

Bison Futé avait annoncé journée rouge et dans l'autre sens, à 8h00 du matin, c'était déjà orange. En traversant le marais j'ai aperçu de magnifiques champs de tournesols et j'ai pensé que cela rendrait bien sur les photos.

En arrivant chez les parents de Céline j'ai récupéré une copie de la vidéo réalisée par eux et l'ai intégrée au film que j'avais soigneusement préparé et vérifié. Ils m'avaient envoyé une clé USB avec la vidéo le lundi en lettre max mais le vendredi je ne l'avais toujours pas reçue. J'ai été à la Poste avec le numéro de suivi. La lettre avait été bien envoyée le lundi 5 et selon eux distribuée le 6 comme prévu. Mais pas dans ma boite aux lettres ! J'ai été baladée de services en services, et le responsable du courrier m'a dit qu'il me préviendrait s'ils la retrouvaient...    

Ensuite j'ai encodé le film pour pouvoir le lire sur l'ordinateur.

A 11h, j'ai suivi les futurs mariés qui partaient rejoindre le photographe au bord de l'estuaire, pour les photos de couple. J'ai transporté les bouquets de fleurs dans ma modus tandis que Julien les conduisait à destination. Je suis partie un peu plus tard qu'eux et pas au bon endroit, mais j'ai fini par les retrouver et apporter les bouquets. Il y avait du soleil et des nuages et un paysage magnifique avec une eau par endroits rose.

La photographe a pris de nombreux clichés. Julien et moi en avons pris aussi. Je tenais la traîne de Céline pour éviter que la robe ne se déchire ou se salisse. Julien transportait les bouquets. Céline et Auréléien étaient radieux.

Photo prise par Julien 

Nous avons changé de port, et puis la photographe a proposé de prendre des photos dans un champ de tournesols, ce qui m'a ravie...

Ensuite nous sommes revenus déjeuner chez Céline et les invités ont commencé à arriver.

Samedi matin je suis allée chez mon coiffeur pour me faire belle (du moins le plus belle possible) pour le mariage d'Aurélien et Céline. Et j'en suis sortie ravie. C'est la seconde fois que je vais chez cet artisan coiffeur et je suis très satisfaite de ses services.

Comme il travaille seul, aucune chance de voir sa tête confiée à un ou une apprentie. Pendant qu'il transformait ma tête en un petit arbre couvert de feuilles, ce qui n'a rien pour me déplaire, j'observais ses chaussures de sport : des puma à dominante rouge, avec un peu de blanc. Ses orteils sans doute trop serrés dans ces chaussures fermées se laissaient deviner, les déformant un peu sur le côté.

J'ai eu pitié de ses pauvres pieds trop serrés, malmenés par la chaleur et la position debout du matin au soir.

Le plus pénible pour moi en reprenant le travail la semaine dernière c'était de ne plus pouvoir marcher pieds nus, de devoir enfermer mes pieds dans des chaussures...

Vous avez peut-être lu les mésaventures de Squirel mon chat-qui-se-gratte...

Vendredi dernier mon frère m'a téléphoné et le chat s'est mis à pleurer. Hum : miauler d'un air plaintif.     

Il portait toujours sa collerette sa plaie n'étant pas guérie. Je me suis aperçue qu'il s'était gratté sous la collerette et avec la chaleur sa peau était à vif. Quand j'ai voulu l'attraper il m'a griffée, agressif. J'ai fini par le coincer et j'ai enlevé la collerette pour le soulager.

Il fallait mettre autre chose pour éviter qu'il ne se gratte. J'ai eu l'idée de lui mettre une minerve achetée pour mon fils il y a quelques années. La minerve était un peu trop grande pour lui mais toute douce sur ses plaies au cou.

Comme il faisait orage j'ai laissé les chats dormir avec moi, plutôt que les enfermer dans la véranda.

Bien m'en a pris car il s'est mis à pleuvoir violemment et la véranda a été inondée.

Dans la nuit Squirel m'a réveillée. Je l'ai entendu se gratter : scratch,scratch... Il avait enlevé sa minerve. Je la lui ai remise mais il a recommencé dans la nuit.  

Alors, entre deux éclairs, j'ai eu une seconde idée, brillante cette fois.

J'ai pris une bande velpeau, utilisée du temps où je me faisais de nombreuses entorses, et je l'ai enroulée autour du cou de mon chat-qui-se-gratte. C'est tout doux et ça protège la plaie du cou .

Le jour s'est levé. Entre l'orage et les grattements de Squirel j'avais peu dormi.

Depuis les plaies du cou ont séché. Je lui ai remis la collerette, pour éviter qu'il ne regratte son autre plaie.

Oui, il a toujours sa collerette...

Vendredi dernier sa plaie était presque guérie et ma soeur devait passer avec ses enfants. Fermer la porte de la véranda pour empêcher Squirel de sortir n'est pas pratique.

J'ai enlevé la collerette et je l'ai laissé sortir. Nous ne l'avons pas vu de la journée. Le soir je le cherchais partout : il était dans mon fauteuil dans la mezzanine et avait rouvert sa plaie qui saignait. Je l'ai soigné et lui ai remis son auréole en plastique.

Dans la nuit il a vomi partout, d'abord ses croquettes puis de la bile. Il a arrêté de manger et de boire. Le dimanche il est resté prostré, ne répondant plus quand je l'appelais. Je ne sais pas ce qu'il a encore mangé... Lézard ou oiseau empoisonné ?

Le lundi : retour chez le vétérinaire qui a pris sa température (il n'en n'avait pas) et lui a fait une piqûre anti vomissement avant de lui faire avaler un pansement gastrique. De retour à la maison je me suis aperçue qu'il s'était fait dessus, alors j'ai essayé de le laver et l'essuyer. Il m'a bien sûr échappé. Ma soeur m'a aidé à le laver quand elle est venue.

Le soir j'avais deux nouveaux médicaments à lui donner : un anti-vomitif à aspirer dans une seringue et lui faire avaler et le pansement gastrique. J'ai essayé sans succès, le chat -même faible- se débattant comme un beau diable. J'ai abandonné et attendu le lendemain matin la venue de ma soeur.

Dans la soirée, il a recommencé à boire et à grignoter et a retrouvé de la vitalité.

Le mardi matin, nous avons eu du ma, ma soeur et moi à l'attraper le chat et lui faire ingérer les médicaments. Je le tenais coincé contre moi et Pascale lui a glissé la seingue, puis la pâte dans la gueule. Il s'est débattu et je l'ai lâché. Pascale l'a rattrapé et coincé.

Dans la semaine, je l'ai retrouvé une ou deux fois sans collerette car il arrive à l'enlever malgré le ruban serré, et chaque fois il ré-ouvre sa plaie... Dommage que je ne parle pas le chat pour lui expliquer que plus il se gratte, plus il gardera sa collerette.

Ma soeur est rentrée chez elle hier et depuis je n'ai pas réussi à faire avaler les médicaments à Squirel... Il boit et mange des croquettes, fait sa toilette mais vomit de temps en temps...