Mon ressenti : 

Dans ce 3ème film, Yolande Moreau nous entraîne dans son monde poétique en compagnie de personnages marginaux et fracassés. Elle joue Mireille, amoureuse de peinture et de poésie, serveuse à la cafétéria des Beaux-Arts de Charleville, vivant de petits larcins et de trafic de cartouches de cigarettes. Elle a hérité d'une grande maison familiale au bord de la Meuse, et pour l'entretenir, décide de prendre trois locataires.

Ces trois hommes vont bouleverser sa routine. Il y a Cyril-Picasso (Thomas Guy),, étudiant aux beaux-arts, peintre faussaire, Bernard-Bernadette (Grégory Gadebois), un jardinier pittoresque, Elvis (Estéban), musicien-chanteur-pirate. Il y a aussi le père Benoit (William Sheller) un curé bizarre, qui lui a suggéré de prendre des locataires et Fernando (Sergi Lopez), faux poète et vrai plombier, amour de jeunesse de Mireille.

J'ai apprécié cette petite troupe un peu déjantée.

Ma note : 5/5 (Note moyenne spectateurs : 3,8/5, note moyenne presse : 3,5/5).

Mon ressenti : 

Babs, fillette de 9 ans, reçoit de son grand-père un cadeau inhabituel : un cochon nommé Chonchon. Les parents ne sont pas enchantés, car le cochon pète et fait ses besoins partout. Mais Babs les convainc de garder Chonchon, à condition qu'il suive une formation de chiot. Ce n'est pas simple malgré la bonne volonté de Chonchon qui veut faire plaisir à Babs.

En parallèle, l'on suit le grand-père de Babs, qui participe secrètement à un concours de charcuterie.

J'ai regardé ce film d'animation très drôle avec mes petits-enfants; Alban et Victoire (neuf et six ans) qui ont beaucoup ri en regardant les aventures de ce petit cochon et de sa nouvelle famille d'accueil. Ils ont tremblé aussi en craignant que le grand-père réussisse à transformer Chonchon en saucisses. Nous avons passé un bon moment ensemble.

Ma note : 4,5/5 (Note moyenne spectateurs : 2,4/5, note moyenne presse : 3,4/5).

Marie-Line, 20 ans, est une serveuse énergique et bruyante. Sa rencontre avec un juge bougon et déprimé qui l’engage comme chauffeur, va bouleverser sa vie.

Mon ressenti :  

Jean-Pierre Améris a adapté une partie du roman "Changer le sens des rivières",  écrit par Murielle Magellan et paru en 2019, scénariste sur certains de ses films.

Marie-Line est une jeune serveuse, nature, qui s'occupe de son père handicapé et dépressif (Philippe Rebbot). amoureuse d'Alexandre, étudiant en cinéma (Victor Belmondo). Marie-Line se sent dévalorisée car elle n'a pas fait d'études. Un geste malheureux va lui valoir une condamnation et des indemnités à payer. Elle va demander de l'aide à un client du bar, juge, strict, bougon, alcoolique.

Le duo fonctionne très bien. Louane est convaincante et touchante; Michel Blanc très émouvant, sous ses airs grognons. 

C'est drôle et porteur d'espoir. L'entraide entre le juge et Marie-Line va fonctionner dans les deux sens.

J'avais beaucoup aimé le livre : "Changer le sens des rivières", et le film m'a beaucoup plu aussi.

Ma note : 5/5 (Note moyenne spectateurs : 3,5/5, note moyenne presse : 2,8/5).