• Je vous ai parlé de mon coup de blues avant Noël que j'allais passer sans mes enfants. Mon second fils avait oublié de m'inviter pour le réveillon comme il le fait chaque année et s'est rattrapé au dernier moment (le 23 à 13h50 !). J'y suis allée (340 km aller-retour), surtout pour passer l'après-midi du 24 avec mes petites-filles, Alice (5 ans) et Manon (19 mois).

     

    Après la pluie et le vent de ces derniers jours, il y avait du soleil et nous sommes allés nous balader en ville. Les petites ont fait des tours de manège, ensemble dans la même voiture.

    Deux soeurs, à Noël...

    Alice a attrapé la queue du Mickey et Manon était encore plus contente qu'elle. 

    Chaque fois qu'Alice se fait gronder, pour une broutille car elle est adorable, Manon se précipite vers elle pour la consoler et la serre dans ses bras. 

    Cela se complique lorsque Manon veut monter sur le même tabouret que sa soeur pour aider à cuisiner, ou sur la table pour regarder ce qui se passe.

    La petite crèche au pied du sapin contient presqu'autant de playmobils que de santons.

    Le soir, après ;le réveillon, nous avons regardé un film avec Alice : "Klaus", l'histoire d'un facteur et du Père Noël au pays des méchants. Alice, dans les bras de sa maman était contente de pouvoir veiller mais un peu inquiète : "C'est pas en France, maman ?". Heureusement les méchants sont devenus assez vite gentils...

     

    Le matin, elles ont déballé leurs cadeaux, nous aussi, et je suis rentrée chez moi, cars ils partaient fêter Noël dans la famille de ma belle-fille.


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  • Samedi, la journée a mal commencé.

    J'ai reçu un mail, documentation à l'appui, m'invitant à m'inscrire en Sport Etudes, section tennis de table !

    J'ai répondu "J'aurais adoré mais j'ai 63 ans. Vous devriez affiner vos ciblages."

    Oui, j'ai une licence pour pratiquer ce sport, mais non, je ne suis plus en âge d'entrer au collège.

    Cette proposition incongrue m'a fait remonter des souvenirs : mon entrée en 6ème il y a 53 ans, mes premières compétitions en tennis de table : premier pas pongiste, championnat minime...

     

    Noël approche, et cette année, je le passerai juste avec mon frère, mes fils passant le jour de Noël dans la famille de leur femme...

     

    Et puis vent et pluie, tempête Fabien annoncée pour le début de soirée et nuit. C'est la seconde tempête en quelques semaines. Amélie, la première, a mis à terre de nombreux chênes et pins.

     

    Le vent a soufflé très fort toute la nuit, m'empêchant de dormir, ouvrant mon portail pourtant fermé à clé, faisant tomber mon citronnier, envoyant valdinguer le banc en résine de synthèse à l'autre bout du jardin.  

    Mon frère m'a appelée vers 8h30, dimanche. Deux grosses branches de l'arbousier de la voisine, qui ne vient plus depuis des années, sont tombées chez lui : l'une dans le jardin et l'autre sur son toit.

    Il est venu me chercher pour que je l'aide à dégager les branches. 

     

    Coup de vent chasse coup de blues...
    Coup de vent chasse coup de blues...

    C'était impressionnant mais en moins de deux heures nous avons dégagé le jardin et le toit.

    Lui, coupait les grosses branches avec une scie et moi les moins épaisses avec un coupe branche. Il est monté sur le toit pour débiter la grosse branche qui y était tombée. Il me jetait les branchettes  et les morceaux que j'entassais dans un coin, puis il a fait tomber du toit ce qui restait . C'était encore si lourd qu'il a failli tomber avec.

    Nous avons eu de la chance : le toit n'a pas été abîmé et nous n'avons pas eu de pluie pendant notre "bûcheronnage". A la fin j'avais même chaud, et j'étais contente que nous ayons réussi à dégager le toit et le jardin...


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  • Je vous ai parlé hier du joli village de Saint-Geniez-d'Olt, dans l'Aveyron, et je vous ai montré cette photo prise sur le pont qui relie les deux rives et permet de franchir le Lot.

    La légende des Marmots, de Saint-Geniez-d'Olt...

    Certains d'entre vous, comme mon amie Cathycat, ont dû remarquer ces statues d'enfants sur le pont.

    Il s'agit de l'oeuvre d'Eric Valat, inaugurée en 1999 : ces deux enfants et cette marmotte illustrent la légende des Marmots, liée à ce village (légende découverte sur le site tourisme-aveyron.com).

    La légende des Marmots, de Saint-Geniez-d'Olt...

    On raconte qu’à la fin du XVe s., vivait à Saint-Geniez un pêcheur dont les deux enfants avaient capturé une marmotte. Par un après-midi orageux, le petit animal s’enfuit, effrayé, vers le "Puech del Rey". Les deux enfants se lancèrent à sa poursuite alors qu’un violent orage éclatait, noyant la vallée sous un vrai déluge. A leur retour, plusieurs maisons avaient été emportées dont la leur, et leur père avait péri noyé. Leur vie avait été épargnée grâce à la fuite du petit animal. Ils furent appelés familièrement les Marmots. Ce nom fut donné, par extension, à tous les habitants. Aujourd'hui encore, les habitants de St Geniez s'appellent officiellement les Marmots et Marmottes.
    La statue ,qui trône au milieu du Pont Vieux depuis juin 1999, rappelle cette légende.

     


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  • Je vous ai raconté l'histoire de l'Aérium d'Arès, fondé en 1913, par Sophie Wallerstein, pour accueillir des enfants de condition modeste, malades de la tuberculose.

    Depuis près de 50 ans (1970) les 2 000 m² de bâtiments sont désaffectés, barricadés et le parc de 5 ha, au bord du Bassin d'Arcachon est clôturé.

    A la demande de Monique, une lectrice qui y a séjourné 4 mois en 1955 voici quelques photos actuelles de cet aérium-sanatorium...

    Vous pouvez cliquer sur les photos pour les agrandir...

     

    Le portail d'entrée :

    L'Aérium d'Arès, aujourd'hui...
    L'Aérium d'Arès, aujourd'hui...
    L'Aérium d'Arès, aujourd'hui...
    L'Aérium d'Arès, aujourd'hui...

    L'aérium vu de la plage :

    L'Aérium d'Arès, aujourd'hui...
    L'Aérium d'Arès, aujourd'hui...
    L'Aérium d'Arès, aujourd'hui...
    L'Aérium d'Arès, aujourd'hui...
    L'Aérium d'Arès, aujourd'hui...
    L'Aérium d'Arès, aujourd'hui...
    L'Aérium d'Arès, aujourd'hui...

    Le parc et les bâtiments :

    L'Aérium d'Arès, aujourd'hui...
    L'Aérium d'Arès, aujourd'hui...
    L'Aérium d'Arès, aujourd'hui...
    L'Aérium d'Arès, aujourd'hui...
    L'Aérium d'Arès, aujourd'hui...
    L'Aérium d'Arès, aujourd'hui...
    L'Aérium d'Arès, aujourd'hui...
    L'Aérium d'Arès, aujourd'hui...
    L'Aérium d'Arès, aujourd'hui...
    L'Aérium d'Arès, aujourd'hui...
    L'Aérium d'Arès, aujourd'hui...
    L'Aérium d'Arès, aujourd'hui...
    L'Aérium d'Arès, aujourd'hui...
    L'Aérium d'Arès, aujourd'hui...
    L'Aérium d'Arès, aujourd'hui...
    L'Aérium d'Arès, aujourd'hui...
    L'Aérium d'Arès, aujourd'hui...
    L'Aérium d'Arès, aujourd'hui...
    L'Aérium d'Arès, aujourd'hui...
    L'Aérium d'Arès, aujourd'hui...

    Ajout : Il existe depuis 1988, l’association des 4 A (Association des Amis de l’Aérium d’Arès qui a pour objectif : réhabiliter l’Aérium, le secouer, lui rendre vie. 


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  • En 2019, 108 auteurs, la plupart blogueurs, ont contribué  sous la houlette de Quichottine, de la bibliothèque de Quichottine à la 6ème anthologie : "Les métiers improbables" ( ceux qui ne figurent pas dans une liste à Pôle Emploi… ou qui sont présentés de façon inattendue).

    Les bénéfices de ce livre sont tous reversés à l'association "Rêves", pour contribuer à faire sourire des enfants gravement malades qui en ont tant besoin.

    Je vous en ai déjà parlé et invités à acheter cet ouvrage.

    Voici l'un des deux textes que j'ai écrits pour cette anthologie.

     

    Me voici devenue attachée de presse d’une aigrette garzette.

    Je l’ai rencontrée par hasard, ou presque, à l’entrée de la Réserve des Prés Salés, sur le Bassin d’ Arcachon. Elle était là incognito et se déplaçait gracieusement d’un estey(*) à l’autre, perchée sur ses longues jambes, bas noirs et talons aiguilles dorés, enroulée dans un magnifique châle blanc.

    Je lui ai proposé de lui faire un book et de la suivre et elle a accepté de défiler et poser pour moi. J’étais seule à l’admirer. Elle était ravissante, vêtue de blanc et de noir, avec son plumet comme un élégant serre-tête..

    Elle s’est envolée plus loin, -sans me prévenir- le long du port et je l’ai suivie. Elle « faisait la belle » –comme disait mes fils autrefois- parmi les herbes de la vasière, attrapant du bout du bec vers et petits poissons.

    Qu’elle était jolie !

    Je l’ai contemplée, photographiée, admirée, mise en lumière sur mon blog.

    J’imaginais les défilés auxquels elle aurait pu participer, mettant en lumière les châles que je crochète, la rêvait picorant sur les tables des buffets lors d’un vernissage, dansant un madison endiablé ou peut-être un menuet, dessinant des tableaux avec ses pieds, jouant de la harpe avec son bec, tournant avec les plus grands acteurs enamourés…

    Et puis elle est repartie, oubliant mes beaux rêves, me laissant plantée sur la terre ferme alors qu’elle évoluait élégamment , libre, vers un ailleurs où l’herbe serait plus verte, même sans attachée de presse…

     

    (*) Estey : l’estey est au chenal ce que le ruisseau est à la rivière. Soumis au régime des marées, il se trouve à sec à marée basse

     

     

    Pour vous procurer ce livre, et contribuer à réaliser le rêve d'un enfant malade, vous pouvez l'acheter directement chez TheBookEdition.; en cliquantICI. 

     


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