• Il y a quelques jours, je vous ai montré des photos du carrosse bleu, photographié en novembre 2021, lors des lumières légendaires de Bordeaux, installées au Parc Bordelais.

    L'une de mes photos a inspiré mon aminaute Livia, du blog  "Livia augustae" qui a écrit ce joli conte. 

    Le carrosse bleu, un joli conte de Livia...

    Le carrosse bleu


    C'était la veille de l'Epiphanie, la nuit était noire et glaciale et semblait calme, pourtant on sentait dans l'air comme un mouvement et j'avais même l'impression d'entendre des murmures et des cliquetis, c'était sans doute ceux du vent et les cliquetis des crochets des volets qu'il agitait et qui produisait ce petit bruit.  

    Pourtant j'éprouvais une sensation bizarre, il y avait au fond de mon cœur comme une joie qui irradiait dans ma tête, cependant je n'avais aucune idée de ce qui me procurait cette joie, je regardais autour de moi, rien qui puisse la provoquer :

    Les montagnes en papier, entouraient l'arbre et les anges chantaient en chœur à leurs pieds, les petites bougies que j'avais allumé dans la crèche, luisaient doucement  éclairant l'âne et le bœuf qui soufflaient sur le petit Jésus pour le réchauffer, Joseph et Marie restaient en prière, tandis que les santons n'en finissaient pas d'arriver, ainsi que les trois Rois Mages et leurs chameaux installés quelques heures plus tôt...

    Rien, rien ne suscitait cette joie.

    Alors me laissant aller à la chaleur et au bien-être, blottie dans mon grand et confortable fauteuil, Morphée me rendit visite et me plongea dans un sommeil apaisant.

    Je fus réveiller, par une lumière brillante et diffuse inondant mon séjour, j'entendis distinctement un bruit de roue accompagné de musique et de cris joyeux.

    Je me précipitais à la fenêtre et là, je vis un carrosse bleu mené par un beau cheval blanc ailé qui caracolait dans le ciel !

    J'ai su alors, que c'était les Rois Mages qui allait à la crèche –  les chameaux étant trop lents –  ils avaient à l'instar du Père Noël, adopté un mode de locomotion plus rapide et plus facile.

    Hérode pouvait toujours attendre leur retour !

    Mais n'aurais-je pas rêvé tout cela ?


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  • Il y a quelques mois, je vous ai raconté ma grosse grosse bêtise : comment j'avais oublié mon sac en main, au port ostréicole, et les mille merci que j'avais dits au gentil monsieur qui l'avait ramené à la gendarmerie, m'évitant plein de désagréments.

    Hier soir, c'est une jeune femme et sa mère qui m'ont remerciée.

    Vers midi, on a sonné à ma porte. C'était un livreur avec un gilet jaune.

    -Je suis bien au 1 avenue Picasso ? m'a-t-il demandé.

    - Oui, oui, ,lui ai-je répondu.

    Il m'a tendu un colis tout mou, dans une poche en plastique et est parti. Je n'avais rien commandé mais j'ai pensé qu'il s'agissait peut-être d'un coli envoyé par une aminaute.

    Je suis rentrée chez moi et j'ai ouvert. Il y avait un chapeau et un vêtement. J'ai cherché mon nom sur l'emballage. Il n'y était pas. Le destinataire était Orélie Kobo, 1 Avenue Picasso. 

    J'ai alors pensé qu'il s'agissait peut-être de mes nouveaux voisins arrivés il y a une quinzaine de jours et qui ne se sont pas encore présentés. J'ai sonné chez eux, au numéro 3, et une jeune femme est sortie les mains pleines de peinture. "Ce n'est pas moi, Orélie Kobo. Je m'appelle Jeanne", m'a-t-elle dit lorsque je lui ai montré le colis.

    Revenue chez moi, j'ai mieux regardé et j'ai vu qu'Orélie Kobo habitait bien 1 Avenue Picasso, mais dans la commune voisine.

    Une erreur du livreur ! N'ayant pas de moyen de le recontacter, j'ai cherché l'adresse sur google et l'ai trouvée à Claouey, à une dizaine de ms de chez moi. Puis j'ai appelé un n° qui apparaissait dans un coin du colis.

    C'était bien celui d'Orélie Kobo. Je lui ai raconté l'histoire et lui ai proposé de lui ramener le colis le lendemain. Elle m'a alors proposé de passer le prendre en rentrant du travail.

    Vers 18h, une voiture s'est arrêtée devant chez moi avec une mère et sa fille, et je leur ai remis le colis. Elles m'ont remerciée de les avoir prévenues, et de ne pas avoir gardé ou jeté son contenu.

     

    Je n'avais plus vraiment confiance en la poste après plusieurs colis perdus ou reçus avec 6 mois de retard, mais ce n'est pas mieux avec les livreurs. Il reste les points relais...

     

    J'ai changé tous les noms mais l'histoire est vraie...

    Je ne dis pas "Mille fois merci" à Overblog qui a fait disparaître dans un trou noir l'article écrit et programmé hier soir et m'a obligée à tout re-écrire ce matin...

    Une jeune femme et sa mère me disent "mille fois merci"...

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  • La guerre aux OVNI, racontée par Livia...

    Une de mes photos, prise lors de la Fête de l'arbre et du concours d'épouvantails, remporté par l'épouvantail à OVNI, a inspiré mon aminaute Livia, du blog  "Livia augustae" qui a écrit ce joli texte, 

    La campagne était tranquille, les champs s'étendaient à perte de vue, le soleil baissait déjà mais le ciel était encore bleu par dessus le toit, cependant la lumière déclinante était plus douce et les ombres s'allongeaient sur le sol, c'était une soirée calme qui s'annonçait et  e soir ce serait la pleine lune,...

    Mais voilà  qu'au petit matin, un bruit effrayant nous réveilla, nous fit bondir hors du lit et courir à la fenêtre, le ciel était empli d'engins une lumière crue et dure descendant de ces engins inondait la campagne, qui nous survolaient, combien étaient-ils ?  difficile à dire, il y en avait énormément !

    Nous n'avions jamais vu d'engins pareils, tout ronds avec plein de petites fenêtre tout autour, au secours, des soucoupes volantes, des ovnis ! D'où venaient-ils ? Et que nous voulaient-ils ? Pourquoi ici dans cette calme plaine, au milieu de laquelle coule une rivière, avec tout du long de beaux saules pleureurs qui se mirent dans son miroir argenté à l'ombre desquels ont peut s'asseoir et rêver en écoutant le gazouillis de l'eau glissant sur les galets ?

    Stupéfaits, nous restions immobiles devant la fenêtre pour observer ces drôles d'engins et puis... brusquement aussi vite qu'ils avaient apparus, ils repartirent et le silence régna à nouveau sur la campagne  on n'entendait seulement les trilles des hirondelles –  sans doute comme nous réveillées – accueillant le soleil.

    Nous n'avions plus du tout envie de dormir, nous avons donc décidé de nous faire du café, tout en jetant pourtant malgré nous des coups d'œil anxieux par la fenêtre qui s'éclairait à l'est.

    Dès le lendemain sur la Place du village, il y eut des conciliabules, les habitants encore terriblement secoués par l'apparition funeste de ces engins, cherchaient des solutions pour arrêter ces « estrangers » et les empêcher d'atterrir chez nous.

    Et puis soudain, une idée lumineuse germa dans la tête d'un homme qui n'avait encore rien dit jusque là et voilà ce qu'il proposa : « on construit bien des épouvantails pour repousser les oiseaux afin de protéger les récoltes, pourquoi ne pas en construire pour repousser ces assaillants ?

    L'idée plût à tout le monde et c'est avec ardeurs que chacun construisit « son épouvantail », ils étaient très nombreux, certains étaient carrément effrayants et faisaient très peur, c'est donc une armée en rangs serrés qui occupa la campagne dans l'après midi, il n'y avait pas une place de libre pour se poser dans les champs et les jardins, ils allaient savoir de quel bois on se chauffait à Germaguedon !


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  • En allant faire mes courses à l'hypermarché hier, entre midi et deux heures, j'ai croisé dans un rayon une vieille  dame poussant son chariot, avec très peu de cheveux, mais d'une couleur rose tendre, peu commune..

    Est-ce une coloration qui a mal tourné ? Ma grand-mère avait parfois les cheveux légèrement bleus sans l'avoir vraiment voulu .En la regardant mieux, c'était sans doute voulu. Elle avait un pantalon bouffant noir, un chemisier noir à froufrous, assez incongrus pour aller faire ses courses.

    J'ai continué mes achats et lorsque je suis arrivée aux caisses, je me suis retrouvée derrière la même dame, sortant un à un tous les objets achetés. Elle a laissé son chariot à moitié vidé et est partie avec une canne et un paquet marron à la main.

    - Mais où va t'elle ? ai-je demandé.

    - Elle est partie peser ses céréales, a répondu la jeune caissière. Comment peut-elle marcher avec de tels talons et sa canne ?

    J'ai regardé la vieille dame avec des chaussures incroyables, des sortes de mules, sans bride ni lanière, et talons de 10 à 15 cm.

    - Je ne saurais pas marcher avec de tels talons, ai je dit. Je me tordrais les chevilles sans arrêt.

    - Moi non plus, a dit la caissière.

    Discuter nous a fait passer un peu de temps car la dame a dû mettre 10 minutes avant de revenir.

    Lorsqu'elle a eu payé et et est partie, la caissière a dit : "Elle avance lentement mais comment fait-elle avec ces chaussures qui ne lui tiennent pas le pied ?

    - Et si elle est venue en voiture, comment arrive t'elle à conduire ? ai je ajouté.

    Lorsque je suis sortie du magasin je l'ai vue entrant dans sa voiture, garée sur une place handicapé.. J'étais en vélo et je me suis prudemment écartée.

     


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  • Il y a 6 ans nous travaillions toutes les quatre dans la même ensemble et nous déjeunions ensemble tous les midi. Chacune apportait son repas et le faisait réchauffer au micro-ondes. C'était l'occasion de parler des livres lus, des films vus, de nos voyages, ou de la famille... Yolande est partie la première à la retraite. Je l'ai suivie l'année d'après. Janine nous a suivies l'année dernière. Elisabeth continue à travailler...

    Cela faisait 6 ans que nous nous étions pas retrouvées toutes les 4 ensemble.

    Elisabeth, lectrice de mon blog depuis le tout début, voulait visiter la réserve des prés salés dont je parle souvent. Elles sont venues toutes les trois hier, en covoiturage, de Bordeaux et sa banlieue, pour passer la journée sur le Bassin.

    Le matin nous avons fait une balade dans la réserve naturelle des Près Salés d'Arès-Lège Cap-Ferret. Il y avait peu d'oiseaux : une ou deux aigrettes, un cygne au loin mais il faisait beau. Un gros lézard vert nous a coupé la route, trop rapidement pour que l'on puisse le photographier.

    Puis c'est une tortue cistude se dorant au soleil qui s'est laissée photographier avant de redescendre dans le ruisseau. 

    Ensuite nous avons été pique-niquer au bord du Bassin d'Arcachon, sur la plage de l'Aérium (3ème photo). J'avais préparé 2 cakes salés : courgettes-mozzarella et jambon-olives-gruyère, et une salade composée. Yolande avait cuisiné un délicieux clafoutis aux fraises.

    Après le déjeuner, nous avons continué vers les étangs de Saint-Brice, puis nous avons repris la voiture pour une balade vers Andernos.

    Nous avons beaucoup papoté comme si nous ne nous étions jamais quittées.

    Il n'y a que sur le nombre de pas et de km parcourus que nous n'avons pas été d'accord : 10,9 km pour l Iphone d'Elisabeth, 9,7 km pour le smartphone de Janine et 11,3 km pour le mien.

    Photos d'Elisabeth
    Photos d'Elisabeth
    Photos d'Elisabeth

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