• J'ai emprunté à la bibliothèque  ce livre dont j'avais lu de bonnes critiques.

    Informations pratiques : Paru en juillet 2019 aux éditions "Julliard". 222 pages. 20 €

     

    La 4ème de couverture :

    Depuis trente ans, Paul a fait de son histoire familiale, et du désastre que fut son enfance, la matière même de ses romans. Une démarche que ses frères et soeurs n'ont pas comprise, au point de ne plus lui adresser la parole pendant de longues années. Et puis arrive le temps de la réconciliation. Paul décide de réunir à déjeuner, dans la maison qui est devenue son refuge, tous les protagonistes de sa tumultueuse existence : ses neuf frères et soeurs, leurs enfants et les siens, et même ses deux ex-femmes. Viendra qui voudra. Et advienne que pourra. Le temps d'un singulier repas de famille, Lionel Duroy parvient à reconstituer tous les chapitres essentiels de la vie d'un homme. Avec sa profondeur psychologique habituelle et l'élégance de son style, il livre ici un récit vibrant de vérité sur les liens indestructibles de l'enfance, la résilience et la paix enfin retrouvée.

     

    Mon ressenti :

    Paul, le narrateur, écrit depuis 30 ans sur lui et sa famille : sa mère qui lui faisait peur, surnommée "la baronne" et son père "Toto", ses 9 frères et soeurs, ses 2 épouses successives et ses 4 enfants.

    Sa fratrie n'a pas apprécié son 1er roman et ils sont restés fâchés depuis sa parution, refusant de voir Paul et ses enfants, bannis.

    Mais ;le temps a passé et ses frères le recontactent, souhaitant une réconciliation..

    Au cours d'un déjeuner chez lui, Paul va renouer avec sa famille : frères, soeurs, enfants et ex-épouses.

    J'ai eu un peu de mal au départ avec tous les prénoms des protagonistes, mais chacun a sa personnalité, son histoire, ses rancoeurs, ses souvenirs. Paul et ses 9 frères et soeurs, en veulent à leurs parents incapables de les élever correctement...

    Ce roman, bien écrit, traite surtout des liens familiaux, tissés dans l'enfance, de leur complexité, et de la façon dont chacun extériorise ses problèmes et ses émotions : Paul écrit, Nicolas photographie, Maxime filme...

    J'ai apprécié ce roman :mais ne suis pas tentée de lire les autres romans de Lionel Duroy, qui a priori traitent tous de ses problèmes familiaux...


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  • J'ai reçu ce livre dans le cadre de l'opération "Masse critique Jeunesse et Jeune Adulte", organisée par Babelio en novembre 2019.

    Merci à Babelio et aux éditions "Sassi junior".

    Informations pratiques :  Paru en octobre 2019 aux éditions "Sassi junior". Texte de Claudio Gobbetti et illustrations de Dylana Nikolova. 13,90 €

     

    La 4ème de couverture :

     

    Le secret le plus puissant de l’univers pour surmonter un tas de problèmes, une multitude de dangers et une infinité de mauvaises journées est sur le point de t’être révélé… dans les pages de ce livre.

     

    Mon ressenti :

    Difficile pour moi d'écrire une critique sur cet album jeunesse à la couverture jaune fluo.

    Le thème (l'importance des câlins) me touche, mais les illustrations beaucoup moins.

    Les loutres ressemblent à des doigts et j'ai du mal à voir quelle est la tranche d'âge visée : a priori les 0-3 ans mais certaines pages me semblent réservées à des enfants bien plus grands.

    Quand je lis des livres à mes petits-enfants (18 mois à 5 ans) ils apprécient beaucoup les petits détails : une fleur par ci, un oiseau par là... Les illustrations en manquent et du coup me semblent froides et fades alors que les loutres sont pétillantes..

     

    Quelques pages du livre :

     

     

    Un album plein de tendresse :  "Serre-moi fort !" de Claudio Gobbetti et Dylana Nikolova...
    Un album plein de tendresse :  "Serre-moi fort !" de Claudio Gobbetti et Dylana Nikolova...
    Un album plein de tendresse :  "Serre-moi fort !" de Claudio Gobbetti et Dylana Nikolova...
    Un album plein de tendresse :  "Serre-moi fort !" de Claudio Gobbetti et Dylana Nikolova...

    Je le lirai à Alice, Alban, Victoire et Manon et rajouterai les commentaires des deux plus grands (5 et 4 ans).

     

    En attendant, voici Amelia et Eusébio, adorables loutres du zoo de Lisbonne, photographiées pendant leur sieste en 2012

    Un album plein de tendresse :  "Serre-moi fort !" de Claudio Gobbetti et Dylana Nikolova...
    Un album plein de tendresse :  "Serre-moi fort !" de Claudio Gobbetti et Dylana Nikolova...
    Un album plein de tendresse :  "Serre-moi fort !" de Claudio Gobbetti et Dylana Nikolova...
    Serre-moi fort ! par Claudio Gobbetti

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  • J'ai emprunté ce livre à la bibliothèque, pour découvrir cet auteur dont je n'avais encore rien lu.

     

     

    Informations pratiques : Paru en mars 2019 aux éditions "Albin Michel". 200 pages. 19 €

     

    La 4ème de couverture :

    « Depuis que je suis entré dans sa vie en l’enlevant avec mon camion-grue de la fourrière, elle n’a plus envie de mourir. Elle m’a même choisi pour être ce qu’on appelle sa ‘‘personne de confiance’’. Du jour au lendemain, je me retrouve avec les clés de son destin, de son entreprise, de sa famille de rapaces… Reste à savoir, comme dit ma copine Samira, si c’est le kif absolu ou le plus dangereux des pièges. »
    Quand deux jeunes de banlieue décident de sauver une ancienne héroïne de la Résistance… Un roman haletant, jubilatoire, avec un éclat de rire à chaque page et toute l’émotion du monde.

     

    Mon ressenti :

    Max, 24 ans, enfant trouvé, est grutier pour la fourrière, à Bobigny. Il remorque une Rolls Phantom mal garée et s'aperçoit qu'il y a une vieille dame à l'intérieur, qui geint. Max va s'occuper d'elle et cela va changer sa vie car Madeleine est la propriétaire de biscuiteries bretonnes, sous la coupe de son neveu.

    Le narrateur est Max, en garde à vue dans le Finistère, soupçonné d'avoir abusé de la confiance et fait disparaître la vieille dame. Il raconte par le détail au policier qui l'interroge tout ce qui est arrivé depuis le moment où il a remorqué la Rolls, faisant souvent les questions et les réponses.

    C'est original et drôle et j'ai ri à plusieurs passages.

    La fin est très réussie et inattendue. La personne de confiance transmet ce qu'elle a reçu, comme le témoin dans une course-relais.

    Les personnages sont attachants : Max a été jusque-là malmené par la vie. Son amie et voisine, Samira est ingénieuse et indépendante.

    Madeleine est une belle personne, dynamique et généreuse, une battante.

    C'est drôle et plein d'humanité.

     

     

    Quelques extraits :

    - On croit qu'on ne sert à rien sur terre, jusqu'au jour où quelqu'un vous demande l'impossible. Alors ça vous donne des ailes et tous les risques valent la peine d'être pris, parce qu'on est devenu nécessaire.

     

    - En tant qu'animaliste, Sam a voulu savoir avant de manger si les oeufs (de caviar) étaient pondus ou arrachés du ventre de la mère. Madeleine l'a rassurée : vu le coût de l'élevage d'une esturgeonne, on lui fait une césarienne, on la recoud et on la remet dans la piscine pour attendre la ponte suivante.

     


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  • J'ai reçu ce livre dans le cadre de l'opération "Masse critique Mauvais Genre", organisée par Babelio en octobre 2019.

    Merci à Babelio et aux éditions "Slatkine & Cie".

     

     

    Informations pratiques : Paru en octobre 2019 aux éditions "Slatkine & Cie". 436 pages. 20 €

     

    La 4ème de couverture :

    Matteo Andreani, est au faîte de sa gloire. Surnommé Le Devin pour sa faculté à prédire le cours des marchés, ce financier de 40 ans rêve dediriger la Banque Centrale Européenne. Un accident d’avion sur la piste de Jackson Hole, le village du Wyoming où se réunissent chaque été les grands argentiers de la planète, lui en offre l’opportunité.

    Il est à peine nommé président de la BCE que des tensions internationales sur le marché de l’énergie précipitent une crise mondiale. Les marchés dégringolent, Chinois et Américains s’affrontent, faisant les beaux jours des crypto-monnaies et de la Camorra.

    Une réunion de la dernière chance se tient secrètement à Jackson Hole. Dans ce petit village perdu des Montagnes Rocheuses, les banquiers ont 48 heures pour sauver l’économie mondiale.

    Un roman sombre et foisonnant, qui révèle les arcanes du pouvoir économique mondial

     

    L'auteur :

    Karel Gaultier est associé dans une banque privée, à Genève.

     

     

     

    Mon ressenti :

    J'ai eu du mal à lire les premières pages de ce thriller financier, le nombre de mots suivis d'un astérisque, définis dans le glossaire en fin d'ouvrage me refroidissant. A la 60ème page, j'ai failli arrêter et puis je suis enfin entrée dans l'histoire de Matteo Andreani qui rêve de devenir directeur de la Banque Centrale Européenne et est prêt à tout pour y parvenir.

    Son oncle Benito et sa Famille Napolitaine le poussent pour en tirer les bénéfices.

    Matteo est arrivé à ce niveau de pouvoir financier en utilisant le talent de son ami autiste Miki et en manipulant les uns et les autres. Il m'a rappelé Dominique Strauss-Kahn par certains côtés.

    En pleine crise économique et financière les gouverneurs des Banques Centrales ont du mal à s'entendre sur les mesures à prendre alors que Chinois et Américains s'affrontent : baisse ou hausse des taux ? retour ou pas à l'étalon-or ? Soutien ou pas du dollar ? 

    L'auteur nous fait découvrir les coulisses de la finance et l'impact des décisions prises sur les citoyens. Les spéculateurs agissent à la vitesse de la lumière et déstabilisent les marchés qui s'effondrent.

    Il y a des enlèvements et des assassinats, du suspense et une histoire d'amour...

    C'est palpitant et très inquiétant.

     

    Les chapitres sont pour la plupart assez courts, ce qui facilite la lecture.

     


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  • J'ai emprunté ce livre à la médiathèque, un peu au hasard, car le bandeau "Prix Babelio imaginaire 2019" n'y était pas.

    Informations pratiques : Paru en janvier 2019 aux éditions "Albin Michel". 238 pages. 18 €

     

    La 4ème de couverture :

    « Surprisiers : ceux dont l'imagination est si puissante qu'elle peut changer le monde - du moins le leur, ce qui constitue un excellent début. »

     

    Mon ressenti :

    Gaspard Snow vit dans un appartelier, et travaille sur une péniche qui a appartenu à Sylvia, sa grand-mère : le Flowerburger, amarrée sur la Seine, à Paris. Autour de lui gravitent : Camille, son père, aussi raisonnable qu'il est excentrique, Henri le cuisinier qui prépare les burgers aux fleurs, Rossy, sa voisine, curieuse et aimante, son ange-gardien.

    Gaspard ne circule qu'en rollers, joue de l'ukulélé, dispose d'une machine extraordinaire, photomatom à musique, le voice-o-graph qui permet d'enregistrer ses propres disques, et de l'unique exemplaire du "Livre des surprisiers", légué par Sylvia, avec des pop-up, des pochettes, des origamis, sur lequel ,il doit continuer à écrire.

    Lors d'une crue de la Seine en juin 2016, il sauve une sirène blessée et l'emmène chez lui, pour la soigner. Luna est la dernière des sirènes et chante pour tuer les hommes.

     

    J'ai aimé cet univers décalé, ces personnages plein d'empathie, les balades en tuk-tuk, la collection de kinder surprise, la balade à l'Aquarium de Paris, l'entraide entre Surprisiers, les larmes de la sirène qui se changent en perles, l'amour qui pique et électrise...

     

     


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