• Ce petit livre m'a été offert pour l'achat de 2 livres de poche. J'ai lu et apprécié de cet auteur, en décembre dernier : "La personne de confiance".

     

    Informations pratiques :  Paru en 2000 aux éditions "Albin Michel", et en 2002 en Livre de Poche. 222 pages. 

     

    La 4ème de couverture :

    Que faire lorsque la femme de votre vie décide de vous quitter parce qu'elle vous aime ?
    Comment sauver le couple de ses parents quand on est un petit garçon de huit ans ?
    Une fille à la dérive, caissière dans un supermarché, peut-elle devenir cette "bonne fée" qui sauverait un couple en rupture et comblerait les voeux d'un enfant ?

    Avec la force, l'humour et le style qui ont fait le succès de ses romans, Didier van Cauwelaert nous montre une fois encore comment le quotidien le plus cruel peut basculer dans le merveilleux, et la détresse ouvrir le chemin d'une seconde vie.

     

    Mon ressenti :

     

    Nicolas rencontre Ingrid et son fils Raoul,4 ans, dans un bus Air France, et tombe tout de suite sous leur charme. Il est concepteur de jeux et jouets. Elle est ornithologue. Ils s'installent ensemble et se marient. 4 ans et demi de pur bonheur s'écoulent avant qu'Ingrid annonce à Nicolas qu'elle l'aime mais le quitte. Comment l'annoncer à Raoul qui adore celui qui le berce d'histoires et l'entoure d'amour ?

    Déboussolé, Nicolas, ne comprend pas. Il croise au supermarché une jeune caissière, Irakienne, Sézar, férue de littérature Française.

     

    Les narrateurs alternent : tantôt c'est Nicolas, tantôt Ingrid, tantôt Sézar.

    C'est un mélange de vie quotidienne et de magie, d'amour, d'écoute et de tendresse.

    Les personnages sont tous attachants. Nicolas a beaucoup d'amour à donner. Raoul veut réconcilier ses parents. Sézar va l'aider. L'attitude d'Ingrid ne se comprend qu'à la fin, au moment où toutes les pièces du puzzle s'emboîtent.

     

    L'écriture est fluide, agréable, et c'est émouvant. 

     

    Si certains d'entre vous sont intéressés, je peux faire voyager ce livre.

     


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  • J'ai lu la plupart des romans de Katherine Pancol après avoir adoré "Les yeux jaunes des crocodiles". J'avais beaucoup ri et m'étais attachée aux personnages, notamment à Joséphine pour l'amour qu'elle porte à ses filles, Hortense et Zoé, pour sa naïveté, pour ses questions et ses doutes et pour son humilité.

    Plusieurs livres ont suivi, reprenant les mêmes personnages, et je les ai moins appréciés :

    - "La valse lente des tortues"

    - "Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi"

    - "Muchachas" : tomes 1, 2 et 3 : j'avais trouvé ces 3 tomes longs et moins intéressants.

    - "Trois baisers" : ce 7ème tome de la saga des Cortès ne m'a pas emballée.

     

    Son nouveau roman, "Bed bug" (punaise de nuit) est tout à fait différent.

    Informations pratiques :  Paru en octobre 2019 aux éditions "Albin Michel". 342 pages. 19;90 €

     

    La 4ème de couverture :

    Rose est une jeune biologiste. Elle fait des recherches à Paris et à New York sur une luciole, Lamprohiza splendidula, qui semble très prometteuse pour la recherche médicale.

    Si elle étudie avec grande maîtrise l’alchimie sexuelle des insectes et leur reproduction, elle se trouve totalement désemparée face à Léo quand elle en tombe amoureuse. La vie n’est pas comme dans un laboratoire. Et ce n'est pas sa mère (cachée derrière des lunettes noires) ni sa grand-mère (qui parle à Dieu et à ses doigts de pied) qui vont pouvoir l’aider.

    Bed bug ou le désarroi amoureux d’une femme au bord d’un lit.

     

    Mon ressenti :

     

    L'action de ce roman se déroule de nos jours, à Paris et New-York. Rose est une jeune femme qui vit à Paris, avec sa mère, Valérie, directrice d'une agence artistique, et sa grand-mère maternelle, Babou.

     

    Rose est une chercheuse passionnée par les insectes. Elle a découvert une "luciole alsacienne", qui pourrait permettre de soigner les malades du cancer, et qui va l'amener à partir travailler à New-York.

     

    Rose a beaucoup de fantasmes et souffre de cauchemars liés à son enfance. Sa vie sentimentale est un fiasco. Elle est suivie en analyse et va retrouver peu à peu la mémoire du traumatisme subi dans son enfance.

    Valérie, sa mère, est une femme d'affaires, ambitieuse et prête à tout pour réussir, collectionneuse d'amants, égocentrique, qui ne prête aucune attention à Rose. 

     

    Ce roman m'a beaucoup déçue: je n'ai pas trouvé les personnages attachants, même Rose, qui oscille entre midinette et nymphomane.

     

    L'écriture est assez brouillonne, les termes un peu crus avec du sexe à chaque page.

    J'ai eu l'impression que Katherine Pancol avait repris les sujets à la mode dans une sorte de "50 nuances de grey" (que je n'ai pas lu), ajoutant  viol, pédophilie dans le milieu du cinéma, appât du gain même dans la recherche, et touillant le tout.

    Ses recherches sur la luciole et la sexualité des insectes sont intéressantes, mais ne m'ont pas passionnée.

     

    Bref, si l'auteur n'avait pas été Katherine Pancol, j'aurais abandonné au bout de 50 pages.

    J'ai été jusqu'au bout mais en me demandant comment elle avait pu écrire d'un côté "Les yeux jaunes des crocodiles", déjanté et attachant, et ce "Bed bug", insipide. avec le mot "b--e" à chaque page.

    C'est un plaidoyer anti hommes et anti mâles, très dérangeant... "Le baiser caméléon" est un tue l'amour...


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  • J'ai reçu ce livre dans le cadre de l'opération "Masse critique Jeunesse et Jeune Adulte", organisée par Babelio en janvier 2020.

    Merci à Babelio et aux éditions "In octavo".

     

    Informations pratiques :  Paru en décembre 2019 aux éditions "In octavo". 178 pages. 15 €

     

    La 4ème de couverture :

    Paul de Marinville signe ici un vrai roman d’aventure actuel où se mêlent savamment dosés, écologie, tourisme, amour sur un fond toujours magique et attirant, celui du Mont Saint Michel.

    On y trouve des personnages hauts en couleur, avec leurs qualités et leurs défauts, soumis aux aléas de l’évolution humaine et climatique.

    Pierrot, seul depuis l’âge de dix huit ans, vit près de Granville et exerce nombre de petits boulots : guide pour des groupes visitant la baie, surveillance de résidences secondaires en l’absence de leurs propriétaires et un peu de pêche…

    Cette vie paisible en pleine nature va basculer, tant sur le plan sentimental que sur le plan financier, avec la proposition d’un travail quotidien au sein de l’Observatoire de la Biodiversité Marine, visant la préservation de l’environnement. 

    Cependant, se produit une succession d'événements (ouragan, meurtre d’un militant écologique, arrivée de monstres marins…) et Pierrot se trouvera confronté alors à de nombreuses interrogations. Ainsi, le lecteur se verra porté par l'histoire de chaque protagoniste, et sera tenu en haleine par le sort de tous jusqu'au terme du récit, tel un véritable roman policier !

     

    Mon ressenti :

    L'action de ce premier roman se déroule de nos jours, entre la baie du Mont-Saint-Michel, Granville, et les îles de Chausey. Pierrot vit à Carolles, près de Granville, seul, alternant des petits boulots : guide touristique, gardien de riches villas, pêcheur à ses heures.

    Pierrot connait bien la Baie, ses dangers et ses habitués.

    Des événements vont venir perturber sa vie tranquille : tempête, trafic d'animaux exotiques, attaque de monstres marins, meurtre d'un militant écologique, et rencontre avec une cliente originale.

    J'ai apprécié le cadre du roman, reconnu les paysages de la baie du Mont-Saint-Michel, de Granville et des merveilleuses îles Chausey.

    Cette fiction sur les changements climatiques, l'écologie, le trafic d'animaux, les décharges sauvages dans l'océan, se lit bien et est prenante. J'ai apprécié le personnage de Pierrot, et celui de Papadoulos, le trafiquant repenti. La fin est originale. Ce premier roman est réussi, même si l'histoire d'amour avec Roberta n'était pas, pour moi, indispensable...

     


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  • J'avais lu beaucoup de critiques enthousiastes sur ce roman et l'ai donc emprunté à la bibliothèque lorsqu'il a été disponible.

    Informations pratiques : Paru en février 2018 aux éditions "Roman.grasset". 222 pages. 18 €. Ce roman est aussi disponible en "Livre de poche".

     

    L'auteur : Laetitia Colombani est scénariste, réalisatrice et comédienne. "La tresse" est son premier roman.

     

    La 4ème de couverture :

    Trois femmes, trois vies, trois continents. Une même soif de liberté.
    Inde. Smita est une Intouchable. Elle rêve de voir sa fille échapper à sa condition misérable et entrer à l’école.
    Sicile. Giulia travaille dans l’atelier de son père. Lorsqu’il est victime d’un accident, elle découvre que l’entreprise familiale est ruinée.
    Canada. Sarah, avocate réputée, va être promue à la tête de son cabinet quand elle apprend qu’elle est gravement malade.
    Liées sans le savoir par ce qu’elles ont de plus intime et de plus singulier, Smita, Giulia et Sarah refusent le sort qui leur est destiné et décident de se battre. Vibrantes d’humanité, leurs histoires tissent une tresse d’espoir et de solidarité.

     

    Mon ressenti :

    Ce roman nous parle de trois femmes vivant sur trois continents différents; ne se connaissant pas mais reliées par leur combativité, leur volonté de vivre, leur soif de liberté.

    Smita vit en Inde. C'est une Damit, une Intouchable, chargée de basses besognes.  Elle souhaite une meilleure vie pour sa fille Lalita, et va tout faire pour cela.

    Giulia vit en Sicile et travaille dans l'atelier de son père, spécialisé dans le travail du cheveu, la confection de perruques. Le papa a un accident, et Giulia assure l'intérim. Elle découvre alors que l'entreprise est ruinée, et va trouver une solution pour échapper à la faillite.

     

    Sarah vit à Montréal. C'est une avocate ambitieuse, très impliquée dans son cabinet, trop pour ses trois enfants, confiés à Ron, un baby-sitter. La découverte d'une tumeur cancéreuse, grosse comme une mandarine, va bouleverser sa vie. Elle va tenter de cacher sa maladie au bureau, à sa famille, subir des déconvenues professionnelles et se battre pour vivre.​​​

     

    Smita est celle qui m'a le plus touchée, car elle se bat pour que sa fille ait une meilleure vie qu'elle.

     

    L'écriture est belle et le récit habilement structuré en chapitres consacrés alternativement chacun à l'une des ces trois femmes, comme les brins d'une tresse. La plupart des chapitres finissent sur une touche de suspense, note d'espoir ou d'inquiétude, donnant envie de poursuivre la lecture pour en savoir plus.

     

     

    Un extrait :

    Elle n'oublie qu'une chose, pourtant apprise durant ses années de métier : lorsqu'on nage parmi les requins, mieux vaut ne pas saigner.


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  • J'ai emprunté à la médiathèque ce dernier roman de Gilles Legardinier, auteur dont j'apprécie l'écriture et l'humanité .

    Informations pratiques : Paru en août 2019 aux éditions "Flammarion". 533 pages. 21,90 €

     

    La 4ème de couverture :

    Vincent sait mieux que personne ce qu’est un secret. Spécialiste des passages dérobés, c’est à lui que les riches et les puissants font discrètement appel pour dissimuler leurs trésors ou s’aménager des issues indétectables.
    Alors que Paris célèbre l’Exposition universelle et sa phénoménale tour Eiffel, Vincent et son équipe deviennent soudain la cible de tentatives d’assassinat. La mort rôde désormais autour d’eux.
    Un de leurs clients cherche-t-il à effacer ce qu’ils savent de lui ? Sont-ils traqués par des pouvoirs occultes ? Quelle est cette ombre qui peut les frapper n’importe où, n’importe quand ?
    Dans une époque bouleversée, confronté à des mystères surgis d’un autre temps, Vincent va tout faire pour déjouer la menace et sauver les siens. Ce qu’il s’apprête à découvrir va faire voler en éclats tout ce qu’il croyait savoir du monde…

     

    Mon ressenti :

    Ce roman se déroule en 1889, à Paris, au moment de l'Exposition Universelle, à l'occasion de laquelle a été construite la Tour Eiffel.

    Vincent, le héros, exerce un curieux métier : spécialiste de l'ouverture et de la création de passages dérobés. Il est entouré d'une petite bande pluri-disciplinaire : Pierre, son frère, Konrad, Eustasio, Henri et Gabrielle et vit avec eux dans une pension aux issues indétectables.

    Leurs talents suscitent les convoitises de différents groupes, dont l'un, mal intentionné est à la recherche de trésors enfouis, mais aussi de Charles Adinson qui souhaite retrouver le sanctuaire évoqué par Ignace de Loyola, dans des écrits, pour abriter les reliques rapportées de croisades et de différents expéditions.

    Grâce à d'importants travaux de recherche, réalisés par sa fille, Gilles Legardinier nous plonge dans ce Paris de la fin du 19ème siècle, à l'aube de grandes transformations et de grandes découvertes technologiques.

    Nous suivons Vincent et ses amis dans leur chasse au trésor, dans les souterrains et les cryptes parisiens.

    Leur parcours est bien sûr semé d'embûches, mais leur entraide, leur complicité et leur complémentarité les aideront à franchir les obstacles.

     

    Ce roman rappelle par moments "Da Vinci code", et les récits de Jules Verne.

    J'ai apprécié ce roman d'aventures, historique, bien écrit et prenant. Je me suis plus attachée aux transformations de Paris et à l"histoire qu'aux personnages eux-mêmes...

     

    Quelques extraits :

    - Les hommes mourront de n'agir que pour eux-mêmes. Ne devons nous semer que ce que nous serons certains de récolter ? Dès lors, la seule question qui vaille s'impose : sommes-nous prêts à n'être que les graines d'un fruit que d'autres cueilleront peut-être ? Sommes-nous capables d'agir sans gloire ni bénéfice afin qu'un jour, ceux qui suivront puissent avoir une chance de réussir mieux que nous ?

    - Que faisons-nous de tout ce que nous avons appris ? A quoi servent ces savoirs et ces moyens développés de plus en plus vite ?


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