• J'ai reçu ce livre dans le cadre d'une opération "Masse critique privilégiée", organisée par Babelio.

    Merci à Babelio et aux éditions "Kennes" qui m'ont permis de découvrir ce livre étonnant, lourd (721 g) et cartonné, avec des découpes, des collages, des polices différentes, beaucoup de couleurs et de nombreuses illustrations.

     

    En découvrant qu'il s'agissait du journal d'une adolescente, étayé de notes et collages, je n'étais guère emballée et j'ai même pensé que je ne réussirai pas à le lire, dans le délai imparti (1 mois).

    La chronique de Manou (voir plus bas) m'a incitée à tenter la lecture.

    Informations pratiques : Paru en mars 2018 aux éditions "Kennes". 366 pages. 721 grammes

     

    La 4ème de couverture :

     

    Le résumé :

    Fanny Cloutier a 14 ans et vit à Montréal (Canada), avec son père, sa mère étant décédée alors qu'elle avait 3 ans. Sa vie bascule lorsque son père part au Japon pour des raisons professionnelles et l'envoie chez la soeur de sa mère, à 265 km de Montréal, à Sainte-Lorette, pour une durée indéterminée. Très en colère de devoir changer de collège et d'amis, Fanny commence à écrire son journal.

    .

     

    Mon ressenti :

    Finalement je me suis lancée dans la lecture de ce journal de Fanny Cloutier, et j'y ai pris plaisir. 

    C'est frais et agréable à lire, la vie vue par une adolescente qui veut connaître la vérité sur l'accident qui a entraîné la mort de sa mère.

    Après quelques débuts difficiles dans sa famille d'accueil et sa nouvelle vie, elle va réussir à s'intégrer et se faire de nouveaux amis.

    Mais c'est surtout la qualité de l'objet livre et les prouesses de l'éditeur qui m'ont séduite.

    La couverture cartonnée comporte des fleurs embossées et une fenêtre découpée où apparaît Fanny, dessinée par Marianne Ferrer qui a réalisé les nombreuses illustrations du livre.

    Les polices utilisées sont variées. Il y a un ruban marque-pages, des renvois avec des flèches, des annotations, des couleurs, des dessins, des collages comme dans un vrai journal.

    C'est un joli cadeau à offrir à une fillette ou une adolescente, ou à ses parents.

     

     

    "Fanny Cloutier ou l'annèe où j'ai failli rater ma vie" de Stéphanie Lapointe...
    "Fanny Cloutier ou l'annèe où j'ai failli rater ma vie" de Stéphanie Lapointe...
    "Fanny Cloutier ou l'annèe où j'ai failli rater ma vie" de Stéphanie Lapointe...
    "Fanny Cloutier ou l'annèe où j'ai failli rater ma vie" de Stéphanie Lapointe...
    "Fanny Cloutier ou l'annèe où j'ai failli rater ma vie" de Stéphanie Lapointe...
    "Fanny Cloutier ou l'annèe où j'ai failli rater ma vie" de Stéphanie Lapointe...

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  • Ce roman avait retenu mon attention lors de la présentation des livres nominés fin 2018 pour les grands Prix Littéraires. Il était en course pour le Prix Femina.

    Je l'ai donc emprunté à la médiathèque dès qu'il a été acheté et disponible.

     

    Informations pratiques : Paru en août 2018 aux éditions "Sabine Wespieser éditeur". 277 pages. 21 €

     

    La 4ème de couverture :

    ROISSY. Sans cesse en mouvement, tirant derrière elle sa valise, la narratrice de ce roman va d'un terminal à l'autre, engage des conversations, s'invente des vies, éternelle voyageuse qui pourtant ne montera jamais dans un de ces avions dont le spectacle l'apaise.
    Arrivée à Roissy sans mémoire ni passé, elle y est devenue une "indécelable" - une sans domicile fixe déguisée en passagère -, qui a trouvé refuge dans ce non lieu les englobant tous. 
    S'attachant aux êtres croisés dans cet univers fascinant, où personnels navigants ou au sol côtoient clandestins et laissés-pour-compte, instituant habitudes et rituels comme autant de remparts aux bribes de souvenirs qui l'assaillent et l'épouvantent, la femme sans nom fait corps avec l'immense aérogare.
    Mais la bulle de sécurité finit par voler en éclats. Et  quand un homme, qui tous les jours vient attendre le vol Rio-Paris - le même qui, des années auparavant, s'est abîmé en mer - tente de l'aborder, elle fuit, effrayée. Comprenant, à sa douceur et son regard blessé, qu'il ne lui fera aucun mal, elle se laissera pourtant aller à la complicité qui se nouera entre eux. 


    Magnifique portrait de femme rendue à elle-même à la faveur des émotions qui la traversent, 'Roissy' est un livre polyphonique et puissant, qui interroge l'infinie capacité de l'être humain à renaître à soi et au monde.

     

    Tiffany Tavernier, romancière et scénariste est la fille de Bertrand Tavernier.C'est son 8ème roman.

     

    Mon ressenti :

    L'action se déroule dans l'aéroport de Roissy. La narratrice tire derrière elle une valise et se déplace de terminal en terminal. Elle vit là depuis 8 mois, dormant où elle peut, en sous-sol, dans un cagibi, derrière un comptoir, mangeant nourriture abandonnée par les voyageurs ou offerte, se lavant dans les toilettes, volant parfois un portefeuille ou quelques pièces.

    Elle est toujours en mouvement, propre et bien habillée pour ne pas se faire repérer, pour rester anonyme, s'inventant des destinations et d'autres vies dès qu'on l'interroge.

    Elle a atterri là après un accident de la route et est amnésique depuis, ayant même oublié son prénom. Elle s'est fait quelques amis parmi les "indécelables" et survit grâce à leur aide et leurs astuces.

    Nous découvrons, à travers les yeux de cette femme, d'autres facettes de cet aéroport gigantesque, avec l'envers du décor : les sous-sols, les services de maintenance, le personnel de l'aéroport, l'antenne d'Emmaüs, les SDF...

     

    Ce livre m'a rappelé un de mes films préférés, vu 5 ou 6 fois, "Le Terminal" de Steven Spielberg avec Tom Hanks jouant Viktor qui se retrouve coincé à l'aéroport JFK de New-York pendant plusieurs jours.

     

    L'écriture est agréable, les personnages bien brossés. La jeune femme en proie à des cauchemars terribles va finir par retrouver la mémoire et renaître à la vie.

     

    J'ai apprécié ce livre mais ce n'est pas un gros coup de coeur car malgré tout je ne me suis pas vraiment sentie proche et/ou attachée à elle (contrairement par exemple à Violette de "Changer l'eau des fleurs") et suis restée un peu sur ma faim...


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  • Il y a deux jours, je vous ai fait lire l'une de mes deux participations à la 6ème anthologie : "Les métiers improbables" ( ceux qui ne figurent pas dans une liste à Pôle Emploi… ou qui sont présentés de façon inattendue) : "Attachée de presse d'une aigrette garzette".

    Voici ma seconde participation, avec le métier de "Puiseur de merveilles".

     

    En me baladant sur le net, à la recherche de bonnes nouvelles, j'ai découvert cette belle citation attribuée à Steve Mataboli (ou Steve Maraboli selon les sites) :

    "Je trouve que la meilleure façon d'aimer quelqu'un, n'est pas de le changer, mais plutôt de l'aider à révéler la plus belle version de lui-même".

     

    Cette jolie phrase correspond bien au métier que j'aurais aimé exercer : "puiseur de merveilles". 

     

    J'aimerais être "puiseur de merveilles", révélateur de talents cachés, celui ou celle qui sait trouver ce qu'il y a de mieux en chacun et l'aider à éclore.
    Pour un ce sera : écrire un poème, pour l'autre : faire rire ses amis, pour le 3ème : tailler un rosier ou jouer un morceau de musique, allumer un barbecue ou toiletter un chien, sculpter, dessiner, tricoter, réciter, sauter, danser, jouer au basket, distraire les enfants malades, assister des personnes âgées, commenter des événements sportifs, cuisiner, transmettre ses souvenirs ou des savoirs, écouter...

    Au temps de la photo noir et blanc, il y a 40 ans, développer et tirer ses photos soi-même, dans une pièce noire, avec une lampe infrarouge, était un moment magique. C'est mon père qui nous a initiés, mon frère et moi, quand nous avions 8-9 ans, dans un cagibi sous l'escalier. Le négatif était glissé dans un agrandisseur sur lequel on exposait le papier pendant quelques secondes, puis le papier était plongé dans un bain de révélateur (avant de l'être dans un bain de fixateur). Peu à peu la photo apparaissait sur le papier et ces moments étaient vraiment merveilleux. J'aimerais être ce révélateur...


    Le métier de "puiseur de merveilles" ne s'apprend ni à l'école, ni à l'université. Seules l'expérience et l'ouverture d'esprit que l'on peut acquérir en lisant et échangeant avec les autres, en écoutant (au lieu de simplement entendre), en prenant le temps de tendre la main et de remercier ceux qui vous ont aidés, devraient permettre d'acquérir les savoirs-faire et savoirs-être de ce métier.
     

    Même si c'est le métier que j'aimerais exercer (bien différent de mon métier réel), je suis bien loin du compte et n'ai pas réalisé beaucoup d'exploits dans ce domaine, même avec mes enfants ou ma famille.

    J'ai juste réussi au début de ma carrière professionnelle à faire reconnaître par nos pairs deux jeunes hommes qui passaient jusque-là pour des "petites mains" (reconnaître mais ils ne sont pas devenus non plus directeurs ou présidents), et puis il y cinq ans réussi à remotiver un ami de mon fils qui passait le bac et pensait avoir raté l'épreuve principale pour aller jusqu'au bout (il a eu le bac sans repêchage, et par la suite continué ses études et obtenu un BTS)... C'est bien peu...
    C'est sans doute aussi égoïste car si un maximum de gens se sentaient bien dans leur tête, bien à leur place, par ricochet je m'y sentirais mieux aussi...
    P.S. : s'il y a parmi vous un(e) "puiseur de merveilles" en puissance : qu'il vienne me repêcher dans le bain de révélateur...

     

     

     

    En 2019, 108 auteurs, la plupart blogueurs, ont contribué  à cette 6ème  publication, sous la houlette de Quichottine, de la bibliothèque de Quichottine,

    Les bénéfices de ce livre sont tous reversés à l'association "Rêves", pour contribuer à faire sourire des enfants gravement malades qui en ont tant besoin.

    Pour vous procurer ce livre, et contribuer à réaliser le rêve d'un enfant malade, vous pouvez l'acheter directement chez TheBookEdition.; en cliquantICI. 


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  • J'ai reçu ce livre dans le cadre d'une opération "Masse critique privilégiée", organisée par Babelio.

    Merci à Babelio et aux éditions "Albin Michel" qui m'ont permis de découvrir ce roman policier passionnant.

     

    Informations pratiques : Paru en mai 2019 aux éditions "Albin Michel". 524 pages.

     

    La 4ème de couverture :

    Une série de crimes sauvages bouleverse Bottanuco, une petite ville du nord de l'Italie. Des cadavres de femmes mutilées, des signes de cannibalisme, des aiguilles disposées comme dans un rituel magique... Alors que la police se perd en fausses pistes et que l'insaisissable meurtrier continue de frapper, deux journalistes s'emparent de l'affaire : Marco Besana, un grand reporter menacé de retraite anticipée, et Ilaria Piatti, une stagiaire méprisée de la rédaction mais incroyablement douée pour traquer les coupables.

    C'est Ilaria qui réalise qu'il pourrait s'agir d'un imitateur de Vincenzo Verzeni, le tout premier tueur en série italien de la fin du XIXe siècle. Mais qu'est-ce qui peut bien relier les victimes à ce tueur mort il y a plus d'un siècle ?

    Best-seller en Italie, cette enquête à couper le souffle est portée par un duo de journalistes sensationnel et déjà légendaire. 

     

    Mon ressenti :

    L'action se déroule en Italie entre Milan et Bergame.

    Un crime horrible vient d'être commis : une jeune femme a été éviscérée, un mollet arraché. Marco Besana, journaliste sur le déclin, mal vu par sa rédaction, se voit confier l'affaire.

    Illaria Piatti, stagiaire au journal, mise à l'écart car réservée et peu attachée à son apparence, a une illumination sur le crime qui lui en rappelle un autre commis par Vincenzo Verzeni, tueur en série, au 19ème siècle. Besana, d'abord hostile à celle qui a été surnommée : "Le morpion" à la rédaction, va finir par l'écouter.

    Les victimes vont se succéder : Aneta, Rossella, Dana, Mélissa, toutes assassinées selon un rituel bien établi. Les suspects aussi vont défiler.

    Nous découvrons les coulisses d'une rédaction, de nos jours, avec ses travers et les impératifs liés à la publication sur le net.

     

    Dans ce policier "détonant", ce sont les deux journalistes : l'ancien qui s'attend à être mis à la retraite et la stagiaire, tenace et douée, mais inexpérimentée, qui vont enquêter. Giorgio, le beau-frère de Besana, policier, leur fournira des informations.

     

    J'ai beaucoup apprécié ce duo de journalistes, très attachant, surtout Illaria, à la perspicacité étonnante, jamais découragée. Besana va la prendre sous son aile et en faire son héritière, en lui apprenant les ficelles du métier. Ils vont s'apprivoiser au fur et à mesure de l'enquête et leur complémentarité va les faire progresser.

     

     

    Je serais ravie de retrouver ce duo efficace dans un prochain roman de Dario Correnti.

     

     


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  • J'ai emprunté à la médiathèque ce roman de Robin Cook. Cet auteur Américain écrit des thrillers médicaux que j'apprécie beaucoup. J'ai lu une douzaine de ses livres.

     

    Informations pratiques : Paru en 2018 aux éditions "Albin Michel". 567 pages. 22,90 €

     

     

    La 4ème de couverture :

    À la pointe de la technologie, le Boston Memorial Hospital est réputé pour l'excellence et la fiabilité de ses praticiens. Jusqu'à un incident, fatal : le décès d'un patient lors d'une banale intervention.
    Tout juste nommé chef des internes de chirurgie, Noah Rothauser est déterminé à prendre ses responsabilités pour préserver la réputation de son service. Mais avant, il lui faut faire toute la lumière sur ce drame : simple négligence médicale, mauvaise coordination entre le chirurgien et l'anesthésiste ou geste malveillant ?
    Lorsqu'un nouveau décès survient, puis un autre, Noah se heurte à une vérité qui dépasse l'entendement.

    Et si les médecins n'étaient pas ceux que vous croyez ? En tête des meilleures ventes aux États-Unis, le nouveau roman de Robin Cook brise le tabou d'une médecine transparente et digne de confiance.

     

    Mon ressenti :

    L'action se déroule principalement au Boston Memorial Hospital, un hôpital réputé, à Boston (Etats-Unis).

    Noah est interne en chirurgie et ne vit que pour son métier et ses patients. Il est apprécié de tous, personnel et clients, mais se heurte au Docteur Mason, codirecteur du programme de l'internat de chirurgie. Lors d'une opération qui se termine mal, Noah croise la route d'Ava, anesthésiste réputée et reconnue. Trois décès successifs vont les amener à se cotôyer et s'apprécier.

    Ava est aussi consultante pour une entreprise de compléments alimentaires, et très active sur les réseaux sociaux.

    Elle dispose de moyens financiers importants et de pas mal de temps libre, alors que Noah vit chichement et consacre les 3/4 de sa vie à l'hôpital.

    Les personnages sont soigneusement brossés.

    Les coulisses de l'hôpital et des opérations sont décrites avec précision.

    Il y a du suspense, de l'action, des agents de sécurité très spéciaux.

    Nous allons découvrir au fil des pages qu'Ava cache de lourds secrets.

    Noah lui-même cache des zones d'ombres, et -malgré sa quête de perfection et d'éthique- n'est pas irréprochable.

    Si les deux médecins ont des points communs, Noah manifeste de l'empathie pour ses patients et ses collègues, et se donne complètement à la chirurgie. J'ai du mal à comprendre qu'il balaie son sens de l'éthique pour suivre la voie suivie par Ava, aisée mais impliquant des compromissions.

    Ce roman évoque de nombreux problèmes contemporains : médicaux, hospitaliers mais aussi liés à internet, aux réseaux sociaux, aux fausses identités, aux formations en ligne, au lobbying des industriels...

     


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