• Reprise d'un article paru en février 2021.

    Peut-être avez vous déjà songé à acheter un bateau à plusieurs, pour partager les frais et les plaisirs ? 

    Un bateau, à voile ou à moteur, c'est très agréable pour pouvoir se balader sur un plan d'eau ou une rivière, aller se baigner sur une plage, ou pêcher, mais un bateau c'est un peu une "danseuse". Cela revient cher en entretien, assurance, essence, mouillage, à un corps-mort ou dans un port, hivernage, pour une utilisation souvent réduite.

    Sans parler de la météo qu'il faut surveiller pour mettre le bateau à l'abri, soigneusement arrimé lorsqu'une tempête ou un gros coup de vent s'annonce.

    J'ai connu ça lorsque j'étais enfant. Mon père avait un petit bateau en bois, fait main, (selon des plans précis) avec lequel il nous emmenait en balade lorsqu'il faisait beau et qu'il y avait l'eau. Il l'avait baptisé "Passio", parce qu'il était plus bas que "Batifol", son bateau précédent, fait main lui aussi, avec une cabine assez haute pour que son cousin germain, Loulou, 1,85m, puisse tenir debout sans se baisser. Batifol a été volé et coulé au fond du Bassin. A chaque gros coup de vent il fallait aller vérifier les amarres, même en pleine nuit...

    Bref, voici un bateau à vendre, non pas en indivision, mais en division : le cata pour l'un et le maran pour l'autre :

    Avez vous déjà rêvé d'acheter un bateau en indivision ?
    Avez vous déjà rêvé d'acheter un bateau en indivision ?
    Avez vous déjà rêvé d'acheter un bateau en indivision ?
    Avez vous déjà rêvé d'acheter un bateau en indivision ?
    Avez vous déjà rêvé d'acheter un bateau en indivision ?

    Autour du cata et maran, il y a d'autres épaves de bateaux, en triste état eux aussi, coque trouée. Ces bateaux ont dû casser leurs amarres et s'échouer au fond du Bassin d'Arcachon lors de dernières tempêtes. La dernière photo me rappelle beaucoup Passio.

    Avez vous déjà rêvé d'acheter un bateau en indivision ?
    Avez vous déjà rêvé d'acheter un bateau en indivision ?
    Avez vous déjà rêvé d'acheter un bateau en indivision ?

    Vous aurez remarqué les rubalises qui entourent ce cimetière à bateaux, les emprisonnant et les reliant aussi les uns aux autres, protection aussi peu efficace que disgracieuse...


    11 commentaires
  • Pour ce 152ème Café Thé, je vous ai proposé de broder autour de cette photo prise en février 2021, au port ostréicole d'Arès, de carcasses de bateaux rassemblées en fin d'hiver, avant leur évacuation.

     

    Vous pouviez nous raconter ce qu'il est arrivé à ces bateaux, comment ils sont arrivés là

      ou bien nous dépeindre leurs beaux jours et ceux de leurs passagers...

    Les consignes étaient : Ecrivez, fabulez, rimez, dessinez, brodez, scrappez, chantez, délirez, faites ce que vous voulez... Faites nous rire ou pleurer...

     

    Vous êtes 4 à avoir participé (Jill Bill, Vagamonde, Livia et Colette).

     

    et je vous en remercie.

     

     

    Bravo à tous et toutes !

     

     

    Voici les 4 participations :

     

     

    "Fin de mer" de Jill Bill du blog "Melting-pot" :

     

     

    Fin de mer...

     

    Ils ont vécu leur vie en mer

    Au fil des années

    Et il est bien amer

    De les voir là, terrassés...

     

    Désormais carcasses de bateaux

    Désormais échoués

    Par de nouveaux

    Désormais remplacés...

     

    Tout comme un homme mort

    En attente de ses funérailles

    Leurs corps

    Iront à la ferraille...

     

    Rouillés, vert de mousse

    Coque sur leur flanc

    Sans capitaine ni mousse

    Adieu le flot, adieu le vent...

     

    La mouette rieuse

    En suit d'autres sur la mer

    Déjà oublieuse

    Qu'elle dansait autour hier...

     

    Il était un petit navire

    Qui navigua d'Est en Ouest

    Ohé ohé, faut-il pleurer, faut-il en rire

    Matelot de la Marie-Céleste...

     

    "Voguer sur l'eau" de Vagamonde du blog "Vagamonde bis"

    J'aime voguer sur l'eau.
    Pour ce défi, je fais le choix de partager avec vous quelques photos des embarcations sur lesquelles j'ai embarqué avec bonheur.

     

    "Une mort annoncée" de Livia du blog : "Livia augustae

     

     

    Sous la voûte bleue du ciel de l'été, ils gisent abandonnés sur le sable de la grève.

    Entendent-ils les murmures des vagues qui invitent aux voyages ?

    Rêvent-ils, ces bateaux oubliés sur le sable, de la caresses des vagues glissant le long de leurs flancs quand ils s'en allaient vers les lointains rivages ?

    Rêvent-ils aussi des levers grandioses du  soleil  embrasant la mer d'or et d'argent et de ses somptueux couchers qui ensanglantent la mer avant la nuit ?

    Ils avaient alors fière allure quand ils sortaient du port, toutes voile dehors gonflées par la brise marine lorsque qu'ils cinglaient vers le large, vers les confins de la terre.

    Las ! C'est fini !  Ils ont perdu leurs couleurs, leur peinture s'écaille, privés de leurs voiles, rongés doucement par le sel, ils attendent la mort allongés là, sur la grève !

     

    "Fini les rêves..." de Colette du blog : "En toute simplicité" :

     

     

    N’ont-ils pas vaincu la tempête ! 

    Échoués, délaissés, abandonnés. 

    Sur eux, le naufrage a eu le dessus. 

    L’orage a vraiment été le plus fort. 

    Échoués, délaissés, abandonnés. 

    Sur eux, le naufrage a eu le dessus. 

    Ils ne vogueront plus, leur rêve fini. 

    Échoués, délaissés, abandonnés. 

    Sur eux, le naufrage a eu le dessus. 

    Pour eux, hélas, on ne peut plus rien. 

    Échoués, délaissés, abandonnés. 

    Sur eux, le naufrage a eu le dessus. 


    10 commentaires
  • our ce 152ème Café Thé, je vous propose :

    de broder autour de cette photo prise en février 2021, au port ostréicole d'Arès, de carcasses de bateaux rassemblées en fin d'hiver, avant leur évacuation.

     

    Vous pouvez nous raconter ce qu'il est arrivé à ces bateaux, comment ils sont arrivés là

      ou bien nous dépeindre leurs beaux jours et ceux de leurs passagers...

    Les consignes : Ecrivez, fabulez, rimez, dessinez, brodez, scrappez, chantez, délirez, faites ce que vous voulez... Faites nous rire ou pleurer...

    Si vous êtes blogueur, ne publiez pas votre texte avant la parution des participations

    (le 3 janvier 2023)

     

     

    Que vous soyez blogueur ou pas, envoyez moi votre participation 

    avant le 31 décembre 2022 à ecureuilbleu33@live.fr...

    Au plaisir de vous lire...

     

     

    Amusez vous bien !


    5 commentaires
  • Pour ce 151ème Café Thé, je vous ai proposé de nous parler d'un moyen de locomotion qui vous a marqué(e) : cela peut être votre première voiture ou votre premier vélo, une trottinette ou un bateau

    ou un tapis volant...

     

    Les consignes étaient : Ecrivez, fabulez, rimez, dessinez, brodez, scrappez, chantez, délirez, faites ce que vous voulez... Faites nous rire ou pleurer...

    Si vous êtes blogueur, ne publiez pas votre texte avant la parution des participations (le 2 décembre 2022)

     

     

     

     

    Logo créé par Renée du blog "Envie de"

    Vous êtes 14 à avoir participé (Jill Bill, Jean-Luc, Marie-Hélène, Rose, Renée, Cricket, Jo, Vagamonde, Eglantine, ABC, Gisèle, Livia, Colette et Céline).

     

    et je vous en remercie.

     

     

    Bravo à tous et toutes !

     

     

    Hier j'ai publié les 7 premières participations, voici les 7 autres.

     

     

    "Moyens de locomotion" de Vagamonde du blog "Vagamonde bis"

     

    Lorsque j'étais enfant, j'habitais un hameau de 5 maisons. Notre seul moyen de locomotion était le vélo. 

    Les commerces se trouvaient à 6 kms. Ma mère s'y rendait de temps en temps et mettait ses achats dans des sacoches attachées sur le porte-bagages de son vélo. 
    Heureusement, à cette époque-là des commerçants ambulants se déplaçaient jusqu'à notre village. 
    Lorsque j'ai été en âge d'aller à la piscine, je faisais donc ces 6 kms à vélo (soit 12 aller-retour). 
    Hormis ce trajet qui était le plus long pour moi durant toute mon enfance, je n'ai jamais voyagé. 
    Je passais énormément de temps à me balader en forêt puisque j'habitais en lisière. 
    À 16 ans, dès que j'ai gagné quelques francs, je me suis achetée une mobylette avec laquelle j'ai pu me rendre à mon travail à 41 kms à 17 ans 1/2. Je louais une chambre sur place. Je rentrais chez moi le vendredi et repartais le dimanche. 
    Je mettais de l'argent de côté pour passer mon permis et petit à petit, j'ai pu m'offrir ma première voiture. 
    Grâce à elle, j'ai pu découvrir d'autres lieux, d'autres régions, d'autres horizons... 
    C'est peut-être à partir de ce moment-là que j'ai attrapé le virus du voyage qui ne m'a pas quitté depuis !"
     
     
    "Chars à bancs" d'Eglantine du blog : "Le blog Rymie" : 
     

     

    "Bateau pêcheur" d'ABC du blog : "Jardin des mots" :

     

    Bateau pécheur

    Comme martin

    Prenant la mer

    De bon matin

     

    Bateau pécheur

    Dans les embruns

    Trempe de corsaire

    Rude destin

     

    Bateau pécheur

    Essuie un grain

    Jour de galère

    Sonne le tocsin

     

    Bateau pécheur

    Joie et chagrin

    Pieds sur terre

    Femme de marin

    "Ma première (et ma dernière) trottinette" de Gisèle du blog : "Ariane Grimm" :

    J'avais 15 ans environ. Je n'étais pas très douée pour le sport et, en classe, pour la gymnastique, j'avais toujours des mauvaises notes. Cela fâchait mes parents. Moi, ça m'était égal car je me vengeais sur les MATHÉMATIQUES, matière noble dans laquelle j'avais en permanence des 17/18 sur 20. Par exemple, on pouvait me poser des problèmes du genre:

    Prenez l'année Et multipliez par le chiffre qui fait penser à un cheval ou une ville Ou bien prenez le mois Et multipliez par le chiffre qui fait rêver ou permet de bricoler Ou, bien, prenez directement le numéro d'une route mythique Et vous trouverez l'âge du capitaine... La solution n'était pas évidente, mais moi, en 10 secondes, je la trouvais. Et hop! j'avais mon 18 !

    Pour la gymnastique, c'était une autre paire de manche! J'étais nulle pour la course... à croire que je clopinais. Quand je lançais un ballon, il me revenait dans la figure... Le sauter à la perche? Au départ, bing, la perche m'échappait des mains... Quant à l'escalade, je n'arrivais même pas à grimper le petit mur de 0m,80 de l'école!... Et pourtant, un journal avait mentionné mes performances dans ce domaine qui, à l'époque, s'appelait LA VARAPPE":

    Hélas, personne ne vit l'article, mais à l'école, mes camarades se moquaient de moi en me voyant faire le zouave et se tenaient les côtes. Quant au prof de gym, il me chassait carrément du cours!

    OUF! La directrice de l'école savait, elle, combien j'étais bonne élève en MATHÉMATIQUES et, sans rapport certes mais pour m'encourager, elle conseilla à mes parents de m'offrir une trottinette en leur disant que la barre d'appui m'assurerait un bon équilibre.

    Alors mes parents, pour que je sois enfin plus agile, décidèrent en effet de m'offrir une trottinette:

    Et il arriva ce qui devait arriver:

    Avec cette trottinette qui n'était pas électrique, croyez-moi, mais qui assurait mon équilibre, je me suis mise à rouler à toute vitesse dans les rues de mon quartier et, pour m'amuser:

    - je me précipitais entre le guichet automatique de la banque du coin au moment où un quidam appuyait sur les boutons devant l'écran... et aussitôt, les billets s'envolaient;

    - je m'approchais au plus près de l'établi du marchand de légumes, avec de rapides allers-retours... ce qui faisait fuir les clients;

    - je frôlais les vieilles dames qui, apeurées, tombaient pas terre... ce qui faisait rire les enfants.

    - .....

    Oui, je l'avoue: Enquiquiner tout le monde, cela me mettait en joie... Jusqu'au jour où la Police, alertée par la population du quartier, est venue constater les dégâts (il y eut, je crois, un ou deux blessés et même, mais je n'en suis pas sûre, un mort). Alors, ils (les flics) me confisquèrent ma première (et dernière) trottinette, et ils me dénoncèrent auprès du Procureur de la République. Bref, de fil en aiguille, je fus conduite en CORRECTIONNELLE, puis, aux ASSISES qui se tenaient à l'époque tout près de chez moi (c'est sans intérêt), au Palais de Justice, 10 Bd du Palais, et de là,

    on me conduisit en prison.

    Maintenant, seule dans ma cellule, je chante en pensant à qui vous savez " Au ciel ! au ciel ! au ciel ! j'irai la voir un jour"

    Gisèle GRIMM, mère de la jeune Ariane Grimm

    "La vieille guimbarde" de Livia du blog : "Livia augustae

    Mon père possédait une vieille voiture, une de ces vieilles guimbardes d'après guerre, de marque américaine,  une «Internationale » (comme en voit dans les vieux films américains) surnommée « l'Inter » par toute la famille, papa l'avait achetée pour deux francs six sous afin de convoyer sa nombreuse progéniture, c'est donc dans cet engin-là que nous nous embarquions pour aller à la plage ou en vacances et tel un général sur un champs de bataille dirigeant ses troupes, papa nous assignait des places  sur les sièges à l'arrière et casait avec précision les nombreux bagages que nous emportions, à cette époque nous allions à L'Anse Bertrand où mes grands parents possédaient une distillerie (dans laquelle on fabriquait rhum et sucre) et une maison nommée « Belle-vue », un peu délabrée puisqu'elle elle était fermée tout au long de l'année, mais nous adorions  y passer les trois mois des grandes vacances avec la mer à proximité.

    Je me souviens aussi quand nous allions du côté de la distillerie en balade, le gérant de la distillerie nous offrait du sucre de canne tout chaud, ainsi que  du « sirop batterie »

    En ces temps-là, les routes goudronnées étaient rares, (aujourd'hui tout est goudronné) nous roulions sur des chemins en pierres blanches bordés de champs de cannes à sucre aux odeurs sucrées, sur lesquelles nous soulevions une horrible poussière blanche qui enfarinait toute la famille (si vous avez vu le film « Le Guépard » on y voit la famille du prince Salinas assister à la messe tout enfarinée), en arrivant à destination, nous étions dans le même état que la famille du prince...

    Parfois nous croisions une charrette tirée par deux bœufs lymphatiques et une autre fois une poule imprudente se promenant sur la route mourut sous nos roues  malgré le coup de volant de papa pour l'éviter, il fallut alors trouver le propriétaire de ce volatil, le payer et l'emporter pour un futur repas...

    Mais, malgré des heures et des heures de cuisson, la chair de ce volatil restait très coriace –  cette poule courait  sûrement des marathons car elle était tout en muscles –  nous ne nous sommes pas régaler par contre le chien (à l'époque il s'appelait Dick) a tout fini et apparemment il a beaucoup aimé çà !

    Cette vieille voiture n'avait pas de portes à l'avant et si papa pouvait s'accrocher au volant pour ne pas tomber sur la route dans les cahots, maman n'avait rien pour s'accrocher et ma terreur d'enfant, c'était que nous semions maman sur la route, comme nous avions un jour semé l'accu de la voiture, ce qui nous a stoppé au beau milieu du chemin, (heureusement à cette époque il n'y avait pas foule sur la route) papa étant bricoleur la replacée, (et après cet épisode, pour stopper les velléités d'indépendance de cet accu, papa l'avait ficelé avec du fil de fer) mais c'est en transe que j'ai fini le voyage ce jour-là...

    Ces petits incidents  de parcours nous sortaient de brefs instants de la torpeur où nous plongeait la chaleur du soleil tropical, car nous roulions au moins à... cinquante à l'heure !

    En arrivant à destination et seulement après avoir tout rangé dans la maison, mais aussi après avoir éliminé les scorpions qui avaient investi les lieux, nous avions le droit d'aller à la plage, au «Trou de Madame Louis » ou nous enlevions avec grand plaisir la poussière du chemin dans l'eau claire de la mer Caraïbe.

    Le voyage était long et monotone, plein de dangers et d'imprévus pour une petite fille à l'imagination fertile comme je l'étais, mais les grandes vacances commençaient et... nous étions au paradis !

     

    "L'autoneige" de Colette du blog : "En toute simplicité" :

     

    Je n’ai plus l’innocence de mon enfance mais, en fermant les yeux, je puis facilement vagabonder, sans trêve aucune et, retourner en ces lieux et me rappeler ces instants de pur bonheur ; vécus en profondeur.  

    Je cite : Les festins pris chez ma grand-mère maternelle, plus particulièrement au Nouvel An. 

    Jour de tempête ; pas de problèmes. Dans le « Snow » de nom oncle, la famille s’engouffrait. De cette autoneige aux toutes petites fenêtres rondes et très hautes, véhicule à chenilles, fierté québécoise du temps de mon enfance, nous glissions sur la neige. Le feu des cheminées fumait au gré du vent. Du moins, c’est ce que je pouvais apercevoir une fois assise dans ce moyen de locomotion.  

    Plaisir d’avancer sans rien voir ou presque ; un ressentiment fort agréable pour la fillette que j’étais. Quel mystère d’arriver tout droit devant la maison puis, lorsque la porte s’ouvrait, de me retrouver à la chaleur de la maisonnée.  

    Cela ne fait que du bien, de se remémorer ces moments passés où tant de choses de nous s’y rattachent et, qui contribuent à entretenir au cœur cette magie du temps des fêtes. 

     

    "Traineau de Noël" de Céline du blog : "Aquarellement vôtre" :


    13 commentaires
  • Pour ce 151ème Café Thé, je vous ai proposé de nous parler d'un moyen de locomotion qui vous a marqué(e) : cela peut être votre première voiture ou votre premier vélo, une trottinette ou un bateau

    ou un tapis volant...

     

    Les consignes étaient : Ecrivez, fabulez, rimez, dessinez, brodez, scrappez, chantez, délirez, faites ce que vous voulez... Faites nous rire ou pleurer...

    Si vous êtes blogueur, ne publiez pas votre texte avant la parution des participations (le 2 décembre 2022)

     

     

    Que vous soyez blogueur ou pas, envoyez moi votre participation 

    avant le 30 novembre 2022 à ecureuilbleu33@live.fr...

    Au plaisir de vous lire...

     

     

    Amusez vous bien !

     

    Logo créé par Renée du blog "Envie de"

    Vous êtes 14 à avoir participé (Jill Bill, Jean-Luc, Marie-Hélène, Rose, Renée, Cricket, Jo, Vagamonde, Eglantine, ABC, Gisèle, Livia, Colette et Céline).

     

    et je vous en remercie.

     

     

    Bravo à toutes !

     

     

    Voici les 7 premières participations. Demain, je publierai les 7 autres.

     

     

    "La trottinette en bois" de Jill Bill du blog "Melting-pot" :

     

     

    Ayant des cousins plus âgés, plus aisés,

    Ma mère héritait de sa soeur

    Vêtements et autres jouets...

     

    Je me souviens d'une trottinette en bois...

     

    T ant qu'on recevait, ceci, cela,
    R ien a débourser
    O n s'en trouvait bien aise chez moi
    T oujours à faire des économies
    T out est bon à prendre, même un sou
    I l faut avoir connu la guerre, me disait-on
    N azisme oblige...
    E t je me contentais de choses déjà portées,
    T oute une garde-robes,
    T el ou tel jeu ou jouet
    E nfant d'une certaine époque, point de rébellion...

     

     

    "Mes voitures" de Jean-Luc du blog : "LindeparSylvieJL2" :

     

    En fouillant dans mes archives, j’ai retrouvé, je crois la première que j’ai conduit en l’an…..

    Mais je tenais ma droite :

    Et sinon une originale que j’ai vu aux îles Galapagos :

     

    "Le caca" de Marie-Hélène du blog : "Marinade d'histoires" :

     

    Hier, alors que je garais ma Fiat Punto dans l’un des superbes *U de Royan, mon cœur fit un bond en voyant un « caca », sagement rangé, deux places plus loin que moi.

    Des lustres que je n’avais plus vu l’un de ces excréments devenus aussi rares aujourd’hui que des pierres précieuses ! 

    Je vous entends déjà protester en me lisant : Une crotte, un étron, une bouse, une infâme déjection, c’est ça qui fait bondir ton cœur ?  Mais non, je ne suis pas si folle, rassurez-vous.

    « Le caca » c’est le nom que je donnais à l’Ami 8 de mon père, cette disgracieuse petite Citroën qu’il utilisait pour aller à la chasse, et où s’entassaient les bagages, deux setters anglais, un fusil, trois gibecières, deux paires de bottes en caoutchouc, un piquenique et moi, accessoirement.

    Coincée sur la banquette arrière entre un sac de week-end et un panier de victuailles, je reniflais à plein nez l’odeur du skaï, du chien mouillé, du grillon charentais et des Gauloises sans filtres. Un mélange si particulier que si je le respirais à nouveau, je serais à coup sûr propulsée dans les entrailles de la Citroën de mes dix ans : cette Ami malodorante au physique ingrat, avec ses sourcils froncés, son regard de grenouille et sa crête de coq à l’arrière.

    Au rythme de la Petite fleur de Sidney Bechet, la bagnole brinquebalante bondissait sur les routes de campagne, toutes vitres ouvertes, laissant échapper éclats de saxophone et volutes bleues…

    Et la revoilà aujourd’hui, sa cousine, perdue dans ces années de crise, elle qui n’avait connu que les « Trente glorieuses »

    Ma Fiat Punto me semblait bien fade tout à coup face à l’audace de sa silhouette : quel caractère avec ces sourcils froncés ! Innovant ce regard de grenouille et un vrai trait de génie cette crête de coq à l’arrière, digne de l’inventivité d’un St Laurent ou d’un Christian Dior !

    Je descendis de mon insignifiante voiture et m’approchai timidement du merveilleux « caca ». Si l’une des vitres était entrouverte, peut-être pourrais-je retrouver l’odeur… au moins celle de la banquette de skaï, à défaut du mélange subtil d’antan.

    Elle était là, à portée de main, j’allais pouvoir effleurer sa tôle d’un blanc douteux et vérifier ses ouvertures, quand tout à coup… Elle disparut comme elle était apparue, dans le tunnel du passé.

    *Une particularité intéressante de l’architecture du Front de Mer de Royan est la présence de petits bâtiments perpendiculaires à l’axe principal et qui forment les "U" ouverts sur la mer et dans lesquels on trouve des boutiques et des places de parking.

     

    "Ma première voiture" de Rose du blog : "Golondrina63" :

     

    Magique le p'tit papier rose 
    Ah il m'en a coûté de le gagner 
     
    Partir  le coeur léger 
    Rouler vers la liberté 
    Elle me faisait rêver  
    Même son non me donnait des ailes 
    Impossible n'est pas français 
    Elle m'attendait 
    Rêve réalisé 
    Elle était si belle 
     
    Vroum vroum voiture dite du peuple 
    Oh elle démarrait au quart de tour 
    Irrésistible ma belle 
    Tut tut 
    Un p'tit bolide ma coccinelle 
    Rire jaune au premier PV 
    Et oui j'ai bien levé le pied depuis 
     
    "Premier voyage en avion" de Renée du blog : "Envie de" :
     

    16 ans en vacances chez maman je dois retourner en Suisse allemande afin de réintégrer le couvant ou je suis placée comme employée. Maman a gagné un vol Genève-Zurich avec Swissair dont elle ne pouvait profiter. Ni une ni deux mis à mon nom, ce sera mon vol d'inauguration. 

     

    On est en 1970-71, en février 70, un attentat à la bombe placée dans la soute d’un vol Zurich-Tel-Aviv explosait en plein vol. L’avion a fini par s’écraser Würenlingen (AG). L’attaque a fait près de 50 morts.

    Autant vous dire que je n'étais pas rassurée mais, quand même bien excitée. Dernières recommandations, n'adresse pas la parole a des inconnus n'accepte rien, même pas un bonbon. Ta tante t'attend à l'arrivée et te conduiras à bon port.

     

    .-Je compte sur toi.

                  .-Oui maman....

     

    Dans l'avion je suis placée sur un siège couloir à côté d'une dame vers le hublot, pour la vue c'est râpé. De l'autre côté de la rangée 2 hommes type bien basanés. L'avion décolle je n'en mène pas large mais, fais la fière. Rapidement les voyant s'éteigne l'hôtesse passe avec le chocolat de rigueur. Je me sens mieux détendue même. 

    Les hommes allument une cigarette et m'en propose, je n'ose pas trop mais, en ai tellement envie que je fini par accepter. . Le filtre est doré et le cylindre est de couleur sable, je n'ose pas l'allumer j'ai peur qu'elle ne soit droguée, comme maman m'en avait mis en garde.  Elle va se nicher dans mon sac en attendant l'occasion, de plus je ne dois pas sentir cigarette tant j'ai peur des engueulades de ma tante voir, de la mère supérieure. 

     

    Il est vrai que j'avais été chopée avec une cigarette piquée à ma mère et que je l'avais sentie passé ! (J'avais commencé à fumer à 14 ans en cachette au cycle d'orientation avec les copains)

     

    La dame ne dit pas grand-chose mais les hommes se montrent courtois, sans plus.

     

    30 minutes plus tard nous sommes à Zurich, le vol c'est très passé je suis enchantée et ne rêve que de revoler au plus vite.

     

    Cela n'arrivera pour la 2ème fois qu'à mes 20 ans de Marseille pour la Grèce où je partais vivre.

    S'ensuivront beaucoup de voyages, pour le travail ou le plaisir. Mais celui-ci est resté graver, j'y repense avec émotion et gloussement face, à ma naïveté de l'époque.  

    "Oh mon bateau !" de Cricket du blog : "Chez Cricket

    Je ne sais plus son nom mais il était vigoureux et fort, bravant les vents, la pluie, les vagues. 

    Nous y rentrions à 5, plus le chien ! Important notre toutou ! Notre teckel brun et marron à poils ras, Samy.

    Malgré le petit espace. Pour être heureux, nul besoin d'un palace ! 

    Chaque week-end ou presque et à chaque vacances nous embarquions sur ce petit voilier pour nous aérer et nous dépayser.

    Mes parents firent même le tour de Corse et la traversée Corse -Côte d'Azur avec lui. 

    Nous avons navigué, gîté, mis les voiles et le Spi sur ce petit Aloa de 7,5 mètres qui nous a tous unis.

    Quelques épisodes restent forts en ma mémoire :

    - Les pêches miraculeuses dans une eau limpide dans laquelle je voyais le poisson au bout de ma ligne depuis le bateau,

    - Un poulpe accroché à mon mollet au bord de l'eau,

    - Des huîtres plates et oursins pris et mangés dans une crique à la fois paradisiaque et démoniaque, car elle nous a bloqués avec de fortes vagues nous imposant d'attendre pour ressortir à nouveau sans danger,

    - Mon chien, Samy, que nous avions laissé à 500 mètres sur le bateau, qui ne put attendre et que nous avons vu sauter et nager pour nous rejoindre, la queue tournicotant, dans l'eau.

    - Ma petite sœur qui nous fit peur en se prenant la bôme sur la tête alors que nous étions loin de tout. Heureusement plus de peur que de mal !

    Mon père avait installé un pilote automatique afin de simplifier la conduite, de nuit notamment. 

    Toujours quelqu'un debout, bien évidemment, mais cela simplifiait malgré tout un peu la conduite du bateau.

    Il y a quelques années mon beau père nous a offert, avec lui, une croisière. Certes, ce fut très agréable mais tellement différent ! Tellement d'apparats, de luxe, d'urgence dans les visites, loin de la simplicité d'une balade en voilier durant laquelle on ressent les éléments, on se laisse porter par les vagues, on essaie de prendre le meilleur cap afin d'avancer au mieux.

    On prie néanmoins pour que le vent ne stoppe pas et que l'on ne soit pas au point mort au milieu de l'eau... Le moteur : dernière solution. Déclenché normalement uniquement pour l'entrée au port : Il n'est que le parachute de ce mode de navigation.

     

    "Un rêve..." de Jo du blog : "De tout et de rien" :

     

     

    Mon moyen de locomotion préféré est de loin, conduire ma voiture, libre d'aller ou je veux...
    Mais !
    J'avais un rêve depuis petite fille, c'était de monter dans un hélicoptère, voir la terre vue d'en haut !
    Hé bien ce rêve, c'est réalisé,, un jour je suis montée dans un hélico et j'ai survolé la Loire et ses châteaux, un cadeau offert pour mon anniversaire.
     
    C'est un très bon moyen de Locomotion pour ce genre de visites LoL
     
    Un merveilleux souvenir

    12 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique