• Vendredi soir j'ai regardé la soirée des Césars sur Canal Plus, animée par Manu Payet.

    J'avais vu la plupart des films nominés, notamment "120 battements par minute", "Petit paysan" , "Le grand méchant renard et autres contes" et "Au revoir là-haut", dont je vous ai déjà parlé.

    Je n'avais pas vu "Le sens de la fête" plusieurs fois nominé, mais non récompensé.

    Ce film français, sorti en octobre 2017, a été réalisé par Eric Toledano et Olivier Nakache, avec Jean-Pierre Bacri (Max), Gilles Lelouche (James), Jean-Paul Rouve (Guy), Eye Aïdara (Adèle), Vincent Macaigne (Julien)... Il dure 1h 56 et c'est une comédie que j'ai trouvée très drôle.

     

    Résumé :

    Max est traiteur depuis trente ans. Des fêtes il en a organisé des centaines, il est même un peu au bout du parcours. Aujourd'hui c'est un sublime mariage dans un château du 17ème siècle, un de plus, celui de Pierre et Héléna. Comme d'habitude, Max a tout coordonné : il a recruté sa brigade de serveurs, de cuisiniers, de plongeurs, il a conseillé un photographe, réservé l'orchestre, arrangé la décoration florale, bref tous les ingrédients sont réunis pour que cette fête soit réussie... Mais la loi des séries va venir bouleverser un planning sur le fil où chaque moment de bonheur et d'émotion risque de se transformer en désastre ou en chaos. Des préparatifs jusqu'à l'aube, nous allons vivre les coulisses de cette soirée à travers le regard de ceux qui travaillent et qui devront compter sur leur unique qualité commune : Le sens de la fête.

     

    Mon ressenti :

    J'ai beaucoup apprécié cette comédie et j'ai beaucoup ri en regardant ce film (disponible à la location).

    Jean-Pierre Bacri est impeccable dans le rôle de Max, chef d'entreprise, organisateur de mariage, au bord de la faillite, caustique comme toujours.

    Les seconds rôles sont tous excellents : Jean-Pierre Rouve en photographe qui se rue sur le buffet et ne supporte pas les invités qui prennent des photos avec leur téléphone, Gilles Lelouche en DJ, animateur égocentrique, Vincent Macaigne en beau-frère de Max, ancien prof d'histoire qui drague Judith Chemla, la mariée, douce et tendre, Eye Aïdara, bras droit de Max qui a un langage de charretier mais beaucoup d'efficacité...

    Les autres personnages sont tous excellents : la mère du marié, les serveurs, le stagiaire de 3ème, l'extra gaffeur, etc...

    Je me suis demandée du début jusqu'à la fin quand la fête allait tourner au fiasco complet. Mais non : le savoir-faire de chaque membre de cette équipe va permettre que la fête soit inoubliable malgré les interventions du jeune marié, imbu de lui-même, dont le discours est aussi long et imbuvable qu'un mémoire.

    J'ai découvert une astuce pour faire patienter les invités (canapés aux anchois + eau pétillante) et adoré l'envol du marié...

    J'avais aimé "Les jours heureux" et "Intouchables" des mêmes réalisateurs et -si vous aimez rire au cinéma- je vous conseille "Le sens de la fête".

     

    Miss Fuji avait publié il y a quelques mois une belle critique de ce film :


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  •  

    Tout au long du printemps et de l'été 2017, j'ai photographié les oiseaux qui viennent picorer dans mon jardin :  moineauxmésanges charbonnières, mésanges bleues,sitelles torchepot, merles, tourterelles, rouge-gorge et bébés mésanges...

     

    J'ai passé beaucoup d'heures à observer ces oiseaux : leurs acrobaties et leurs bisbilles pour se restaurer.

     

    Et j'ai assisté à une scène étonnante et pleine de tendresse entre deux oiseaux : un bébé (merle, je crois) et un rouge-gorge.

    Le bébé merle piaillait près de la mangeoire, sans doute affamé et incapable de se restaurer tout seul :

     

    Un rouge-gorge est arrivé et a commencé à se restaurer.

     

    L'autre oiseau pleurait : "Maman, maman ! J'ai faim !"

    Le gentil rouge-gorge s'est laissé attendrir et a commencé à nourrir le petit affamé :

    Les oiseaux de mon jardin : une belle histoire...
    Les oiseaux de mon jardin : une belle histoire...
    Les oiseaux de mon jardin : une belle histoire...
    Les oiseaux de mon jardin : une belle histoire...
    Les oiseaux de mon jardin : une belle histoire...
    Les oiseaux de mon jardin : une belle histoire...
    Les oiseaux de mon jardin : une belle histoire...
    Les oiseaux de mon jardin : une belle histoire...
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    Les oiseaux de mon jardin : une belle histoire...
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  • J'ai reçu ce livre dans le cadre d'une opération "Masse critique privilégiée", organisée par Babelio.

    Merci à Babelio et aux éditions Albin Michel qui m'ont permis de découvrir ce roman.

     

    Informations pratiques : roman de Kevin Canty, paru aux éditions Albin Michel

    en février 2018. 258 pages

     

    La 4ème de couverture :

    1972, Silverton, petite ville du nord-ouest des Etats-Unis. La mine d'argent fournit du travail aux hommes, régit la vie des familles et domine les existences. Certains se résignent à une vie de rude labeur, d'autres ne rêvent que d'échapper à ce destin. Mais lorsqu'une catastrophe survient à la mine, coûtant la vie à des dizaines d'hommes, c'est toute une communauté qui est frappée par une onde de choc et de chagrin.

    A la manière de Russell Banks dans De beaux lendemains, Kevin Canty s'attache aux conséquences de cette tragédie sur des hommes et des femmes qui, malgré tout, ne perdent pas espoir. Comme Jordan, qui se retrouve désormais seule pour élever ses jumelles, ou David, forcé de renoncer à ses études après la mort de son frère. Quant à Ann, qui voulait à tout prix un enfant, la voici à vingt-deux ans dépossédée de sa vie. Et pour Lyle, l'un des rescapés, l'existence prend soudain un autre sens. S'inspirant d'un fait réel, Kevin Canty saisit ces destins à la perfection et fait revivre toute une époque, nous offrant des pages débordantes d'humanité.

     

    Mon ressenti :

    L'histoire se déroule dans le nord-ouest des Etats-Unis, en 1972.

    David étudie à l'université, à Missoula, et rejoint le week-end ses parents, de l'autre côté des montagnes à Silverstone, petite ville minière de l'Idaho, rurale et isolée. Il croise là-bas son frère, Ray, sa femme, Jordan, et leurs jumelles.

    En dehors de la mine, il n'y a que des bars où tous se saoulent, et l'Oasis, une maison close.

    Une catastrophe survient : des centaines de mineurs sont coincés dans les galeries : il y aura peu de survivants.

    L'auteur nous fait partager l'angoisse des mères et des épouses qui attendent des nouvelles, puis l'onde de choc, le chagrin, noyés dans l'alcool. Le paysage est aussi triste que l'air qu'ils respirent tous, chargé de cadmium et autres produits toxiques, mais aucun ne veut partir.

    Le récit est émouvant, mais l'alcool noie tout. Aucun personnage n'est vraiment attachant. 

    Il y a quelque chose qui ne prend pas. Beaucoup de personnages qui vivent en parallèle mais sans véritable lien entre eux. Il manque une émotion collective, une révolte à la Zola. Et il y a trop de scènes de beuveries dans des bars enfumés...

    Et de l'autre côté des montagnes, ce n'est pas mieux...

    J'aurais aimé en apprendre plus sur l'après catastrophe : que vont faire les dirigeants de la mine : la fermer ou pas, indemniser les victimes et leur famille ou pas, améliorer les conditions de vie et la sécurité des mineurs ou pas ?

    C'est un livre bien écrit, émouvant mais il manque une étincelle pour que ce soit un coup de coeur (l'étincelle qui a mis le feu dans la mine et dont on ne saura rien).


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  • Pour ce 95ème Café Thé, je vous propose de broder autour du thème des Belles Actions.

     

     

    Racontez nous une Belle Action que vous avez réalisée, ou qui vous a ému(e).  Cela peut-être de l'aide, un encouragement, des félicitations ou autre, offerts, à un parent, un ami ou un inconnu...

     

    Les consignes : Ecrivez, rimez, dessinez, brodez, scrappez, chantez, délirez, faites ce que vous voulez... Faites nous rire ou pleurer...

    Si vous êtes blogueur, ne publiez pas votre texte avant le résultat des votes (le 1er mai 2018)

     

     

    Que vous soyez blogueur ou pas, envoyez moi votre participation 

    avant le 31 mars 2018 à ecureuilbleu33@live.fr...

    Au plaisir de vous lire...

     

     

    Amusez vous bien !


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  • Pour ce 94ème Café Thé, je vous ai proposé de broder autour de cette photo d'un chalutier sortant du Bassin d'Arcachon, prise en janvier 2018,

     

     

    de nous raconter une balade en bateau, à voile ou à moteur,

    une partie de pêche,

    ou pourquoi pas une croisière...

     

    Les consignes étaient : Ecrivez, rimez, dessinez, brodez, scrappez, chantez, délirez, faites ce que vous voulez... Faites nous rire ou pleurer...

    Si vous êtes blogueur, ne publiez pas votre texte avant le résultat des votes (le 1er avril 2018)

     

     

    Vous êtes 6 à avoir participé.

     

    Il s'agit maintenant de voter pour vos trois participations préférées, en suivant le lien en bas de cet article,

    jusqu'au 31 mars 2018 

     

     

    Participation n° 1 : Le maudit Dick...

     

     
    Le cachalot
    Se cachait sous l'eau
    Et sur le maudit Dick
    Avec sa gauche équipe
    Achad le cherchait en vain
    Harpon à la main
    L'homme
    Ivre de colère et de rhum
    Rentrait à quai bredouille
    Niquedouille
    A chaque sortie
    Sur son rafiot maudit...
     
    Au port il contait son histoire
    La poisse, mère de ses déboires
    En vendant jusqu'à la prochaine fois
    Sa caisse d'anchois
    Faute d'ailerons de baleine
    Poursuivit par la déveine...
     
    Achad et son maudit Dick
    « Demain » son mot à la bouche
    Jurant escarmouche
    A la bête diabolique...
     
    Participation n° 2 : Paysages de bateaux...
     
    André Derain a peint naguère les Barques au port de Collioure
    Tels que tu les vis plus tard, avec ton cousin,  en vacances
    Comme nous les vîmes ensemble alors que tu me contais ton adolescence
    Les couleurs de tes souvenirs étaient toutes aussi vives
     
    Alors que nous visitions le musée Henri Matisse de Cimiez à Nice
    La mer et le ciel était loin d’être aussi bleus que le bleu Matisse
    Mais la pluie et la fraîcheur n’ont pu entamer notre enthousiasme
    A voir musées et paysages sous d’autres aspects que d’habitude
     
    Notre couple connut des tempêtes semblables à celles
    Que Turner fait subir à un bateau, perdu dans le vent et les vagues
    Mais il garda toujours les couleurs  de Derain, fauves et vives
    Du port, des barques et bateaux, du paysage et du ciel de Collioure.
     
    Que  d’émotions je ressentis en voyant des Barques  aux Saintes Marie telles
    Que Van  Gogh les vit et les peignit lors de son séjour aux environs  d’Arles
    Je fus la femme au Bord de mer que Munch dépeint regardant au large
    >  
    Les bateaux et le port dont les teintes  ne sont pas celles du Cri, moins violentes
    Participation n° 3 : Balade en barque...

     

    Sur les flots harmonieux

    Sous le chaud soleil

    Dans la barque légère

    Nous sommes partis rêver.

     

    La brise marine

    Et la vague écumeuse

    Vers l'horizon lointain

    Nous ont emmené rêver.

     

    Nous avons admiré dans l'eau claire

    Des châteaux de coraux

    Hantés par des poissons

    Aux écailles de lumière.

     

    Et avons vu aussi, dessiné dans le ciel

    Par le soleil couchant

    Des pays fabuleux

    Faits de lumière et d'or

     

    Et tout le jour, toux les deux,

    Sous le  soleil doré

    Sur les flots harmonieux,

    Nous avons longtemps  rêvé !

     

     

    Participation n° 4 : Vogue, vogue mon bateau...

     

     
    Quel que soit le type d'embarcation, je n'hésite jamais à prendre le large.
     
    Moussaillons, je vous invite à me rejoindre à bord !
     
    Tout d'abord, je vous embarque sur le Rio Dulce au Guatemala afin d'observer les oiseaux. Les plus impressionnants, ce sont les pélicans.
     
    Ensuite, je vous propose un tour en Afrique du Sud. Imaginez, tout autour du bateau des hippopotames prenant paisiblement leur bain sans se laisser perturber par les crocodiles.
     
    Je n'oublie pas non plus les balades dans les fjords de Norvège, les vaporettos à Venise, les house-boats au Kérala, les jonques dans la baie d'Halong, ni la rencontre des dauphins à Madère.
     
    Si vous êtes tentés par un bateau-pirate, direction Houmt Souk en Tunisie.
     
    Que diriez-vous d'une sortie en catamaran à Cuba ?
     
    En France, je vous suggère une balade en péniche sur la Seine ou bien en barque dans le marais poitevin.
     
    Mon coup de coeur reste la cité lacustre de Ganvié au Bénin sur une sorte de pirogue qui se faufile entre les jacinthes d'eau et les maisons sur pilotis.
     
    Que d'excellents souvenirs !!!...
     
     
    Participation n° 5 : Une croisière inoubliable...
    C’est en février pendant nos vacances motoneige en Laponie Finlandaise.  Un matin glacial (-40°) nous embarquons  dans le port de Kemi sur « LE SAMPO » un brise-glace qui, avant d’être transformé en bateau pour touristes,  a ouvert pendant  25 ans aux navires de commerce des voies de navigation dans la mer gelée. 
    Une fois à bord, nous visitons en compagnie du capitaine le bateau et sa salle des machines. 
    Puis le Sampo quitte le port pour une ballade d’un jour dans le golfe du nord de Botnie qui se terminera par une expérience inoubliable pour les passagers les plus téméraires. 
    C’est très impressionnant d’entendre le bruit de  la coque puissante d’acier  lutter sans fin contre la glace.  Nous sortons sur le pont quelques instants admirer ce spectacle magnifique sous un ciel bleu acier lumineux si particulier à l’hiver polaire.
    Il fait très froid. Nous rentrons  très vite à l’intérieur nous réchauffer.
    Le midi nous déjeunons  à bord. C’est  la première fois que nous mangeons  du rêne, on dirait du bœuf en encore plus tendre et goûteux.
    Au fur et à mesure que la journée avance, l’angoisse monte en nous. Nous faisons cette mini croisière sur ce bateau dans un but bien précis, une expérience exceptionnelle.  
    Le moment approche.  Le Sampo s’arrête  au milieu de cette étendue gelée.  Il commence à découper la glace sur une grande surface pour faire une piscine. Un marin nous invite  à descendre nous équiper dans  la soute. Nous revêtons,  par-dessus nos vêtements, une combinaison de survie orange qui nous couvre de la tête aux pieds, seuls nos yeux ressortent. On ressemble  tous à des casimirs patauds.  C’est une étrange ambiance faite d’appréhension et de rire. Mon époux,  bien qu’aimant l’eau, ne sait pas nager.  Un marin lui assure qu’il peut  aussi le faire.  Avec  la combinaison de survie il ne peut que flotter. Le plus difficile est de descendre l’escalier  tellement nous sommes empêtrés dans cet accoutrement. Arrivés enfin  sur la glace, nous nous mettons à l’eau. Aucune sensation de froid,  Allongés sur le dos nous flottons sur la mer en regardant le ciel.  Un grand bien être intérieur nous apaise. Nous sommes en début d’après-midi, la luminosité diminue. A 15 heures ce sera le début de la nuit polaire. C’est un spectacle magnifique et inoubliable. Je suis tellement émue que j’en ai les larmes aux yeux. Nous restons environ un quart d’heure allongés sur la mer gelée les yeux tournés vers l’azur. Nous ne voyons pas le temps passer. Nous regagnons heureux le bateau. Avant de rentrer au port, le capitaine nous remet, comme à chaque passager,  un diplôme certifiant que nous sommes montés à bord et baignés dans la banquise.  Cette courte  croisière riche en émotions restera un des plus beaux souvenirs de ma vie.
     
    Participation n° 6 : Balade en Bretagne...

    Il y a des années, en Bretagne j’ai beaucoup navigué

    Pas sur un chalutier, mais en voilier, en famille et en amitié

    Bien sûr des aventures nous en avons vécues.

    Frôlant Les Glénan la vague moussant nous nous dirigions droit sur un haut fond, vite contourné.

    A Audierne arrêt au vivier. Retour au voilier pour découvrir que nous nous étions amarrés entre le bout du quai et un énorme rocher : sueurs froides rétrospectives.

    Quand nous prenions nos vacances je savais que je ne dormirais pas beaucoup. Le bruit des drisses ne me bercerait pas ni les coups de boutoir des vagues sur la coque. Une fois ça nous a bien servi.

    • M. j’entends des bruits … dors tu entends toujours des bruits. Plus tard
    •  Va voir je suis inquiète

    Et le capitaine se lève maugréant pour découvrir qu’il n’avait pas assez laissé de bout et que la mer descendante … nous commencions à être pendu le long du quai… Au petit matin un petit requin bleu était échoué au bout du quai mais là ce n’était pas la faute du Pitaine.

    Dans la rivière du Belon relevée d’encre avec au bout un sommier …

    Mais aussi des moments merveilleux.

    Et des épisodes épiques comme la traversée de Guernesey à Granville en pleine tempête avec un vent force 10. J’avais invité une amie à se joindre à nous lui vantant le bonheur de la navigation. Elle n’est plus jamais revenue son amoureux qui l’attendait à terre nous a traité de sauvage. Nous sommes toujours amis. 

    Pourtant là je vais vous raconter la plus (enfin le ridicule ne tue pas) grande honte de ma vie.

    Fin d’après-midi, le temps est doux au mois d’août et le voilier fait route vers l’ile d’Houat. Le capitaine et bien oui c’est lui qui commande et son équipage moussaillon compris sont aux ordres, je dis donc le capitaine décide de s’approcher au plus près de la plage. Il faut vous dire que nous naviguons sur un Neptune 99 dériveur lesté de 9m90, lorsque la quille est relevée il peut passer là où beaucoup de voilier ne le peuvent.

    Petite anecdote en passant, en quittant l’île de Noirmoutier un matin l’océan descendant nous avons appareillés, d’autres voiliers nous ont suivis ils se sont plantés, nous, nous avons juste touché un peu sans dommage.

    Mais revenons à nos moutons qui ce jour-là étaient partis brouter les vagues ailleurs. Relevage de la quille à marée basse le bateau se pose en équilibre. J’avais préparé des spaghettis sauce tomate dans ma cocote minute, tout le monde s’installe autour de la table bien réparti et le repas peut commencer. Tout va bien jusqu’à ce que l’un des marins d’eau douce s’exclame « Minet va chercher le sel » Oui Minet c’est ma plus jeune fille. Petit gabarit mais grain de sable qui déséquilibre le voilier et le couche sur le flan. Je reçois la gamelle de pates sur les genoux mais heureusement elle ne se vide pas... Nous sortons donc les uns derrière les autres, chacun portant son assiette et sa fourchette et moi le repas. Exercice périlleux mais réussi et nous nous réfugions au fond de la plage. Pour la promenade du soir nous avons été le sujet de toutes les exclamations les quolibets et autres rigoleries.  Je me faisais toute petite dans l’ombre pour ne pas être repérée … il n’y avait personne sur la plage lorsque nous avons effectué notre repli, nous étions donc incognito. Nous avons dû attendre que la mer monte … j’ai honte … pour réintégrer notre voilier y passer la nuit et repartir le lendemain matin pour d’autres aventures.

    Si sur le moment je n’ai pas toujours ri … ça reste de bons souvenirs
     
    Pour voter, jusqu'au 31 mars 2018, cliquez ICI

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