• J'ai gagné ce roman à un tirage au sort organisé par Corinne du blog : "The flying Bookmark" il y a quelques semaines.

     

    Informations pratiques : paru en 2014 aux Editions Jean-Claude Lattès. 311 pages

    La 4ème de couverture :

    Pardonnable, impardonnable Milo, 12 ans, est dans le coma après une chute à vélo sur une route de campagne. Tandis que l'enfant se bat pour sa vie, c'est toute sa famille qui vole en éclats. Dans ce ballet des aveux où défilent ses parents, son indéchiffrable grand-mère et sa jeune tante Marguerite, se dessinent peu à peu les mensonges, les rapports de force et les petits arrangements qui cimentent cette famille. L'amour suffit-il pour tout reconstruire ?

    Un roman vibrant qui explore avec justesse nos cheminements vers le pardon.

    « Un livre sur la rédemption, véritable page-turner. Une déclinaison subtile des secrets de famille. » Elle

    « Un roman extraordinairement écrit. À lire. » Gérard Collard - Librairie La Griffe Noire

     

    Mon ressenti :

    Milo est un enfant de 12 ans adoré par ses parents, Céleste et Lino, sa grand-mère Jeanne et surtout sa tante Marguerite (28 ans), avec qui il a noué une relation particulière. Un accident stupide de vélo en faisant la course avec sa tante le plonge dans le coma. La famille qui semblait unie va se fissurer au fur et à mesure de l'émergence de secrets.

    Le roman est divisé en 5 parties : le temps de la colère, de la haine, de la vengeance, de l'amertume et du pardon. A l'intérieur de chaque partie, les 4 personnages principaux : Céleste, Lino, Jeanne et Marguerite nous livrent leurs pensées et leurs secrets.

    J'ai tout de suite aimé les personnages de Milo, l'enfant, et de Marguerite, enfant mal aimée engluée dans ses mensonges, le docteur Gustavo Socratès qui suit Milo... 

    C'est bien écrit et émouvant. Chaque mot est soigneusement choisi. Chaque personnage est finement ciselé. Les sentiments humains sont délicatement peints : amour, haine, colère, révolte, culpabilité...

    J'ai pleuré à plusieurs passages, et parsemé le livre de petits papillons de papier pour retrouver les phrases qui m'ont touchée.

     

    Quelques extraits :

    - "Quand perd-on la capacité à être joyeux ? A quel âge enterre-t-on l'enfant que nous fûmes ? Pourquoi commet-on cette erreur stupide ?"

    - "Ils étaient si proches. Sais-tu qu'ils se donnaient rendez-vous dans leurs rêves ? Ils mettaient au point un décor, une clairière, la place d'un village, un wagon de métro, ils décidaient d'une heure à laquelle s'endormir et s'y rejoindre. Combien de fois ai-je trouvé Milo, le matin, heureux comme un pape, racontant qu'ils avaient réussi !"

    - "Ton suicide a décuplé mon obsession de m'en sortir. J'ai décidé que je ne serais l'esclave de personne, que je ne connaîtrais jamais l'humiliation : à dix ans, comment aurais-je pu savoir qu'il y a toujours quelqu'un assis plus haut que vous pour vous regarder avec dédain ?

    Comment aurais-je pu savoir que la seule façon d'y échapper n'est pas de continuer à grimper, mais de se moquer de ce regard-là ?"

    - "Lorsqu'il me disait que j'étais un soleil, alors que c'était lui qui éclairait ma vie.

    Lorsque son doigt traçait le contour de la croix sur ma joue et qu'il murmurait, ils se trompent tous, ce n'est pas une croix, c'est le signe plus, parce que tu es plus que tout.

    La vérité c'est que je suis moins que rien, mais je veux qu'il sache qu'avec lui, je n'ai jamais triché."

     


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  • L'an dernier, nous étions 93 auteurs à vous proposer d'acheter notre ouvrage collectif "Le mariage",

    Cette année, nous vous proposons d'acheter notre nouvelle anthologie "Voyage" :

     

    Ce recueil est composé de 118 récits, poèmes, nouvelles et images, conçus par 113 auteurs et illustrateurs (dessinateurs, peintres, photographes) dont le plus jeune a 7 ans, réunis autour d’un même thème, un même projet.

     

    Nous souhaitons vous faire rêver à travers nos voyages, et surtout contribuer à donner du bonheur à un (ou mieux : plusieurs) enfant(s) gravement malade(s) en lui(leur) permettant de réaliser son(leur) rêve.

    En effet, les droits d’auteurs et bénéfices réalisés grâce à nos ventes sont entièrement reversés à l’association "Rêves".

     

    Vous pouvez le commander directement sur Book Edition, pour la modique somme de 15€ le livre papier ou 6€ en format numérique en cliquant ICI.

    Sur chaque exemplaire papier, 6,32 € sont reversés à l'association "Rêves".

     

    Voyageons et rêvons pour faire sourire ces enfants gravement malades qui en ont tant besoin !

     

    Notre Mary Poppins, celle qui orchestre ces Anthologies avec brio et doigté, est notre chère Quichottine, aidée de ses lutins ! 

     

    Un extrait de ma contribution...

    Un extrait de ma contribution...


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  • Raymond Devos était un humoriste, particulièrement doué pour jongler avec les mots.

    Voici un extrait d'un de ses sketches, redécouvert sur un blog il y a peu (je ne me souviens plus chez qui...)

     

    Sévère mais juste

    Je suis sévère mais je suis juste ! 
    Hier soir, je rentre chez moi...qu'est-ce que j'apprends ?
    Que le chat avait mangé la pâtée du chien ? 
    Dehors le chat !
    Là-dessus, qu'est-ce que j'apprends ?
    Que le chien avait mangé la côtelette de ma femme ?
    Dehors le chien ! 
    Là-dessus, qu'est-ce que j'apprends?
    Que ma femme a mangé mon bifteck ?
    Dehors la femme ! 
    Là-dessus qu'est-ce que je découvre ?
    Que le lait que j'avais bu le matin était celui du chat ! 
    Alors, j'ai fait rentrer tout le monde et je suis sorti...
    Sévère mais juste !


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  • Pour ce 90ème Café Thé, contemplez ces photos de mouettes en cours d'atterrissage (photos prises près du port ostréicole à Arès) : 

     

     

     et racontez nous au choix :

    - soit leur histoire (à la manière de Jean de La Fontaine, ou pas...)

    - soit un vol qui vous a marqué

     

     

    Les consignes : Ecrivez, rimez, dessinez, brodez, scrappez, chantez, délirez, faites ce que vous voulez... Faites nous rire ou pleurer...

    Si vous êtes blogueur, ne publiez pas votre texte avant le résultat des votes (le 1er décembre 2017)

     

     

    Que vous soyez blogueur ou pas, envoyez moi votre participation 

    avant le 31 octobre 2017 à ecureuilbleu33@live.fr...

    Au plaisir de vous lire...

     

     

    Amusez vous bien !


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  • Pour ce 89ème Café Thé, je vous ai proposé de broder autour du thème de la rentrée scolaire., de nous raconter une rentrée scolaire qui vous a marqué : une des vôtres, ou bien de vos enfants petits-enfants ou autres, en tant qu'élève, ou que professeur...

    Les consignes étaient : Ecrivez, rimez, dessinez, brodez, scrappez, chantez, délirez, faites ce que vous voulez... Faites nous rire ou pleurer...

    Si vous êtes blogueur, ne publiez pas votre texte avant le résultat des votes (le 1er novembre 2017)

     

    Vous êtes 3 à avoir participé.

     

    Il s'agit maintenant de voter pour vos deux participations préférées, en utilisant le module de vote en bas à gauche, jusqu'au 31 octobre 2017 (ou en me donnant votre choix en commentaire si le module de vote ne fonctionne pas.

     

    Participation n° 1 :

     

    Rue du Couvent...
     
     
    Rentrée scolaire
    Retour en arrière
    Au couvent des bonnes soeurs
    Qui me faisaient un peu peur
    Dans leur habit noir et voile
    Qui rien ne dévoile...
     
    Sur le vélo de papa
    De ma rue à la rue du Couvent
    Sans chichi ni tralala
    Sans marque, couture à maman
    Modeste cartable en cuir marron
    Et quelques affaires
    Loin de la société de consommation
    Juste de l'élémentaire...
     
    De collation, même pas
    Contrairement à Rita, fille reine
    Et ses bonbons en rose et bleu
    Qu'elle étalait sur le pupitre en bois...
    Il m'est arrivé, une fois,
    De lui en dérober un, provocante, parbleu
    Niant les faits, bouche pleine
    Etiquette de p'tite voleuse, ce jour-là...
     
    Mais de mes années d'école
    Je n'ai rien gardé
    Ce n'était que des paroles
    Pour gâcher l'été...
     
     
    Participation n° 2 :
    Ma rentrée au Maroc
    Je suis dans ce pays deux mois. J’ai raté un emploi de libraire (le métier dont je rêve) à cause d’un retard administratif. Je viens à peine d’installer mes affaires venues de France dans un container … sur un bateau. J’ai à peine atterri. Les gens sont gentils et il fait toujours beau.
    On m’embauche  avec enthousiasme dans une école privée sur ma formation de lettres … françaises. Je précise que je n’ai jamais enseigné. Je tais que je n’ai jamais souhaité le faire. On me dit qu’on m’aidera.
    Je suis pleine de motivation ; je  cours cette grande ville qu’est Casablanca à la recherche de livres de programme du français au Maroc.
     Je fais des recherches sur internet sans beaucoup d’éléments en ma possession. Je fais des tonnes de photocopies, de fiches.
    La prérentrée arrive. Le soleil et le défi pèsent sur mes épaules. Je rencontre mes collègues dont celle qui est censée me chapeauter. Elle est sympathique et me demande le programme que j’ai concocté pour mes élèves. Je ne suis pas dans mon pays, on m’a fait confiance, je veux bien faire, m’intégrer. Je lui donne mais elle semble de ne pas vouloir partager avec moi ses 15 ans d’expérience. Je recours toute la ville pour trouver des décorations pour la classe dans des librairies typiques. Il n’y a pas les bibliothèques et les ressources pédagogiques qu’on a en France.
    Je décore une de mes classes avec une jeune fille qui me supplie de tenir le coup.
    La rentrée arrive. Mes élèves ont des prénoms que j’ai du mal à mémoriser. Je fais des petites fiches  pour pouvoir les appeler. Il parle déjà mieux le français que je ne parle l’arabe. Il faut ramasser leurs fournitures et les ranger dans un placard où il n’y a pas assez de place. Il y a eu  un malentendu  sur un des livres et tous les parents riches et habitués à avoir une armée de domestiques me tombent dessus.

    Participation n° 3 :

    Mes souvenirs

    La rentrée qui m'a le plus marquée, difficile de choisir

    j'ai 4 enfants et chaque rentrée scolaire est

    bien marquée dans mon esprit.
    Je vais peut être choisir celle de mon aînée

    lorsqu'elle est entrée en 6ème

    Tous les parents des 6ème

    étaient rassemblés dans la cour avec leurs enfants

    les enfants étaient appelés par classe

    à l'appel de leur nom il devait rejoindre le rang

    Nous étions très nombreux la cour de récréation était remplie

    et pourtant on aurait entendu une mouche volée

    de temps en temps je jetais un furtif coup d'oeil

    sur les parents m'environnant.
    Comme moi ils semblaient très émus,

    ce qui me réconfortait

    car je me sentais moins bête.
    Lorsque j'entendis le nom de ma fille 

    et bien là je n'ai pas pu retenir ma larme,

    heureusement elle est vite partie rejoindre son rang

    et ne s'en est pas aperçue.
    A midi je ne sais pas si nous avons eu le temps de manger

    tant je posais de questions,

    elle paraissait assez satisfaite et moins stressée que le matin.

    Elle a fait une bonne année scolaire.



    Je rajoute un petit mot pour la rentrée à la maternelle

    de mon fils le petit caganis.

    L'institutrice que je connaissais très bien

    avait beau le prendre dans ses bras

    et essayer de le rassurer,

    il ne lâchait pas mon tricot

    je partais pratiquement déshabillée

    A midi j'allais le chercher et lui demandais

    comment s'était passée sa matinée

    il me répondait avec les dents serrées "Ne me parle pas"

    Je demandais à son institutrice

    comment ça s'était passé elle me dit 

    "Il est resté debout près de la porte pendant toute la matinée,

    il n'a pas voulu aller s'assoir à sa place"

    En 3 ans de maternelle il a du faire 15 jours d'école,

    nous avons tout essayer

    rien a faire.
    Il a grandi et à toujours eu horreur de l'école

    Heureusement il a pu entrer chez les compagnons du devoir et 

    apprendre un bon métier.

     


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