• Comme souvent c'est en lisant la presse régionale, le journal Sud-Ouest, que j'ai découvert l'existence de "Whisperies, fabrique d'histoires pour enfants".

    Quatre jeunes parents vivant en Auvergne (Adeline fradet et Vincent Boyssou), en Normandie (Gregory Babonaux) et à Cenon, près de Bordeaux (David Cadusseau) viennent de lancer Whisperies, plateforme collaborative permettant :

    - aux parents de trouver des contes et récits inédits, leur permettant ainsi de renouveler leur stock d'histoires à raconter à leurs enfants

    - aux amateurs, écrivains et/ou illustrateurs, désireux de créer leur propre albumjeunesse en ligne.

    Les auteurs et illustrateurs disposent d'outils : décors de fond, objets, personnages,peuvent intégrer textes, images, sons (bientôt de la voix)et d'un espace d'échange pour trouver un co-auteur. 

    Avant d'être mis en ligne les livres créés sont validés, relus, corrigés par l'équipe de Whisperies.

    Si le livre est téléchargé plus de 10 fois sa consultation devient payante pour le lecteur et l'auteur reçoit des crédits (30 % des droits).

    Plus le livre est téléchargé, plus son prix monte et plus l'auteur reçoit de crédits. 

    Whisperies garde l'exclusivité des créations pendant 10 mois. Les meilleurs auteurs pourront ensuite être publiés en format papier...

    Je m'y suis inscrite : le site est très bien fait.

    Des auteurs cherchent des illustrateurs : avis aux amateurs !

    Le site : http://www.whisperies.com

    Leur présentation : Whisperies est une plate-forme collaborative permettant à ses utilisateurs de créer, de publier facilement et gratuitement des histoires numériques pour enfants sans aucune connaissance informatique. Avec le concepteur d’histoires, quelques minutes suffisent pour ajouter ses images, intégrer ses textes ou créer sa propre animation et enfin lire son histoire interactive sur tablette. 
    Quel que soit le style, il y a de la place pour tous les talents et toutes les fantaisies sur Whisperies. Les parents et les enfants lisent les histoires et donnent leur avis pour guider les autres lecteurs dans la découverte des histoires du site. Les meilleures histoires seront ensuite adaptées pour être imprimées.

    Leur objectif : Etre un tremplin pour de nouveaux talents dans l'édition jeunesse.


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  • Hasnaâ Ferreira jeune femme trentenaire vient d'ouvrir une chocolaterie à Bordeaux, place Marie-Brizard. Elle fabrique elle-même ses chocolats grands crus dans son laboratoire et les commercialise.

    Son petit plus : elle peut personnaliser les chocolats au logo des entreprises.

    Ses chocolats sont garantis sans arôme artificiel ni conservateur.

    Mais surtout j'ai aimé la pancarte accrochée à la devanture lors des travaux de transformation d'une ancienne torréfaction en son laboratoire :

    "Neuf personnes sur dix aiment le chocolat ; la dixième ment".

    Je n'ai pas encore goûté ses chocolats mais j'irai lui rendre visite...

     

    D'autres infos sur Hasnaä : Cette jeune bordelaise de 31 ans est issue de la promotion 2012 de l’émission culinaire « Masterchef ». Passionnée de chocolat, elle a souhaité tenter l’expérience et terminera à la neuvième place du concours télévisuel. Les épreuves et la pression de l’émission ne la découragent pas et la confortent dans son idée initiale : Hasnaâ veut faire de sa passion pour le chocolat son métier et ouvrir sa propre boutique

    .

    Source : http://www.chococlic.com/Le-nom-d-Hasnaa-Ferreira-pourrait-ne-pas-vous-etre-inconnu_a1915.html


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  • Comme en 2013, je me suis inscrite au concours Price Minister de Critiques littéraires cette année.

    J'ai reçu mi-novembre le roman choisi "Sous les couvertures" de Bertrand Guillot. 

     

    La 4ème de couverture : Un samedi soir, une librairie de quartier. Comme toutes les nuits, sitôt le rideau tombé, les livres s’éveillent et se racontent leurs histoires… Mais ce soir, l’heure est grave : les nouveautés viennent d’arriver, et les romans du fond de la librairie n’ont plus que quelques jours pour trouver un lecteur !

    Pour sortir par la grande porte, il leur faudra s’unir et prendre la place des best-sellers solidement empilés près de la caisse. Autant dire qu’ils n’ont pratiquement aucune chance…

    Entre roman et conte iconoclaste, Sous les couvertures, quatrième livre de Bertrand Guillot, est une merveille d’humour et d’originalité. Où l'on découvrira, entre autres, à quoi servent les classiques, en quoi les livres ressemblent à leurs auteurs... et pourquoi, à l'habit des académiciens, on a jaouté une épée.

     

    Mon ressenti : Ce livre ne fait que 170 pages mais je me suis arrêtée à la page 96. Je l'ai repris plusieurs fois, je me suis forcée à continuer, d'autant plus que les autres critiques sont dithyrambiques.

    Mais à part la couverture du livre, très colorée, le titre "Sous les couvertures", et le prénom du fils du libraire, je n'ai rien aimé. Ni le style, ni l'histoire.

    Je reconnais l'originalité : des livres qui s'éveillent le week-end, se jalousent et se disputent, comme le feraient leurs auteurs.

    Le vieux libraire a du mal à s'en sortir : les clients désertent son magasin, n'achètent que les best-sellers. Même son fils trentenaire, Aurélien, qui voulait autrefois épouser Fantomette commande en ligne et lit sur sa liseuse. 

    Ces livres qui se disputent, cherchent à se débarrasser des best-sellers, me rappellent les discours des hommes politiques, certains débats télévisés et j'ai un haut-le-coeur à l'idée de reprendre la lecture.

    Une nouvelle sur ce thème aurait été amplement suffisante, 170 pages c'est beaucoup trop...

    Des débats fumeux, des querelles, un livre qui pratique l'onanisme quand il croit les autres endormis... Ce livre m'a enlevé toute envie de lire.

    Comme lorsque vous avez mangé quelque chose qui vous est resté sur l'estomac et que vous ne pouvez plus rien avaler... 

    Au moment de me coucher, je n'avais qu'une envie : me cacher sous les couvertures mais pas du tout envie de me plonger dans les pages de ce livre, ni d'un autre d'ailleurs...

    J'espère guérir bientôt de cette absence de fringale littéraire...

     

    Ma critique 2013 sur "La grâce des brigands" de Véronique Ovaldé.


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  • Après ma mésaventure avec la télévision, la prise électrique et l'ascenseur , j'ai assisté le lendemain matin, à l'Athénée municipal à Bordeaux, au 1er Forum sur la Mixité, organisé par l'association LConnect.

    LConnect regroupe des femmes "souhaitant s'impliquer dans la vie économique" de la ville. Au travers de multiples conférences, rencontres et témoignages, le publica été invité à réfléchir sur la relation entre la mixité et la performance dans le monde du travail, avec le numérique comme nouveau centre d'intérêt. 

    Sa présidente, une des fondatrices Wanda Laurent annonçait le programme : "La co-création, la création d'entreprise, l'innovation énergétique et les outils collaboratifs seront autant de thèmes abordés lors de cette première édition, dans un but avoué de rendre les femmes plus conscientes de leurs atouts professionnels : "les femmes tendent à réussir la conciliation entre vie professionnelle et privée. Nous voulons que ce soit elles, parce qu'elles sont mobiles, maléables et moins figées dans des archétypes, qui soient porteuses du changement".

    J'ai assisté à la conférence du matin "La mixité dans tous ses états". Les interventions étaient de qualité et l'ambiance chaleureuse. Des femmes et des hommes ont parlé de la richesse apportée par la complémentarité hommes-femmes. Une femme, maman de 6 enfants, gardienne de prison à Gradignan et conseillère municipale au Bouscat, dans la banlieue Bordelaise nous a démontré que tous les métiers ont accessibles aux femmes, qu'il suffit d'oser.

    Divers ateliers gratuits étaient proposés après la conférence, mais le nombre de places était limité et quand je me suis inscrite je ne pouvais choisir qu'entre deux "Création d'entreprise" ou "pitch elevator".

    J'ai choisi le second dont le nom m'a interpellée. 

    Il s'agit en fait de "se lancer dans un ascenseur", de se présenter en quelques mots en prenant l'ascenseur avec un des dirigeants de son entreprise ou une personne influente, ou lors d'un cocktail, pour mettre en valeur ses compétences et susciter son intérêt.

    L'animatrice de cet atelier était une des co-fondatrices de Lconnect, Alexandra André-Nelken, jeune femme pétillante, directrice régionale de Booster Academy. En quelques secondes elle nous a présenté sa société et les services proposés. Puis nous avons chacun réfléchi et rédigé une présentation en quelques points clé. Quelques volontaires ont présenté leur "pitch elevator", transmettant enthousiasme et donnant envie de les contacter.

    J'ai préparé le mien, pour présenter mon blog mais l'atelier s'est terminé avant que je n'ai pu me lancer à mon tour.

    A vrai dire j'aurais aussi pu préparer un argumentaire sur mes capacités à couper les fils électriques...


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  • Je vous ai raconté mes mésaventures avec ma tondeuse électrique ("Ma tondeuse électrique n'aime pas les rallonges"). Depuis cet été elle est enpanne, n'ayant pas apprécié de travailler en milieu humide : l'herbe n'était pas assez sèche à son goût.

    Cette fois c'est dans un ascenseur qu'un fil électrique a été coupé.

    Le week-end dernier j'ai été voir Alice et ses parents en Vendée. Ils vont bientôt déménager et Aurélien voulait se débarrasser de sa précédente télé inutilisée. C'est un écran plat de 80 cm et j'avais proposé de la lui racheter à petit prix pour remplacer la mienne au moins le temps de la faire réparer, l'image n'apparaissant pas du premier coup. Mais je n'étais pas pressée.

    Aurélien, si. Il a insisté pour que je l'emporte. J'ai rétorqué qu'elle était trop lourde et encombrante pour moi.

    Il m'a montré comment la porter et l'a déposée à plat sur la banquette arrière de la voiture.

    Le dimanche soir je l'ai laissée dormir dans la voiture, dans le parking souterrain.

    Le lundi j'étais partie plus tôt du bureau et je me suis dit que j'allais la descendre. Une voiture était mal garée sur la place voisine de la mienne et je n'ai pas pu sortir la télé du côté où Aurélien l'avait glissée. Je l'ai attrapée par l'autre côté et j'ai eu du mal à la prendre en main et fermer la voiture. Tant bien que mal j'ai marché jusqu'à l'ascenseur et je suis montée. J'ai appuyé sur le 2 comme j'ai pu. Les portes se sont fermées et j'ai entendu un grand "Clac". La prise électrique qui traînait était restée coincée dans la porte alors que l'ascenseur montait et le fil s'est coupé.

    Je suis entrée chez moi et j'ai posé la télé par terre.

    J'aurais dû en rester là, mais 2ème bêtise : j'ai voulu aller récupérer la prise.

    J'aurais pu prendre l'escalier, mais 3ème bêtise j'ai repris l'ascenseur pour revenir au sous-sol.

    Arrivé au -1 l'ascenseur s'est arrêté. J'ai appuyé sur le "2" pour remonter. Impossible ! J'étais coincée dans la cage, sans rien, ni livre, ni téléphone et mon appartement n'était pas fermé à clé. J'ai appuyé sur la sonnette d'alarme, espérant que le concierge allait l'entendre et venir me délivrer;

    Rien. Au bout d'un moment quelqu'un d'un PC sécurité m'a parlé, me demandant où j'étais, alors qu'il le voyait sur son terminal. Il m'a annoncé qu'il me rappelerait quand un technicien serait prêt à venir.

    Je ne sais combien de temps l'attente a duré : 1/2 heure ou plus. J'ai entendu quelqu'un qui essayait d'ouvrir la porte. J'ai demandé de l'aide.

    C'était une jeune femme qui m'a dit : "Il y a quelque chose de coincé dans la porte". C'est une prise, je vais essayer de l'enlever.

    Elle a tiré de son côté, j'ai essayé de l'aider et la porte s'est ouverte.

    Ouf ! J'étais ravie de sortir de là. J'ai remercié chaleureusement la jeune femme et suis remontée par l'escalier retrouver l'encombrante télé devenue inutile, le bout de prise électrique à la main.

    Aurélien a ri quand je lui raconté cette mésaventure, mais il resoudera le fil électrique quand il viendra...

    Ce qui est amusant dans cette histoire d'ascenseur c'est que le lendemain je devais assister à un atelier "pitch elevator" ("se lancer dans un ascenseur", argumentaire express) au forum mixité de LConnect à Bordeaux.

    Je vous en parlerai demain...

    Fil électrique coupé dans un ascenseur...

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