Peu de temps avant l'inauguration du pont, j'ai entendu à la radio des techniciens ayant participé à la construction de ce pont en parler, et c'était émouvant. Ils étaient très fiers d'avoir terminé l'ouvrage dans les délais et d'avoir contribué à l'édification de cette cathédrale des temps modernes.

J'ai acheté le numéro spécial de Sud-Ouest intitulé "Un pont se lève", qui raconte la construction du pont, ses défis, les prouesses...

L'architecte du pont s'appelle Thomas Lavigne. Il a pris la suite de son père décédé en 2005, quelques jours après avoir présenté le projet, et qui n'a jamais su que leur projet était retenu.

Les travaux ont commencé en mars 2008 avec les premiers forages pour s'achever en mars 2013.

Plus de 800 personnes appartenant à des dizaines de corps de métiers ont participé à la construction de ce pont.

Le pont a été conçu par l'agence Architectures et ouvrages d'art à Vanves, sous la houlette de Thomas Lavigne. Le bureau Méthodes a également participé à sa conception.

L'organisation du chantier a été menée par un directeur de projet et un directeur des travaux, épaulés par un géomètre, un ingénieur Qualité Prévention Environnement.

Il y avait aussi un acheteur, des électriciens, des mécanos, un directeur administratif et financier, un comptable, des secrétaires.

Le chantier était organisé en 4 grandes entités sous la responsabilité chacune d'un conducteur de travaux et de chefs de chantier.

Sont intervenus des scaphandriers et des plongeurs pour l'étape des fondations, puis des batteurs et des soudeurs-batteurs pour enfoncer les pieux d'ancrage, des grutiers, coffreurs, soudeurs, maçons pour édifier les pylônes, des cordistes pour poser les verrières et les escaliers.

Des mécaniciens et électriciens ont eu en charge la partie électrotechnique, cerveau de l'ouvrage. 

Le pont levant inauguré le 16 mars à Bordeaux a d'abord été appelé "Pont Ba-Ba" car il relie les quartiers de Bacalan sur la rive gauche et de la Bastide sur la rive droite.

Comme beaucoup de Bordelais, j'aimais bien ce nom un peu cool, évocateur de douceur, de gâteau, de bonnes choses... Mais les politiques s'en sont mêlé.

Vincent Feltesse, président de la Communauté Urbaine de Bordeaux a proposé de le baptiser "Pont Toussaint Louverture", du nom de cet esclave nègre affranchi (1743-1803), figure historique d'importance dans les mouvements anticolonialiste, abolitionniste et d'émancipation des noirs.

Je trouvais ça doublement bien : pour ce pied de nez au passé peu glorieux de Bordeaux dans la traite des noirs et pour ce "Louverture" qui sonne bien et correspond parfaitement à l'objectif d'un pont : favoriser l'ouverture sur le monde, ouvrir des perspectives. Pour l'architecte du projet, "Ce pont est un symbole de bienvenue", comme un homme bras ouverts.

Mais Alain Juppé, le maire de Bordeaux, a tranché et choisi le nom de son prédecesseur à la Mairie : Jacques Chaban-Delmas...

Nous avions déjà 6 ponts :

- le pont de pierre, le plus ancien,

- le pont Saint-Jean, le moins utilisé,

- la passerelle Eiffel abandonnée en 2008 et le pont Garonne utilisé depuis, uniquement par le chemin de fer

- le pont d'Aquitaine toujours embouteillé

- le pont François Miterrand, anciennement Pont d'Arçins

et un fantôme de pont : "le pont transbordeur" commencé en 1910 et jamais achevé.

Le 10 août, Aurélien et Céline vont se marier. Et c'est une bien belle nouvelle ! Ils me l'ont annoncé à Noël et ça m'a fait très plaisir car Céline est aussi souriante et adorable que mon fils. Quand Aurélien m'a dit : "Maman nous avons une bonne nouvelle à t'annoncer", j'ai d'abord imaginé l'arrivée d'un bébé, ce qui m'aurait ravie, mais Céline vient juste de commencer à travailler : ce sera pour plus tard.

Lorqu'ils se sont fiancés en octobre 2011, ils vivaient alors à Dax. En août 2012 ils sont partis s'installer dans la banlieue de Nantes, et début mars ils ont déménagé en Vendée.Depuis qu'il a quitté la maison pour poursuivre ses études, Aurélien a déjà occupé deux appartements différents à Agen, un appartement à Etauliers, un autre à Pau, et deux à Dax, avant Nantes et la Vendée... Il vit avec Céline depuis près de 4 ans.

Vendredi Aurélien m'a remis le faire-part préparé par Céline :

Lorsque l'on décroche le ruban enroulé autour du petit coeur la carte s'ouvre et les invitations apparaissent :

Si certains d'entre vous sont inspirés par cette bonne nouvelle, vous pouvez m'envoyer vos jolis mots : je les transmettrai à mes tourteraux...

Hier, j'ai reçu à 14h00 un texto d'Aurélien, mon fils cadet pour me proposer une rencontre vers 16h00 à Bordeaux. Céline et lui partaient au ski dans les Pyrénées en passant par Bordeaux et moi j'y travaille, avant de rentrer chez moi sur le Bassin d'Arcachon.

Nous nous sommes retrouvés sur le parking de Mérignac Soleil et nous avons été déguster un cappucino ensemble et papoter. C'est toujours un plaisir de retrouver mes tourtereaux qui vont se marier au mois d'aôut.

Avant de nous quitter nous avons échangé des cadeaux : moi des chocolats de Pâques et Aurélien m'a offert un porte-monnaie-écureuil (que je vous montrerai).

Il a par contre oublié de me ramener la plaquette de coffre de la modus, laissée chez lui lors du déménagement...

Ils avaient été coincés par les bouchons traditionnels sur la rocade à leur arrivée mais quand ils sont repartis tout était dégagé.

Vendredi j'ai trouvé dans ma boite aux lettres trois jolies cartes envoyées par des aminautes.

Une carte de la cathédrale d'Albi, envoyée par Aude du blog "Créaterres" :

Une carte fait main de Khanel du blog "Khanel3" :

Je ne vous avais pas montré sa carte précédente :

Une carte de Mistigris du blog "La casa fleurie" : le joli village de Pézenas...

C'est à Pézenas que j'ai photographié les ombrelles, emblèmes de la communauté que j'ai créée il y a 3 ans et demi "Embellissons nous la vie".