Mon chat Squirel a l'art d'attraper des tiques, et de se gratter à vif pour les enlever. Je lui mets régulièrement des pipettes anti-tiques mais elles reviennent. L'an dernier il s'était mis la peau à vif sous le cou, puis ça a été près de l'oreille derrière la tête. Le vétérinaire m'a donné les produits adéquats : antiseptique et crème et je les utilisais à chaque fois.

Cette fois il s'est gratté près de l'oeil. Je n'étais pas trop inquiète et je l'ai soigné comme d'habitude et puis le week-end dernier il a dû manger quelque chose qu'il n'aurait pas dû. Les jours suivants je l'ai trouvé abattu, prostré à certains moments. Il ne s'est pas jeté sur la nourriture offerte, même sur les friandises pour cha dont il raffole.

Alors jeudi soir j'ai pris rendez-vous à 18h chez le vétérinaire et je suis partie plus tôt du boulot. J'ai bien fait car il avait de la fièvre et en lui ouvrant la gueule elle a vu que sa langue était nécrosée, ce qui lui enlève l'envie de manger. Il ne pèse plus que 4,5 kgs alors qu'il en faisait 6.

Elle lui a passé une collerette et un collier anti-tiques, l'a piqué et m'a donné de nouveaux médicaments. La plaie suppure et je dois la nettoyer plusieurs fois par jour. La collerette l'embête : il a du mal à se diriger, recule beaucoup. il va pourtant falloir qu'il la garde une dizaine de jours, cette auréole en plastique...Pour manger, ce n'est pas pratique, même dans un petit bol... Il a quand même mangé un petit peu ce matin de mousseline pour chat à la cuillère...

Vendredi soir et puis samedi après-midi il a plu sans arrêt. La poubelle de 50 litres qui me sert à récolter l'eau de pluie déborde allègrement.

Dimanche matin au réveil, je me suis aperçue que le jardin, derrière la maison était inondé : une vraie rizière. La fleur de nénuphar ne flotte plus. Le rhododendron a perdu ses fleurs mais une dizaine de cerises ont résisté aux intempéries. Il y en avait 7 rouges et je les ai mangées avec beaucoup de plaisir. Croquantes et sucrées, un vrai mais bref délice.

Le pêcher porte une douzaine de petits fruits.

Pour aller acheter le journal, j'ai pris le vélo et j'ai courageusement traversé une mare, au pied du portail, les pieds chaussés de tongs. J'ai vu beaucoup de jardins inondés comme le mien, des fossés débordant et des rues à moitié coupées par l'eau. Dans la matinée Ecureuille est rentrée complètement trempée, comme si elle était tombée dans une piscine, hérissée de partout. Je l'ai séchée avec une serviette de bain et elle a fini le travail avec une toilette poussée. Je suppose qu'elle est allée se promener dans le jardin du voisin complètement inondé et est passée dans une flaque plus profonde que prévu. Ce n'est pas une averse qui l'a mouillée car pour une fois il ne pleuvait pas...

Vous connaissez peut-être Huguette de "Scènes de ménage" ou Andrée Boher de la série de France 3 "PLus belle la vie"... Ces deux femmes sont jouées par Marion Game, 70 ans

, toujours souriante et pétulante, même quand elle émet des vacheries.

Je l'ai découverte dans l'émission de Mireille Dumas : "Ces seniors qui ont la pêche". J'ai appris son âge : je lui en aurais donné 5 ou 6 de moins. Cela fait 42 ans qu'elle est actrice, même si son visage n'est pas très connu.

Elle a tenu le rôle féminin principal aux côtés d'acteurs comme Bernard Blier, Michel Serraut, Michel Galabru, Gérard Jugnot, Darry Cowl, etc.

Elle a joué dans "Le cri du cormoran le soir au dessus des jonques" de Michel Audiard, en 1970, "Les bidasses en folie" de claude Zidi en 1971, "L'albatros" de Jean-Pierre Mocky en 1971, "C'est pas parce qu'on a rien à dire qu'il faut fermer sa gueule" en 1975, de Jacques Besnard, "Mon curé chez les Thaïlandaises" en 1983, "Le facteur de Saint-Tropez" en 1985, "Blancs cassés" en 1988.

Puis ce fut un grand trou noir : rôles secondaires dans des séries télévisées pendant 20 ans jusqu'en 2009 où elle explose dans Huguette aux côtés de Gérard Hernandez ("Scènes de ménagé") et fait enrager sa belle-fille comme Andrée dans "Plus belle la vie".

Elle reconnait elle-même ne pas avoir su choisir ses rôles et avoir joué dans des navets.

Elle a également été la compagne de Jacques Martin, juste avant Danièle Evenou.

A 70 ans elle est superbe et dynamique, et mène une seconde carrière très réussie, à la télévision comme au théâtre.

L'émission de Mireille Dumas nous a présenté d'autres septuagénaires toujours très actifs, connus : Marthe Vilalonga (actrice), Michel Velle et Frédéric Hebrard (couple de comédien et écrivain), Bernard Darniche (ancien coureur automobile) et d'autres inconnus, qui chantent et dansent pour oublier leurs malheurs

Sur la colline de Buda, le Château Royal surplombe la ville et le Danube. 

Illuminé la nuit, il est magnifique.

Il a d’abord été construit sur les collines de Buda après l'invasion mongole de 1241. A l’époque, Buda venait d’être choisie comme capitale de la Hongrie. Depuis, le château a été amélioré et reconstruit plusieurs fois, mais il faut préciser qu’il a également été détruit et attaqué tout autant de fois pendant les guerres et les révolutions qu’a connues la Hongrie.

A l’intérieur du château, vous pouvez trouver la plus grande librairie de Hongrie, la galerie nationale hongroise et le musée d’histoire de Budapest.

Source : http://fr.hungarybudapestguide.com/monuments/le-chateau  

Le Château vu de Pest : 

Mes autres articles sur cette escapade à Budapest : "Les vols", "L'arrivée et l'hôtel", 

"Les façades (1/3)", "La Basilique Saint-Etienne : l'extérieur", "La Basilique Saint-Etienne : l'intérieur", "Vue du haut de la Basilique Saint-Etienne", "Les ponts sur le Danube", "Le Parlement", "Budapest de nuit", "L'Opéra national de Hongrie", "L'église Matthias : l'extérieur", "L'église Matthias : l'intérieur",  "Le bastion des pêcheurs", "L'Ile Marguerite" et "Les chaussures au bord du Danube"...      

En nous promenant le long du Danube, pas très loin du Parlement, nous avons découvert des chaussures posées sur les quais. Il s'agit d'un mémorial en hommage aux victimes de l´Holocauste nazi, surtout des juifs. L'histoire raconte que les soldats allemands les attachaient et les emmenaient jusqu´au bord du fleuve, deux par deux et tiraient sur l´un d´eux pour les jeter dans le Danube. Mais avant ils leur enlevaient leurs chaussures pour les garder et  les utiliser.

Cette rangée de chaussures de bronze, de femmes et d'hommes, talons haut et talons bas, sont très émouvantes. Elles donnent l'impression d'attendre à jamais leurs propriétaires.

Des fleurs, des cailloux blancs, de petites lampes et des cierges sont déposés à côté de ces chaussures.

Mes autres articles sur cette escapade à Budapest : "Les vols", "L'arrivée et l'hôtel".

"Les façades (1/3)", "La Basilique Saint-Etienne : l'extérieur", "La Basilique Saint-Etienne : l'intérieur", "Vue du haut de la Basilique Saint-Etienne", "Les ponts sur le Danube", "Le Parlement", "Budapest de nuit", "L'Opéra national de Hongrie", "L'église Matthias : l'extérieur", "L'église Matthias : l'intérieur",  "Le bastion des pêcheurs" et "L'Ile Marguerite"...