• Samedi jardinage en compagnie de ma seconde prunelle et sa copine.

    Je coupe les branches taillées par mon fils aîné pour les faire entrer dans un sac de déchets.

    Aurélien taille et nettoie autour du barbecue. Céline passe le karcher sur le store. Elle est trempée des pieds à la tête mais il fait beau.

    Aurélien utilise le taille-bordures, coupe fil, avec la fameuse rallonge rescapée de nos différentes mésaventures : tranchée une première fois avec la tondeuse électrique par mes soins ("tondeuse électrique : attention au fil"), puis une seconde fois avec le taille haie par son frère ("Telle mère, tel fils").

    Tout d’un coup, il crie « Ah, zut ! ». Je le regarde. Il n’a rien. « Ca y est : il a coupé le fil ! ». Je jubile intérieurement : « Nous sommes tous à égalité ! ». Mais non : la rallonge s’est décrochée et l’embout est tombé dans le bassin en plastique où j’avais planté 3 graines de lotus qui ont donné vie à des feuilles mais jamais à des fleurs.

    Il a fini de tailler les bordures sans abîmer la rallonge, en utilisant pourtant le coupe fil ! 

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  • Pour ceux qui me lisent depuis quelques temps, vous vous souvenez sans doute du "frigo voyageur" dont je vous avais parlé début août 2009. Pour les autres vous pouvez lire l'article en cliquant ICI.

    Ma seconde prunelle avait déménagé en août d'Etauliers (Gironde) vers Dax (Landes). Son nouveau logement était situé dans un immeuble de centre ville, au premier étage avec un escalier étroit et enroulé, où son fameux frigo s'était coincé.

    L'appartement était grand mais très vieillot, et très bruyant. La place de parking dans une petite cour s'est révélée impossible à utiliser au bout de quelques mois, le propriétaire du passage menant à la cour en ayant fermé l'entrée, pour cause de bisbilles avec la propriétaire de l'appartement. Après des dégradations sur leurs voitures, les tourtereaux ont décidé de déménager. Ils ont loué une petite maison neuve un peu plus excentrée, pour le même prix, avec un garage et une place de parking. 

     

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    Ce dimanche nous les avons aidés à déménager du vieil appartement vers la maisonnette. Nous avions tous peur de l'escalier et du frigo, surtout mon frère qui proposait de le descendre avec des sangles et une poulie par le balcon.

    Mais les déménagements se suivent et ne se ressemblent pas ! Cette fois le frigo est passé dans l'escalier comme une lettre à la boite !

    Facile à dire car je ne l'ai pas porté, mais j'ai observé son voyage et la dextérité du père de Céline qui lui a fait prendre le tournant dans l'escalier sans qu'il y ait aucun  heurt...

    Dans la nouvelle maison Aurélien lui avait préparé un petit nid : quelques carreaux posés sur le sol du garage pour l'accueillir...

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    Pendant que mon fils commençait à ranger, monter les meubles, j'ai été chargée de préparer le barbecue ! Connaissant l'origine de ce barbecue acheté 7 euros en Espagne, transporté en train, et jamais utilisé avant aujourd'hui, j'ai bien essayé de proposer une alternative : cuisson des saucisses et merguez au four, mais problème : la bouteille de gaz avait été laissée dans l'ancien appartement.

    J'aurais dû apporter mes boites à oeufs en carton pour allumer ce barbecue (lire "deux trucs pour votre barbecue"). Bref j'ai galéré pour l'allumer avec le vent, pas d'allumettes et juste un briquet presque vide. "Tu n'y crois pas assez !", m'a dit mon cher fils, comme je pestais.

    Puis les morceaux de charbon ont commencé à blanchir et j'ai pu faire cuire les saucisses, dans un jardin de 20 m², avec le vent qui emportait la fumée (abondante) vers les voisins en train de déjeuner tranquillement dehors. La honte ! Aurélien leur a présenté ses excuses et promis qu'il achèterait un barbecue électrique...

     


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  • J'ai reçu en début d'année un courrier de la sécurité sociale, comme tous les 50-74 ans, m'incitant à effectuer un test de dépistage du cancer colorectal, test disponible auprès de son médecin. Pendant mes vacances la semaine dernière j'ai donc pris rendez vous.

    J'arrive dans le cabinet que je fréquente depuis 25 ans. Deux standardistes avec des écoueturs sur les oreilles sont à l'entrée. L'une trifouille dans ses cahiers, l'autre téléphone à une copine. Pas une ne répond à mon "Bonjour !", ou même me regarde.

    Le téléphone sonne. Celle qui trifouillait répond et daigne enfin me regarder.
    Je pars dans la salle d'attente du docteur, feuillette quelques revues déjà vieilles de plusieurs mois en me disant que ce n'est pas très prudent. Puis je cherche le courrier reçu avec les étiquettes personnalisées que j'avais mis dans mon sac en partant de la maison. Impossible de le retrouver ! Je vide mon sac, reprend les magazines feuilletés, regarde sous ma chaise, retourne à la voiture. Rien ! Pas la moindre étiquette !

    Le docteur me fait entrer et je lui explique le but de ma visite.

    "Sans les étiquettes je ne peux pas vous remettre l'enveloppe contenant le test, me dit-il gentiment. Si vous les retrouvez il vous faudra revenir..."

     

    Du coup je lui parle de ma tendinite au coude droit. Il me demande si j'ai repris le sport.

    "Non, non, mais j'utilise beaucoup la souris de mon ordinateur...

    - Effectivement ça peut donner une tendinite... Vous êtes droitière ?

    - Oui et je tiens ma souris à l'envers...

    - A l'envers ? Vous voulez dire de la main gauche ?

    - Non, non, de la main droite, mais à l'envers...

    Devant sa surprise je lui fais une démonstration sur son ordinateur, rapide car je n'ai pas envie qu'il m'envoie faire des examens supplémentaires pour vérifier que je n'ai pas le cerveau dérangé ! Inversé je veux bien mais dérangé, non... Quoique...

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    Au moment de partir alors que je m'apprête à demander aux jeunes standardistes de me prévenir si quelqu'un leur ramène le courrier à mon nom, j'aperçois devant elles, sur la talanquère un courrier avec des étiquettes qui ressemble furieusement au mien.

    En regardant le nom sur le courrier c'est le mien ! J'ai dû poser le courrier quand je suis arrivée, en attendant qu'elles me regardent...

    Du coup je repars vers la salle d'attente, et patiente une demi heure de plus pour récupérer l'enveloppe...

     


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  • J'avais une belle veste rose tricotée avec des aiguilles 2 et demi, et des motifs compliqués de torsades. Pour les connaisseurs vous pouvez imaginer le nombre d'heures qu'il m'avait fallu pour réaliser ce tricot. Je la portais très souvent pour aller travailler.

    Pour les 20 ans de ma seconde prunelle, il m'avait demandé de lui laisser la maison ce soir-là pour faire une fête avec ses copains. Je suis partie en week-end chez des amis.

    Quand je suis revenue le dimanche soir tout était bien rangé, et à part un petit problème avec les voisins venus leur demander de baisser la musique tout s'était bien passé.

    Plus tard, je suis allée chercher du linge que j'avais posé sur la table à repasser le vendredi soir et là, horreur ! Ma belle veste était devenue couleur rouille sur l'épaule et la manche droite.

    A regarder de plus près je me suis aperçue qu'elle avait été brûlée...

    J'ai demandé des explications, assez furibarde.

    Mon fils : Céline m'a repassé une chemise et a oublié de débrancher le fer. La veste était à côté, elle a dû être touchée mais tu ne la mettais pas cette veste...

    Moi, en colère : Je la mettais tous les jours !

    Lui, très calme : Je ne t'ai jamais vu avec...

    De toutes façons c'était trop tard, je me suis calmée.

    Comme elle était rose, je me suis dit  que j'allais la teindre en bleu marine et que la tache de brulé ne se verrait plus.

    Je l'ai fait. Ma veste est devenue grise et la marque rousse du fer se voit encore plus !

    J'ai alors imaginé une autre solution. J'ai tricoté un grand col blanc au crochet qui recouvre la marque rousse.

    Oui, mais voilà : la jolie veste rose habillée est devenue un truc gris et blanc bien moche, qui me fait désormais penser à la "serpillière" tricotée par Anémone dans "le père Noël est une ordure"...

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    (photo prise sur le net)


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  • Ou plutôt à ne pas faire !

    Lorsque j'étais très jeune mes grands parents paternels m'ont offert des cadeaux pour la future maîtresse de maison que j'aurais dû devenir. Je me souviens d'une minicuisinière à bois identique à celle qu'utilisait ma grand-mère, vrai cordon bleu. Une autre fois j'ai reçu en cadeau un fer à repasser pour petite fille, modèle réduit mais électrique. Je ne l'ai pas utilisé longtemps car il m'a été vite confisqué. Dans la partie nuit, au premier étage, il y avait de solides parquets en chêne, soigneusement entretenus. J'ai branché le fer et puis je suis descendue à la cuisine retrouver mes parents.

    Nous avons dîné tranquillement en famille. Soudain quelqu'un a senti une odeur de brûlé qui semblait venir du premier étage. Ma mère est montée en courant dans la chambre. J'avais posé le fer sur le parquet et il était en train de le brûler. La trace est toujours restée sur le parquet...

    J'ai dû être punie, grondée, je ne m'en souviens plus. Juste l'odeur de brûlé et la marque sur le plancher...

    Comprenez vous pourquoi je n'aime pas repasser ?

     

    Les repasseuses d' E.Degas - 1884

    degas


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