• Hier, j'avais laissé mon téléphone portable à la maison. Quand je suis rentrée le soir j'avais eu deux appels de mon fils cadet, à 12h00 et 15h00. Ca m'a un peu inquiétée. J'ai essayé de le rappeler mais suis tombée sur sa messagerie.

    Vers 20h00 mon téléphone a sonné. C'était lui.

     

    - Bonjour, Aurélien ça va ?

    - Oui, oui. Enfin, presque. Je suis bien ton fils. Il m'est arrivé un problème, comme à toi...

    Là j'ai imaginé beaucoup de choses pendant quelques secondes. Qu'avait-il pu faire comme bêtise que j'ai déjà faite ! Bousiller sa voiture contre une rambarde ? Non, il aurait eu une voix moins guillerette...

    - Mais qu'est-ce qu'il t'est arrivé ?

    - Hier après midi je suis allé jouer au foot avec des copains. J'ai sauté et je suis mal retombé. Je me suis tordu le pied. Impossible de me relever. Un mal pas possible. j'ai compris pourquoi tu avais si mal quand tu te tordais les chevilles !

     

    Référence à une période il y a une quinzaine d'années où je me tordais très souvent les chevilles.

     1er épisode) Julien avait 4 ou 5 ans et je venais le chercher à la garderie un soir. Dans la cour de l'école j'ai posé le pied dans un des seuls trous qu'il y avait et me suis fait une entorse. Impossible de me relever! Au lieu de m'aider il est allé boire aux lavabos car "il avait très soif !".

    2ème épisode) 3 ou 4 ans plus tard, je revenais avec Aurélien de la plage. Nous rentrions dans la résidence en empruntant un escalier de bois aux larges marches. J'ai mal porté le pied et nouvelle entorse. Là aussi : impossible de me relever. Il m'a aidée puis m'a laissée avec des glaçons pour aller jouer avec ses copains.

    aure.jpg

    3ème épisode) Encor e 3 ou 4 ans plus tard. C'était un samedi matin en mai : nous partions mes fils et moi passer la journée à la Foire de Bordeaux. Je suis sortie de la maison où j'habitais depuis plus de 15 ans. Il y avait une petite marche. J'ai mal porté le pied et me suis fait une nouvelle entorse. Très douloureuse. Les enfants voulaient aller à la Foire mais il a fallu appeler SOS médecin. Cette fois là j'ai été arrêtée 15 jours et j'aurais dû marcher avec des béquilles. Impossible ! Je suis revenue travailler avec une atelle à la cheville et sans béquille n'ayant pas réussi à m'en servir.

     

    Ca fait quand même du bien d'être enfin comprise, quelques années plus tard !

    - Mes copains m'ont emmené aux Urgences et j'ai attendu 4 heures. Au début ça allait et puis j'ai eu très mal. Mon pied a enflé. Enorme ! Et il est devenu tout bleu ! J'ai failli partir. Le médecin m'a donné une attelle à mettre et m'a prescrit des séances de kiné. Je lui ai demandé si je pourrais sauter en élastique le 18 juillet comme prévu...

     

    Pour son anniversaire, en mai, ma seconde prunelle a reçu une smart box avec saut à l'élastique pour deux. Il avait réservé un saut près de Poitiers et je devais les accompagner, lui et Céline.

     

    - Et que t'a-t'il répondu ?

    - Que cela dépendrait de ma forme ce jour-là...

    - Si tu veux, je pourrai sauter à ta place...

    Ca l'a fait rire, mais bien sûr je plaisantais...

     

    Je lui ai conseillé de reporter la sortie en septembre, et d'éviter de trop marcher...

    J'ai raccroché et j'ai soufflé : cela aurait pu être pire ! 

    Pour la version 1 de "Telle mère, tel fils", vous pouvez cliquer ICI.

     


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  • J'avais, quand je suis partie,

    Un joli parapluie,

    Léger et petit.

    Je venais de l'acheter,

    Dans mon sac bleu il logeait !

    Mais pour aller à Paris,

    J'ai pris un sac plus petit !

    Je l'ai ouvert hier après midi

    Pour trois gouttes de pluie.

    Il n'a pas eu le temps de se retourner,

    Pas le temps de s'abîmer...

    Ce lundi je l'ai pris,

    Avec mon sac photo et mon sac mini.

    A mon poignet,

    Sa lanière j'ai accroché.

    J'ai circulé en batobus et à pied,

    J'ai beaucoup photographié.

    J'ai vu la Tour Eiffel, le Grand Palais

    Les ponts et le musée d'Orsay.

    Sur le pont Alexandre III

    J'ai "trouvé" la même bague deux fois,

    Bague en or à mes pieds déposée

    Pour me tenter et me gruger...

    Au retour, j'avais le sac photo et le sac mini,

    Mais plus de parapluie !

     

    Ecureuil bleu le 21 juin 2010

     

     


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  • Mon fils cadet et sa copine avaient quelques jours de vacances la semaine dernière. Aurélien a décidé de faire le tour du Bassin en vélo en deux jours. Départ le matin du Cap-Ferret, nuit prévue au camping de Biganos, et le lendemain Biganos-Arcachon jusqu'à la jetée Thiers. De là, traversée avec les vélos jusqu'au Cap-Ferret sur une des pinasses des Bateliers du Bassin, qui assurent un passage régulier entre les deux villes.

    Aurélien a pris le  VTT de son frère et Céline son VTC, équipé de sacoches et d'un porte bagages. C'est donc elle qui transportait le matériel : une tente decathlon dépliable en 5 secondes, le sac de couchage et deux nattes.

    tourB2

    Le soir vers 17 heures j'ai reçu une photo sur mon téléphone portable : Céline avec son vélo devant la pancarte "Arcachon".

    J'ai appelé Aurélien en lui demandant s'ils avaient changé leur programme et étaient partis en sens inverse : d'Arcachon vers le Cap-Ferret.

    "Mais non, a-t'il rigolé. A midi nous étions à Andernos où nous avons déjeuné sur la jetée. Alors nous avons décidé de continuer jusqu'à Arcachon... Parce que demain nous serons trop fatigués pour pouvoir pédaler !"

    Dans la soirée j'ai reçu une autre photo montrant les coups de soleil de Céline sur les cuisses.

    tourB3

     

    Cette nuit-là ils ont dormi au camping municipal d'Arcachon, à quelques kilomètres du camping des flots bleus où les films "Camping 1 et 2" ont été tournés.

    Au total ils ont parcouru près de 100 kilomètres !

     

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    tourB4

     

    Il n'y avait pas que les vélos de fatigués...


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  • Mon article précédent (Déboires avec les connexions internet) finissait sur une note d'espoir : "Vivement l'arrivée de ma nouvelle box..."

    A 16h13 hier après-midi j'ai reçu un texto sur mon téléphone portable m'indiquant que le matériel SFR attendu était arrivé. J'ai débranché la box, tout rangé dans la boite d'origine et suis partie vers le magasin de presse servant de point relais à SFR. J'ai donné la boite en carton de la vieille box et la commerçante m'a donné la boite de la nouvelle box.

    Revenue à la maison je me suis empressée d'ouvrir la boite. C'est exactement la même box que la vieille "club-internet" reçue début 2004. Pas une seule explication dans le carton. J'ai tout branché sans problème : tous les voyants se sont allumés en vert : power, sans fil, ethernet1, ADSL et le voyant alarme s'est allumé en orange ! Bien sûr la connexion ne fonctionnait pas. J'ai essayé plusieurs fois et chaque fois le voyant alarme s'est allumé.

    De guerre lasse j'ai appelé l'assistance. Mon interlocuteur m'a demandé d'appuyer sur la touche reset et m'a expliqué pendant ce temps que je ne pouvais pas avoir de box SFR si je ne souscrivais pas à tous les nouveaux services : téléphone, télé... L'alarme s'est rallumée. Il m'a dit alors qu'ils allaient m'envoyer une autre box, dans 5 jours ! Vous imaginez ma tête ! Du coup je suis revenue au point relais et j'ai récupéré ma vieille box qui ne fonctionne pas en continu mais au moins de temps en temps. La charmante commerçante a fait un échange de boite (comme chez Arthur) et je suis rentrée à la maison, assez dépitée.

    J'ai rebranché rapidement la box : cable d'alimentation, cable ethernet, cable ADSL. Aucun voyant alarme ne s'est allumé mais le voyant ADSL est resté éteint, ce qui ne m'a pas affolée puisqu'elle ne fonctionne pas en continu...

     

    Après le repas, j'ai demandé à mon fils cadet de vérifier les branchements par précaution. Il a éclaté de rire car dans ma précipitation j'avais mal rebranché le cordon ADSL (sur la seconde prise ethernet) de la box. Depuis la vieille box fonctionne... J'espère qu'elle tiendra le coup jusqu'à l'arrivée de la nouvelle...

     

    Mieux vaut une vieille box un peu fatiguée et paresseuse qu'une box neuve qui ne fonctionne pas du tout !

    kodak1 

     


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  • J'ai entendu le récit de ce faits divers à la radio. Un couple venant d'acheter une maison à Mérignac a entrepris des travaux de terrassement et -oh surprise- découvert un paquet de billets en grosses coupures enterré là, à 20 cm de profondeur : 160 000  euros. Les billets étaient un peu humides, ils les ont fait séchés. Pour ne pas ébruiter la découverte de ce trésor ils décident d'aller dépenser quelques billets à Mérignac Soleil, le centre commercial le plus proche.

    Mais voilà : au moment où le monsieur paie ses achats avec de grosses coupures, la caissière, méfiante, trouve les billets bizarres : un peu dentelés. Fausse monnaie ? Elle prévient le service sécurité du magasin qui prévient la police. Le monsieur craque et raconte la vérité sur la provenance de ces billets.

    La Police fait alors le lien avec une disparition survenue il ya  quatre ans dans la maison que le couple vient d'acheter : disparition d'un homme jamais élucidée. Les billets sont confisqués et le couple n'a plus qu'à terminer sa terrasse sans penser à tout ce qu'ils auraient pu acheter avec ce trésor....

    Après vérification les billets étaient vrais, à peine abimés... Personne ne sait par contre à qui ils appartenaient... Iront-ils combler le déficit budgétaire ou bien seront-ils réclamés ?

     

    Il y a cinquante ans mon arrière grand-mère a trouvé dans une cloison de la maison où elle vivait depuis des dizaines d'années avec mes grands-parents un petit sac empli de quelques dizaines de louis d'or... De ce trésor,  j'ai hérité d'un petit "jaunet" de 20 francs avec l'empereur Napoléon III sur le côté face. Cette pièce a été mise en circulation 99 ans avant ma naissance.

    jaunet.jpg


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