• J'ai emprunté ce livre à la médiathèque, attirée par le titre et la couverture...

    Informations pratiques : roman d'Eric-Emmanuel Schmitt, paru en avril 2012 aux Editions Albin Michel. 115 pages. 12 €

     

     

    La 4ème de couverture :

    Madame Ming aime parler de ses dix enfants vivant dans divers lieux de l’immense Chine. Fabule-t-elle, au pays de l’enfant unique ? A-t-elle contourné la loi ? Aurait-elle sombré dans une folie douce ? Et si cette progéniture n’était pas imaginaire ? L’incroyable secret de Madame Ming rejoint celui de la Chine d’hier et d’aujourd’hui, éclairé par la sagesse immémoriale de Confucius.
    Dans la veine d’Oscar et la dame rose, de Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran ou de L’Enfant de Noé, Les dix enfants que Madame Ming n’a jamais eus est le sixième récit du Cycle de l’Invisible.

     

     

    Mon ressenti :

    J'ai tout de suite apprécié la rencontre entre le narrateur, homme d'affaires cultivé, et Madame Ming, dame pipi dans le Grand Hôtel de Yunhai en Chine.

    Madame Ming se plait à décrire ses dix enfants, parfaits et imparfaits à la fois.

    Parmi eux, j'ai particulièrement apprécié Ting Ting, l'aînée, dépositaire et scénariste du secret de sa mère et Wang qui fabrique des jardins chimériques, des jardins de mots, en fonction des goûts de ses clients : disposition, odeurs, couleurs, tout est soigneusement préparé.

     

     

    Quelques extraits :

    • La tête ronde d'une couleur écarlate, des plis nets sur la peau, des dents aussi fines que des pépins, Madame Ming évoquait une pomme mûre, sinon blette, un brave fruit, sain, savoureux, pas encore desséché. Mince, son corps semblait une branche souple. Sitôt qu'elle s'exprimait, elle s'avérait plus acidulée que sucrée car elle distillait à ses interlocuteurs des phrases aigrelettes qui piquaient l'esprit

     

    • L'expérience est une bougie qui n'éclaire que celui qui la tient.

     

    • Choisissez un travail qui vous passionne et vous n'aurez pas travaillé un seul jour de votre vie.

     

    • Le sage décèle en lui la cause de ses travers; le fou en accuse les autres.

     

    • L'homme supérieur se montre amical sans familiarité ; l'homme vulgaire se montre familier sans amitié.

     

    • Accomplir un acte remarquable vaut mieux que d'être remarqué.

     

    • C'est l'imagination qui singularise, l'imagination qui arrache à la banalité, à la répétition, à l'uniformité.

     

     

     


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  • "Le mois des papillons" d'Ariella Kornmehl m'a été prêté par mon amie Cathycat du blog "La new cathzette"

     

    Informations pratiques : paru en juin 2010 aux Editions Actes Sud. 217 pages

    La 4ème de couverture :

    Joni, la narratrice de ce roman, est médecin. Après un grave traumatisme affectif, elle quitte l’Europe et choisit l’Afrique du Sud pour s’éloigner à jamais des siens. Là, elle trouve un poste aux urgences d’un hôpital de Johannesburg et s’installe dans une villa à l’extérieur de la ville. Dès son arrivée dans cette maison, Zanele, une femme zouloue, s’impose auprès d’elle en tant que gouvernante. Ainsi, dans ce pays où les haines raciales sont encore d’une extrême violence, les deux femmes apprennent à vivre ensemble. Curieuses l’une de l’autre, elles partagent une véritable intimité, une complicité qui cesse néanmoins dès qu’elles quittent la maison, car sous le regard des autres Zanele ne connaît plus Joni.
    Entre ses services à l’hôpital, face aux plus dures réalités de la société sud-africaine, les risques qu’elle court au volant de sa voiture et ses longues nuits d’insomnie, Joni mesure sa solitude.
    Pourtant, avec Zanele et ses enfants, elle a parfois l’illusion de former une étrange famille et, l’espace d’un instant, dans la lumière du mois des papillons, alors que le jardin s’éclaire d’une pluie merveilleusement fleurie, elle peut se croire réconciliée avec la vie. Mais le “Dieu de l’Afrique” en a décidé autrement…
     
    OEuvre singulière d’une force peu commune, Le Mois des papillons semble de prime abord nous entraîner dans un huis clos intimiste propice aux confidences sentimentales. Mais c’est pour mieux nous confronter, avec un réalisme sans concession, à l’impitoyable rigueur de l’ordre du monde.

     

    Mon ressenti : Joni, la narratrice, Médecin en Afrique du Sud nous fait partager sa vie en solitaire aux côtés de Zanele, une femme zoulou qui entretient sa maison et prépare ses repas. Les portraits de ces deux femes très différentes mais attentives l'une à l'autre sont intéressants.Ce livre est très dur, surtout la fin.

     

    "Un week-end en famille" de François Marchand, emprunté à la médiathèque.

    Informations pratiques : paru en juin 2012 aux Editions Cherche midi. 112 pages

    La 4ème de couverture :

    Faire la connaissance de ses beaux-parents n’est jamais chose facile. Surtout s’ils habitent en Samouse, région que le jeune marié va apprendre à connaître le temps d’un week-end interminable.

    Dès le vendredi soir, il lui est évident que cela se passera mal. Mais jusqu’à quel point ?
    Et l’impulsivité dont il fera preuve est-elle due à son état psychologique déjà bien dégradé ou à la rencontre de plein fouet avec la diabolique Samouse ?
    Son objectif de départ – limiter les dégâts – finira par faire place à une exaltation mystique qui culminera le dimanche, jour du Seigneur.

    Un roman désopilant, un jeu de massacre permanent où tous les mauvais sentiments sont mis à l'honneur.

    Mon ressenti : J'ai lu ce livre de 100 pages en un après midi. Ce Parisien imbu de lui même et qui ne respecte personne, même pas sa femme est antipathique. Invité chez ses beaux-parents qu'il n'a jamais rencontrés. Il se heurte très vite avec Maurice, son beau-père.

    J'ai ri à l'évocation des vide-greniers qu'il appelle "vide-poubelles" , l'attirance de sa femme pour les magasins Ikea, ou son achat d'une maison à crédit dans un lotissement perdu,

    mais moins lorsqu'il emboutit les voitures des oncles et cousins de sa femme et que ceux-ci entreprennent une chasse à l'homme armés de fusils de chasse

    J'imagine bien un film avec Albert Dupontel dans le rôle du narrateur


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    Un nouveau livre voyageur : "Jamais deux sans toi"...

    Mon 1er livre voyageur "Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur" a eu beaucoup de succès.

    Vous êtes 25 à l'avoir reçu. Il a circulé pendant 5 ans, traversé la France de part en part, survolant la Méditerranée, l'Atlantique, une partie du continent Africain et parcouru plus de 36 000 kms !

    Le second "Demain sera un autre jour" a eu beaucoup moins de chance : il s'est perdu à la quatrième étape.

    J'ai bien aimé "Jamais deux sans toi", lu en février, et vous propose de le découvrir à votre tour si vous en avez envie. Il suffit de vous inscrire sous cet article.

    La première à le lire a été Cathycat. La suivante sera Catiechris puis Khanel, Paraty, Renée, Mansfield et Durgalola...

     

    Les seules obligations sont : lire le livre (ou sinon l'envoyer rapidement au suivant), donner son ressenti sur les pages de garde, le transmettre au suivant sur la liste et me tenir informée de sa réception puis de son envoi...


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  • J'ai lu et adoré plusieurs romans de Gilles Legardinier dont je vous ai déjà parlé ici : "Demain, j'arrête", "Complètement cramé", "Et soudain tout change", "Quelqu'un pour qui trembler", "Ca peut pas rater".

    Je vous ai parlé aussi de son dernier roman paru en octobre 2016 : "Le premier miracle", thriller scientifique qui m'a moins passionnée.

    "L'exil des anges" est un des premiers romans de cet auteur, paru en 2009. C'est un mélange de thriller et de fantastique.

    La 4ème de couverture :

    Ils ne se connaissent pas, mais un même rêve leur a donné rendez-vous dans une mystérieuse chapelle des Highlands en Écosse. Valeria, Peter et Stefan ignorent qu'ils sont la preuve vivante d'une découverte révolutionnaire sur les arcanes de la mémoire faite vingt ans plus tôt par deux scientifiques disparus. Une découverte que beaucoup voudraient s'approprier – à n'importe quel prix. Pour échapper à ceux qui les traquent, ils n'ont pas d'autre choix que de remonter à l'origine du secret dont ils sont les ultimes gardiens. Leurs souvenirs sont des sanctuaires. À eux d'en trouver les clés...

     

    Mon ressenti :

    Un couple de savants, les Destrel sont assassinés dans un aéroport. Ils avaient fait une découverte scientifique importante, et avaient des services secrets à leurs trousses, et le capitaine Gessner.

    20 ans plus tard, Valeria, étudiante Espagnole et Peter, étudiant Hollandais se rencontrent dans une petite ville d'Ecosse. Tous les deux rêvent depuis quelques mois d'une étrange chapelle et n'ont de cesse de la retrouver. 

    La chapelle a été engloutie par les eaux. Valeria et Peter plongent et découvrent une mallette. Stephan, un troisième larron qui a rêvé lui aussi de la chapelle leur vole la mallette. Les trois jeunes gens vont s'allier pour comprendre ce qui leur arrive.

    Valeria est enlevée par d'étranges scientifiques qui veulent s'approprier la découverte des Destrel sur les transferts de mémoire.

    J'ai lu le livre, sans sauter de page mais sans vrai plaisir.

    Les personnages sont assez plats : je ne me suis pas attachée à eux, et l'histoire ne m'a pas convaincue.


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  • J'ai emprunté ce livre à la médiathèque, non pas pour le titre ou la couverture mais parce qu'il a été écrit par une des co-auteurs du roman que j'avais beaucoup apprécié "Le Cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates".

    Il est sorti en 2015 et fait plus de 600 pages.

     

    La 4ème de couverture :

    Ce n'était pas le projet estival dont Layla avait rêvé. Rédiger l'histoire d'une petite ville de Virginie-Occidentale et de sa manufacture de chaussettes, Les Inusables Américaines.

    Et pourtant...

    Eté 1938. Layla Beck, jeune citadine fortunée, refuse le riche parti que son père lui a choisi et se voit contrainte, pour la première fois de sa vie, de travailler. Recrutée au sein d'une agence gouvernementale, elle se rend à Macedonia pour y écrire un livre de commande sur cette petite ville. L'été s'annoncelesquels e mortellement ennuyeux. Mais elle va tomber sous le charme des excentriques désargentés chez qui elle prend pension. Dans la famille Romeyn, il y a... La fille, Willa, douze ans, qui a décidé de tourner le dos à l'enfance... La tante, Jottie, qui ne peut oublier la tragédie qui a coûté la vie à celui qu'elle aimait... Et le père, le troublant Félix, dont les activités semblent peu orthodoxes. Autrefois propriétaire de la manufacture, cette famille a une histoire intimement liée à celle de la ville. De soupçons en révélations, Layla va changer à jamais l'existence des membres de cette communauté, et mettre au jour vérités enfouies et blessures mal cicatrisées.

     

    L'auteur : 

    Annie Barrows est née en 1962 en Californie. Après avoir écrit avec sa tante Mary Ann Shaffer Le Cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates, au succès international, elle signe Le Secret de la manufacture de chaussettes inusables. Elle a également publié de nombreux livres jeunesse. Mariée et mère de deux enfants, elle se consacre aujourd’hui à l’écriture.

     

    Mon ressenti :

    Layla Beck, fille d'un sénateur fortuné a refusé d'épouser le garçon proposé par celui-ci. Elle est alors contrainte par lui de travailler pour le Federal Writer's Project, un projet subventionné par Washington pour encourager et soutenir l'écriture, parmi ceux mis en place par Roosevelt après la crise de 29.

    Sa mission est de rédiger la chronique de Macédonia, petite ville de Virginie pour le cent-cinquantenaire de sa fondation, mandatée par ses notables désireux d'entrer dans l'Histoire. Elle est logée chez les Romeyn, dont le père a dirigé la manufacture des Inusables Américaines, famille peu ordinaire.

    J'ai beaucoup aimé ce livre raconté tantôt par Willa Romeyn, 12 ans, tantôt par sa tante Jottie et tantôt par Layla.

    Si vous avez aimé "Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur", vous devriez aussi aimer comme moi ce roman et ses personnages attachants.

    J'ai pleuré et j'ai ri. Je me suis sentie proche de ces femmes et filles.

     

    Quelques extraits :

    • "Elle avait une jambe plus courte que l'autre, et quand elle marchait, on aurait dit deux moitiés de personnes qu'on aurait cousues ensemble. Deux demi-personnes qui ne s'aimaient pas beaucoup".
    • "Parker Davies était habillé comme pour se rendre à la banque. En fait, avec son costume et son chapeau gris , on aurait dit un bout de la façade d'une banque parti en promenade".
    • "La notion de temps s'estompait, le dimanche ; il s'étirait, telle une longue bande élastique, si bien qu'à deux heures on ne savait plus qu'en faire, tellement il en restait".
    • "On ne parvient jamais à se faire une idée de la vérité d'autrui. On s'applique à se forger une idée définitive et on finit par s'étrangler avec le noeud qu'on a tissé soi-même".

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