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Un livre coup de coeur : "Le secret de la manufacture de chaussettes inusables"
J'ai emprunté ce livre à la médiathèque, non pas pour le titre ou la couverture mais parce qu'il a été écrit par une des co-auteurs du roman que j'avais beaucoup apprécié "Le Cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates".
Il est sorti en 2015 et fait plus de 600 pages.
La 4ème de couverture :
Ce n'était pas le projet estival dont Layla avait rêvé. Rédiger l'histoire d'une petite ville de Virginie-Occidentale et de sa manufacture de chaussettes, Les Inusables Américaines.
Et pourtant...
Eté 1938. Layla Beck, jeune citadine fortunée, refuse le riche parti que son père lui a choisi et se voit contrainte, pour la première fois de sa vie, de travailler. Recrutée au sein d'une agence gouvernementale, elle se rend à Macedonia pour y écrire un livre de commande sur cette petite ville. L'été s'annoncelesquels e mortellement ennuyeux. Mais elle va tomber sous le charme des excentriques désargentés chez qui elle prend pension. Dans la famille Romeyn, il y a... La fille, Willa, douze ans, qui a décidé de tourner le dos à l'enfance... La tante, Jottie, qui ne peut oublier la tragédie qui a coûté la vie à celui qu'elle aimait... Et le père, le troublant Félix, dont les activités semblent peu orthodoxes. Autrefois propriétaire de la manufacture, cette famille a une histoire intimement liée à celle de la ville. De soupçons en révélations, Layla va changer à jamais l'existence des membres de cette communauté, et mettre au jour vérités enfouies et blessures mal cicatrisées.
L'auteur :
Annie Barrows est née en 1962 en Californie. Après avoir écrit avec sa tante Mary Ann Shaffer Le Cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates, au succès international, elle signe Le Secret de la manufacture de chaussettes inusables. Elle a également publié de nombreux livres jeunesse. Mariée et mère de deux enfants, elle se consacre aujourd’hui à l’écriture.
Mon ressenti :
Layla Beck, fille d'un sénateur fortuné a refusé d'épouser le garçon proposé par celui-ci. Elle est alors contrainte par lui de travailler pour le Federal Writer's Project, un projet subventionné par Washington pour encourager et soutenir l'écriture, parmi ceux mis en place par Roosevelt après la crise de 29.
Sa mission est de rédiger la chronique de Macédonia, petite ville de Virginie pour le cent-cinquantenaire de sa fondation, mandatée par ses notables désireux d'entrer dans l'Histoire. Elle est logée chez les Romeyn, dont le père a dirigé la manufacture des Inusables Américaines, famille peu ordinaire.
J'ai beaucoup aimé ce livre raconté tantôt par Willa Romeyn, 12 ans, tantôt par sa tante Jottie et tantôt par Layla.
Si vous avez aimé "Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur", vous devriez aussi aimer comme moi ce roman et ses personnages attachants.
J'ai pleuré et j'ai ri. Je me suis sentie proche de ces femmes et filles.
Quelques extraits :
- "Elle avait une jambe plus courte que l'autre, et quand elle marchait, on aurait dit deux moitiés de personnes qu'on aurait cousues ensemble. Deux demi-personnes qui ne s'aimaient pas beaucoup".
- "Parker Davies était habillé comme pour se rendre à la banque. En fait, avec son costume et son chapeau gris , on aurait dit un bout de la façade d'une banque parti en promenade".
- "La notion de temps s'estompait, le dimanche ; il s'étirait, telle une longue bande élastique, si bien qu'à deux heures on ne savait plus qu'en faire, tellement il en restait".
- "On ne parvient jamais à se faire une idée de la vérité d'autrui. On s'applique à se forger une idée définitive et on finit par s'étrangler avec le noeud qu'on a tissé soi-même".
Tags : livre, manufacture, inusables, layla, deux
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Commentaires
Bonsoir,
je vais essayer de le trouver merci pour le partage Nadine
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Mercredi 5 Avril 2017 à 19:28
Merci Nadine et bonne soirée
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J'ai lu les ouvrages cités en référence
Le Cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates".
Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur"
Je vais prendre à la bibliothèque ton coup de cœur
Belle journée Ecureuil Bleu
Bisous
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...je l'ai commencé mais j'avoue que j'ai du mal à le terminer...mais je ne renonce pas! Le passage d'écriture de l'une à l'autre me dérange un peu...
Bises du soir de Mireille du Sablon
Bonjour Mireille. Cela m'a gênée aussi au début. Bisous