• J'avais beaucoup apprécié le premier roman paru en France de Liane Moriarty : "Le secret du mari", aussi j'ai emprunté à la médiathèque ce second roman dès qu'il a été disponible. Et j'ai adoré...

    Informations pratiques : paru en France en août 2016. 473 pages

     

    L'auteur : Née en 1966, la romancière australienne Liane Moriarty est l'auteur de six best-sellers dont "Le Secret du mari", phénoménal succès aux Etats-Unis et en France, et traduit dans 55 pays. "Petits secrets, grands mensonges" est son deuxième roman traduit en français. 

     

    La 4ème de couverture :

    Meurtre ou tragique accident ? À la fête de l'école, quelqu'un a trouvé la mort. Mais qui est vraiment responsable du drame ? Trois femmes à la croisée des chemins, des ex-maris et leurs nouvelles épouses, des familles recomposées (ou décomposées), qui cachent tous ces redoutables petits mensonges que l'on se raconte à soi-même pour continuer de vivre. Après Le Secret du mari, best-seller international, Liane Moriarty nous plonge une fois encore dans l'univers clos de ces quartiers résidentiels qui dissimulent derrière leurs jolies façades d'inavouables secrets. Avec elle, le sourire n'est jamais loin des larmes.

     

    Mon ressenti :

    L'histoire commence avec la bagarre entre parents déguisés en Elvis Presley et Audrey Hepburn, lors de la soirée Quiz déguisée à l'école Pirriwee Public. Un drame s'est produit: il y a eu mort et blessés...

    Liane Moriarty nous présente les principaux protagonistes 6 mois plus tôt lors de la journée de préparation de la rentrée scolaire.

    Au fil des pages, nous allons découvrir les héroïnes et leurs secrets. Des amitiés et des inimitiés vont se tisser. Des rumeurs vont courir et des pétitions vont être lancées. 

    Le "gang des serre-têtes" (représentantes des parents d'élèves) essaie de faire régner l'ordre dans cette école, à sa façon, fondamentaliste. Leurs enfants sont des surdoués.

    Je me suis attachée dès le début aux personnages, surtout aux femmes.

    Il y a Madeline, une "flamboyante", qui accompagne Chloé, sa petite dernière, et connait déjà parfaitement l'école. Elle est mère d'une adolescente Abigail qu'elle a eue avec Nathan, son premier mari, et de Fred et Chloé qu'elle a eus avec Ed, son second mari.

    Céleste est une belle jeune femme, élégante, riche, généreuse et malheureuse. Elle est mariée à Perry, homme d'affaires  et mère de deux jumeaux.

    Jane, jeune maman, cache un lourd secret et se sent moche. C'est sa première rentrée à l'école.

    Bonnie, la nouvelle femme de Nathan, est l'inverse de Madeline : réservée, écolo...

    J'ai beaucoup ri, me suis reconnue dans les travers de certaines de ces femmes, mères d'élèves.

    De nombreux thèmes sont abordés : violence conjugale, adultère, rumeurs, familles recomposées, harcèlement, danger des soirées trop arrosées...

     

    Extrait :

    "Perry portait un magnifique costume-cravate de facture italienne, taillé sur mesure, probablement plus cher que la garde-robe complète de son mari -armoire comprise- songea Madeline".


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  • Mon 1er livre voyageur "Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur" a eu beaucoup de succès.

    Vous êtes 25 à l'avoir reçu. Il a circulé pendant 5 ans, traversé la France de part en part, survolant la Méditerranée, l'Atlantique, une partie du continent Africain et parcouru plus de 36 000 kms !

     

    Le second "Demain sera un autre jour" a eu beaucoup moins de chance : il s'est perdu à la quatrième étape.

     

     

    J'ai bien aimé "Jamais deux sans toi", lu en février, et vous propose de le découvrir à votre tour si vous en avez envie. Il suffit de vous inscrire sous cet article.

     

     

    La première à le lire a été Cathycat. Elle a été suivie de CatiechrisKhanel etParaty.

    Le livre est actuellement chez Mansfield et devrait partir ensuite chez Durgalola.

    Il a parcouru déjà 2700 kms !

     

    Les seules obligations sont : lire le livre (ou sinon l'envoyer rapidement au suivant), donner son ressenti sur les pages de garde, le transmettre au suivant sur la liste et me tenir informée de sa réception puis de son envoi...

     

     

    La 4ème de couverture :

    "Jess se répéta son nom jusqu'à ce qu'il ne veuille plus rien dire. Quand il souriait, Jess ne pouvait s'empêcher d'en faire autant. Quand une ombre passait sur son visage, quelque chose en elle se brisait."

     

    Depuis que son mari a disparu de la circulation, Jess se bat pour élever seule ses deux enfants. Alors qu'elle ne s'y attendait plus, la chance lui sourit enfin. La chance, ou plutôt le millionnaire dont Jess entretient la résidence. Accusé de délit d'initié, Ed risque la prison. Soucieux de s'acheter une conduite et d'oublier ses ennuis, il se propose de venir en aide à la jeune femme. Que va donner l'addition de leurs petits et grands désastres individuels ?

    Une histoire d'amour aussi bouleversante inattendue mettant en scène la rencontre improbable entre deux êtres en perdition.

     

     

    Des critiques :


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  • Informations pratiques : roman de Jojo Moyes paru en 2010, 2014 pour la traduction Française. 525 pages. 8,20 €

    L'auteur : Jojo Moyes vit en Angleterre. Elle a été journaliste pendant 10 ans avant de se consacrer à l'écriture. "Avant toi" , son premier roman a connu un grand succès et a été adapté en film. Elle a écrit la suite : "Après toi". Et aussi "Jamais deux sans toi", devenu livre voyageur.

     

    La 4ème de couverture :

    En 1960, quand Jennifer se réveille à l'hôpital, elle a tout oublié. L'accident de voiture, son mari, son nom... Alors qu'elle cherche à comprendre pourquoi elle n'est qu'une figurante dans sa propre existence, elle retrouve une lettre d'amour. Son correspondant mystérieux, qui signe d'un simple "B", semble prêt à tout pour elle. Quarante ans plus tard, Ellie découvre ces bouleversants mots d'amour dans les archives du journal pour lequel elle travaille. A mesure qu'elle reconstitue la correspondance de ces amants, Ellie brûle de savoir comment s'est terminée leur histoire - et, par la même occasion, si la sienne vaut vraiment le détour. La dernière lettre bouleversera leur vie à tout jamais.

     

    Mon ressenti :

    Nous découvrons en parallèle deux histoires.

    En 2003, Ellie est journaliste à "La Nation", malmenée par Melissa, la rédactrice en chef, qui veut un article sur les rubriques féminines d'il y a 50 ans. Amoureuse de John, écrivain et marié, elle va découvrir aux archives une lettre d'amour écrite en 1960 et signée "B".

    En 1960, Jennifer se réveille après un accident de la route, amnésique. Elle retrouve Laurence, son mari, sa maison, son employée, sans les reconnaître, reprend peu à peu ses marques et retrouve des lettres d'amour soigneusement cachées, signées "B".

    Au fil des chapitres l'auteur nous fait découvrir la rencontre entre Jenny et Anthony qu'elle surnomme "Boot", puis la vie de Jenny après l'accident. Tandis qu'Ellie essaie de retrouver la correspondance amoureuse

    Le style de Jojo Moyes est très agréable à lire. Ses personnages sont bienveillants et attachants.

    Les aller-retour entre les deux histoires, à 40 ans d'écart, m'ont perturbée au début, avant que je n'entre dans l'histoire et m'attache aux deux héroïnes, Jennifer et Ellie, et Rory l'archiviste.

    J'ai moins apprécié les lettres ou SMS de rupture précédant chaque chapitre. Je ne vois pas ce qu'elles apportent à ces histoires d'amour.

    Je préfère de loin les autres romans de Jojo Moyes (voir plus haut).

     

    Quelques extraits :

    - " Si je m'autorisais à t'aimer, il n'y aurait plus que toi dans ma vie. J'aurais constamment peur que tu cesses de m'aimer. Et, si tu le faisais, j'en mourrais."

    - "Même si les journaux ont disparu, l'air est infusé de l'odeur biscuitée du vieux papier"


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  • J'ai emprunté ce roman de Jean-Michel Guenassa à la médiathèque, attirée par la couverture représentant un détail de "La nuit étoilée" de Vincent Van Gogh.

    Informations pratiques : Paru en juin 2016. 295 pages

    La 4ème de couverture :

    Auvers-sur-Oise, été 1890. Marguerite Gachet est une jeune fille qui étouffe dans le carcan imposé aux femmes de cette fin de siècle. Elle sera le dernier amour de Van Gogh. Leur rencontre va bouleverser définitivement leurs vies. Jean-Michel Guenassia nous révèle une version stupéfiante de ces derniers jours. 

    Et si le docteur Gachet n’avait pas été l’ami fidèle des impressionnistes mais plutôt un opportuniste cupide et vaniteux ? Et si sa fille avait été une personne trop passionnée et trop amoureuse ? Et si Van Gogh ne s’était pas suicidé ? Et si une partie de ses toiles exposées à Orsay étaient des faux ?…

    Autant de questions passionnantes que Jean-Michel Guenassia aborde au regard des plus récentes découvertes sur la vie de l’artiste. Il trouve des réponses insoupçonnées, qu’il nous transmet avec la puissance romanesque et la vérité documentaire qu’on lui connaît depuis Le Club des incorrigibles optimistes.

     

    Mon ressenti :

    La narratrice de ce roman, Marguerite Gachet, nous raconte sa rencontre avec Vincent Van Gogh, venu s'installer à Auvers-sur-Oise, pour consulter son père, le docteur Gachet. Marguerite aimerait apprendre à peindre et tombe amoureuse de Vincent.

    J'ai apprécié cette version romancée des derniers mois de Van Gogh et les questions qu'elle pose. Le docteur Gachet qu'il a rendu célèbre en faisant son portrait aurait-il été un calculateur, abusant des impressionnistes ?

    J'ai suivi avec plaisir ce peintre arpentant la campagne avec son chevalet, et cette jeune fille éprise de liberté, passionnée et amoureuse, voulant échapper à la coupe de son père, à une époque où les femmes n'avaient aucun droit.

    J'ai trouvé peu crédible le récit des derniers jours du peintre et les circonstances de sa mort.


     

    Quelques extraits :

    - "Va dans ton jardin, dans la rue, et travaille sans te préoccuper du cadre, de la lumière ou des couleurs, et je te l'ai déjà dit, ne peins pas ce que tu vois mais ce que tu ressens. Et si tu ressens rien, ne peins pas."

    - "Ceux qui avancent dépassent toujours ceux qui les regardent passer."

    - "La toile, qui était grise à mon arrivée, parut animée d'un souffle de vie avec ses arbres et son ciel dansant une sarabande endiablée".


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  • Ce roman m'a été prêté par mon amie Cathycat, du blog "La new cathzette"...

    Informations pratiques : 124 pages. Editions Pocket. Paru en 2013

    L'auteur :

    Eriko Nakamura, Japonaise mariée à un Français, partage sa vie entre Tokyo où elle présente différentes émissions à la télévision et Paris

     

    La 4ème de couverture :

    Eriko Nakamura, mariée à un Français, vit à Paris depuis dix ans. Pourtant, les occasions ne manquent pas pour elle de s’exclamer au quotidien : Nââândé !? Un petit mot qui exprime toute la stupéfaction japonaise face à notre façon d’être bien française.
    Un taxi qui ne prend pas les petites courses ? Personne ne chante dans les boîtes de nuit parisiennes ? « Enlevez votre chemisier », dit le médecin ? Une vieille dame refuse de nettoyer les excréments de son chien ? Nââândé !?
    Paris, fantasme des Japonais, capitale du raffinement et du romantisme, n’a pas fini de les surprendre. Car Paris est aussi remplie de Parisiens !
    Le choc est brutal et désopilant.

     

    Mon ressenti :

    Ce livre n'est pas pour moi un roman, car il n'y a pas de personnages ni d'action mais une comparaison amusante entre nos modes de vie et de culture.

    Un petit livre à conseiller aux Japonais qui vont visiter la France ou aux Français qui vont visiter le Japon. 

     

    Quelques extraits :

    - "Au Japon, faire la queue, c'est une manière d'exprimer son respect des autres. A Paris, passer devant son voisin, c'est une manière d'affirmer qu'on est plus malin que lui"

    - "A Paris, les grévistes marchent sur la chaussée pour bloquer la circulation et brandissent des drapeaux en essayant de faire le plus de bruit possible. A Tokyo, les grévistes marchent en silence sur une petite partie de la chaussée pour gêner le moins possible la circulation et portent un simple brassard noir."

    - "A Tokyo, une Japonaise se sent dans un taxi comme si elle était dans la voiture de son propre père. Alors qu'à Paris, j'ai toujours l'impression d'entrer dans la maison de quelqu'un... sans y avoir été vraiment invitée."

    -"Pour faire rire un Français, il faut faire dix blagues différentes. Pour faire rire un Japonais,il faut faire dix fois la même blague." 

     


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