En triant des photos sur mon ordinateur, j'ai redécouvert une série de "montres" photographiées en juillet 1999, sur la presqu'île du Cap-Ferret, au village ostréicole du Canon.

Mes fils appelaient "montres", les fleurs de la passiflore ou fleur de la passion. C'est la structure remarquable de la fleur, simulant pour certains la couronne d'épines de Jésus Christ qui lui a donné son nom.

Ces fleurs sont de petites merveilles, très photogéniques.

Une fleur servant de piste d'atterrissage à une punaise :

Une interprétation réalisée à l'époque, avec un filtre artistique :

Et une autre réalisée hier soir :

Le mimosa de nos régions appelé aussi "mimosa d'hiver" ou "mimosa des fleuristes est en fait un acacia (acacia dealbata), alors que ce nous appelons "acacia" est un robinier.

Le mimosa fleurit de janvier à mars, et ses fleurs, pompons ou boules cotonneuses d'un jaune plus ou moins intense sont des "glomérules", souvent très parfumées.

Chaque fleur est en fait très petite, souvent formée de 5 sépales et 5 pétales. Mais toute la valeur décorative vient des nombreuses étamines jaunes, quelquefois blanches. Les glomérules et les épis sont donc en fait des réunions de plusieurs fleurs : de 10 à 100 selon les espèces.

On distingue des fleurs hermaphrodites mélangées à un grand nombre de fleurs uniquement mâles. Le pollen est très abondant. La fécondation des fleurs fertiles se fait par le vent ou les insectes.

Le mimosa émet de nombreux rejets et peut devenir envahissant.

Il y en a beaucoup autour du Bassin d'Arcachon, en arbustes ou parfois en véritable arbre.

Photos prises il y a quelques années, des glomérules :