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    Dans mon jardin, j'ai des agapanthes bleues plantées dans un grand bac, et des agapanthes blanches qui poussent contre le mur, sous un rosier.

     

    Au fil des ans, les hampes des agapanthes bleues se multiplient. L'an dernier j'en ai eu 7 et cette année 17.

     

     

    Les fleurs de mon jardin : les agapanthes...
    Les fleurs de mon jardin : les agapanthes...
    Les fleurs de mon jardin : les agapanthes...
    Les fleurs de mon jardin : les agapanthes...
    Les fleurs de mon jardin : les agapanthes...
    Les fleurs de mon jardin : les agapanthes...
    Les fleurs de mon jardin : les agapanthes...
    Les fleurs de mon jardin : les agapanthes...
    Les fleurs de mon jardin : les agapanthes...
    Les fleurs de mon jardin : les agapanthes...

    Les agapanthes font le bonheur des guêpes et des bourdons, moins des papillons :

    Les fleurs de mon jardin : les agapanthes...
    Les fleurs de mon jardin : les agapanthes...
    Les fleurs de mon jardin : les agapanthes...
    Les fleurs de mon jardin : les agapanthes...
    Les fleurs de mon jardin : les agapanthes...

    Les agapanthes blanches :

    Les fleurs de mon jardin : les agapanthes...
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  • J'avais eu un avis mitigé sur le premier roman que j'avais lu d'Alice Zeniter "Juste avant l'oubli". J'ai tout de même eu envie de découvrir "L'art de perdre";

    Et j'ai bien fait !

    Voici un magnifique livre, un grand roman qui me marquera.

     

    Informations pratiques : paru en 2017 aux éditions Flammarion. 506 pages. Prix Goncourt des lycéens 2017, Prix littéraire du Monde 2017, 

     

     

    L'auteur : Alice Zeniter est née en 1986. Dramaturge et metteuse en scène elle a déjà publié romans "Sombre dimanche", "La closerie des lilas", "Juste avant l'oubli".

     

     

     

    La 4ème de couverture :

    L'Algérie dont est originaire sa famille n'a longtemps été pour Naïma qu'une toile de fond sans grand intérêt. Pourtant, dans une société française traversée par les questions identitaires, tout semble vouloir la renvoyer à ses origines. Mais quel lien pourrait-elle avoir avec une histoire familiale qui jamais ne lui a été racontée ?

    Son grand-père Ali, un montagnard kabyle, est mort avant qu'elle ait pu lui demander pourquoi l'Histoire avait fait de lui un « harki ». Yema, sa grand-mère, pourrait peut-être répondre mais pas dans une langue que Naïma comprenne. Quant à Hamid, son père, arrivé en France à l'été 1962 dans les camps de transit hâtivement mis en place, il ne parle plus de l'Algérie de son enfance. Comment faire ressurgir un pays du silence ?

    Dans une fresque romanesque puissante et audacieuse, Alice Zeniter raconte le destin, entre la France et l'Algérie, des générations successives d'une famille prisonnière d'un passé tenace. Mais ce livre est aussi un grand roman sur la liberté d'être soi, au-delà des héritages et des injonctions intimes ou sociales.

     

     

    Mon ressenti :

    Ce roman historique retrace une saga familiale sur trois générations. C'est Naïma, immigrée de 3ème génération, fille d'Hamid et petite-fille d'Ali, qui tente de reconstruire le passé de sa famille, cherchant à savoir ce qu'a vraiment fait son grand-père pendant la guerre d'Algérie.

     

    Nous découvrons d'abord Ali, le patriarche qui vit en Algérie, sur une montagne en Kabylie, avec ses deux frères, Djamel et Hamza. La récupération d'un pressoir emporté par les eaux, va lui permettre d'entreprendre et de s'enrichir. Il en fait profiter son entourage : frères, cousins, amis et le village tout entier.

    Plus tard il combattra en Europe, dans l'armée française pendant la seconde guerre mondiale, puis il deviendra vice-président de l'Association des anciens combattants à Palestro. Il épouse Yema, 14 ans qui lui donnera de nombreux enfants : Hamid, Dalila, Kader, Akli, Claude, Hacène, Karima, Mohamed, Fatiha, Salim...

    Mais dès novembre 1954, le FLN incite les Algériens à lutter pour retrouver leur indépendance et se soulever contre l'armée Française. 

    Au fil des ans la guerre civile, les attentats, les massacres s'amplifient. Ali est plus proche des Français que des rebelles.

    Ali et sa famille s'embarquent pour la France en 1962. Ils seront parqués dans différents camps de harkis, dans des conditions très difficiles, rejetés par les Français et rejetés parles Algériens..

    Hamid, le fils aîné d'Ali,  rêve de se mêler aux Français, et s'intégrera : études studieuses, mariage avec Clarisse, Française de souche.

     

    J'ai aimé découvrir l'Algérie d'autrefois et je me suis attachée aux personnages principaux : Ali, Hamid, Naïma mais aussi à leurs proches.

    Les harkis ont servi la France, se sont battus pour elle, et n'ont pas reçu grand chose en retour.

    Le récit est bien construit. Le roman est prenant et émouvant. Plusieurs passages m'ont fait pleurer.

     

     

    Quelques extraits :

    Je voulais tout vous donner mais je ne suis plus sûr de rien. Peut-être que nous serons tous morts demain. Peut- être que ces arbres brûleront avant que j'aie réalisé ce qui se passe. Ce qui est écrit nous est étranger et le bonheur nous tombe dessus ou nous fuit sans que l'on sache comment ni pourquoi, on ne saura jamais, autant chercher les racines du brouillard. 

    -  Quand tu dors, tu oublies tous tes soucis, a toujours dit Ali à ses fils pour les obliger à aller se coucher, c'est une chance merveilleuse et ça ne dure que quelques heures, alors profite.


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  • mononcle.jpgJ'ai revu hier soir avec beaucoup de plaisir, sur Arte, ce film de Jacques Tati, sorti en 1958, déjà vu plusieurs fois mais dont je ne lasse pas.

     

     

    Monsieur Arpel est industriel et il vit avec sa femme, son fils Gérard et leur chien dans une maison ultra moderne. Le chien, un basset, a un costume à carreaux rouges et noirs assorti à l'écharpe de son maître.

    Ces nouveaux riches ont un portail électrique et une fontaine en forme de poisson qu'ils déclenchent quand quelqu'un sonne et qu'ils éteignent dès que l'invité repart ou s'il n'est pas assez bien.

     

     

    Leur fils fréquente les gamins de la rue avec qui il fait les 400 coups, sous la protection de son oncle, Hulot, vieil homme excentrique qui circule en solex et vit dans un quartier populaire.

     

    La cuisine sophistiquée imaginée par Tati il y a plus de 50 ans n'avait rien à envier à celles d'aujourd'hui. L'aspirateur fonctionne seul, comme certains aujourd'hui. La cuisine est équipée de lave-linge, lave-vaisselle, divers robots...

     

    L'oncle est un gaffeur qui sème la panique partout où il passe, aussi bien dans la maison ou le jardin en taillant des arbres, perçant des trous, marchant dans le bassin que dans l'usine où son beau-frère l'a fait engager...

     

    Madame Arpel organise une rencontre entre sa voisine célibataire, particulièrement guindée et son frère, Monsieur Hulot. La dame n'apprécie pas les blagues de l'oncle et celui-ci s'ennuie. Alors il dérègle l'arrosage, taille les poiriers...

    A l'usine Monsieur Hulot doit surveiller la fabrication d'un tuyau en plastique, mais détraque la machine...

     

    Pour l'anniversaire de leur mariage, MonsieurArpel offre à Madame une grosse voiture verte et rose, et Madame à Monsieur : un portail qui se déclenche avec une cellule photo-électrique pour le garage... Et  bien sûr ils se retrouvent enfermés dans le garage, suppliant le chien de passer devant la cellule pour leur ouvrir...

     

    J'ai bien ri et passé une bonne soirée avec l'oncle Hulot. 


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    Il y a quelques jours je vous ai montré des papillons sur mon buddleia : une Belle Dame et un moro-sphinx.

    Il y a beaucoup de papillons blancs dans mon jardin. Je croyais qu'il s'agissait de  "citrons" mais ce sont des "pierrides du chou".

    J'en ai remarqué un particulièrement gourmand qui fréquente aussi le buddleia :

     

    Il semble se régaler du nectar des agapanthes, plongeant presque entièrement dans leurs corolles :

    Un papillon blanc très gourmand...
    Un papillon blanc très gourmand...
    Un papillon blanc très gourmand...
    Un papillon blanc très gourmand...
    Un papillon blanc très gourmand...
    Un papillon blanc très gourmand...
    Un papillon blanc très gourmand...
    Un papillon blanc très gourmand...

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  • J'aime beaucoup les recettes proposées par Françoise sur son blog "Chaud devant, je cuisine".

    Il y a quelques jours, elle nous a proposé une recette de "Roulé de poulet au pesto basilic". Son plat semblait succulent alors j'ai décidé de tester sa recette, avec les ingrédients disponibles dans mon frigidaire. Je n'avais ni poulet ni pesto ni basilic...

    Mais j'avais des escalopes de veau et du caviar d'aubergines. j'ai donc préparé un "roulé de veau au caviar d'aubergine", et c'était délicieux.

     

    Ingrédients pour deux personnes :

    • 2 escalopes de veau
    • 2 tranches fines de jambon cru
    • 60 g de caviar d'aubergine

     

    La recette :

    1. Préchauffer le four à 180°
    2. Déposer les escalopes de veau sur une plaque et les aplatir avec un rouleau à pâtisserie
    3. Les badigeonner de caviar d'aubergine
    4. Rouler chaque escalope
    5. Enrouler autour de chacune une tranche de jambon
    6. Déposer les roulés dans un plat et verser un peu d'eau au fond du plat
    7. Les enfourner pour 30 minutes

     

     

     


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