• Locronan est une commune du département du Finistère en Bretagne. Son nom signifie le lieu sacré de Ronan. C'est une cité de caractère et un des plus beaux villages de France.

    Selon le site de l'office de tourisme de Locronan (http://www.locronan.org ), ce village a été créé par les Celtes.

     

    A partir du 5ème s.av.JC, les Celtes, à la découverte des territoires inconnus où le soleil se couche, parviennent jusqu'à ces rivages où il leur semble être arrivés au bout du monde.

    C'est dans ce lieu grandiose, face à l'immensité de l'océan, entre deux "montagnes", que les Celtes vont créer un "nemeton", temple sous la voûte du ciel.  Le Nemeton (espace sacré ) de Locronan est un grand quadrilatère d'une douzaine de km. de périmètre, comportant douze points remarquables, représentant les douze mois de l'année celtique. La fonction sacrée du nemeton était la représentation sur terre du parcours des astres dans le ciel : il décrivait dans l'espace les douze mois de l'année en même temps que chacun de ces mois était consacré à une divinité du panthéon celtique.

    Pour perpétuer la tradition, les habitants de Locronan parcourent tous les six ans, à travers la lande, le chemin sacré jalonné de douze stations situées à l'endroit exact des douze mois de l'année celtique.

     

    Ronan est à l'origine du nom de la cité.
    C'était un évêque irlandais en charge, à Rome, de la détermination de la date de Pâques pour les années suivantes : rôle très important, quand
    on sait tout ce qui tournait, à cette époque, autour de la plus grande fête religieuse de la chrétienté, entre autres, la détermination de la date des grandes foires.

    Venu à Tours pour la tenue d'un concile, il poursuit son voyage jusqu'à ce nemeton du bout du monde qui faisait tâche dans la Bretagne chrétienne. En effet, lorsque Ronan arrive dans la forêt de Nevet, sans doute vers le 7ème siècle, ce lieu est encore sous influence druidique. Le nemeton est toujours là, avec son panthéon de divinités liées au culte de la nature.
    Toute la région était évangélisée, les communautés chrétiennes, en provenance de Cornouaille ou du Pays de Galles, s'étaient installées tout autour de ce nemeton (Plogonnec, Ploeven, Plomodiern...) sans pouvoir y faire pénétrer la nouvelle religion.

    Ronan arrive donc dans cette forêt sacrée et décide d'y construire son ermitage.  Au lieu de tenter de détruire le nemeton, il en fera une terre sacrée, où saints et saintes remplaceront les divinités celtiques : Ana deviendra Anne et Ronan lui-même prendra la place de Lug.

    Sa mission accomplie, il se retirera à Hillion, dans les Côtes d'Armor, où bourgs et chapelles ont conservé son souvenir.

    Il faudra attendre le 9ème siècle pour qu'au retour de ses reliques son culte prenne des proportions si importantes que les Ducs de Bretagne y viendront eux-mêmes en pèlerinage.

     

    J'ai visité ce village de bon matin et avec le soleil comme guide.

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    La place ensoleillée était encore endormie et les touristes n'avaient pas encore envahi la cité.

     

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    Mon regard a été très vite attiré par : les vieux murs de pierre et cheminées, les hortensias qui fleurissent partout, les enseignes, l'église noyée par le soleil et sa porte légèrement entrouverte...

     

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    ...sur un filet de lumière coloré qui ne pouvait que m'inciter à pousser la porte et entrer...


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  • Locronan est un beau village du Finistère (Bretagne) dont je vous parlerai plus longuement.

    Dans les rues de ce village j'ai observé et photographié de nombreuses enseignes pour la communauté "Enseignes du monde", géré par mon amie Dany du blog "Voyages autour du monde".

    Un lutin bleu avec une crinière de lion, à moins que ce ne soit un farfadet, souffle de jolies bulles de savon :

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    Un iguane invite à découvrir un magasin de décoration :

     

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    Une belle enseigne pour un maître-verrier :

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    Et celle, simple mais attirante de la bibliothèque municipale :

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  • Lors de notre visite de Bastia sous la pluie, le jour de notre arrivée, nous avons visité plusieurs églises, en suivant la rue Saint-Nicolas en direction de la citadelle : Saint-Roch, Immaculée Cconception, Saint-Jean-Baptiste, mais pas celle de la citadelle,  l'église Saint-Charles où un enterrement allait avoir lieu.

    J'ai glané quelques photos dans ces églises, notamment des vitraux pour la communauté "Vitraux", gérée par Amaryllis, du blog "Un blog pour débloguer".

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    Une nef richement décorée :

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     Une statue originale de Vierge à l'enfant :

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  • En continuant après San Giovanni di Moriani en direction de Cervione, nous avons emprunté une route très étroite où il était très difficile de croiser un autre véhicule, puis un tunnel taillé dans le roc particulièrement étroit comme vous pouvez le voir même si la photo est floue.

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    Nous avons alors découvert la belle cascade de l'Ucellina. Il parait qu'elle est magique la nuit car elle est illuminée mais après ce premier passage impressionnant sous le tunnel je n'aurais eu aucune envie d'y revenir la nuit...

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    Comme il avait beaucoup plu les jours précédents la cascade était très belle...

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  • A l'arrivée à Bastia, la pluie nous attendait, insidieuse, se glissant partout, et notamment dans les chaussures, et le vent s'amusait à retourner mon parapluie. Après un rapide tour de ville et un passage à l'office du tourisme, nous sommes partis en direction de la résidence La Vallicella, à Moriani plage. Nous avons eu du mal à la trouver, la signalétique étant défaillante et le plan fourni à la réservation étant sommaire.

    Dans l'après midi nous sommes partis en direction de la chute des Ursulines à quelques kilomètres de là et notre premier arrêt a été Une de nos premières visites a été le village de San Giovanni di Moriani, pour admirer l'église et le panorama. Le temps gris ne met pas en valeur le magnifique paysage.

     

    Située dans un des sites les plus attachants de la côte orientale entre mer et montagne la commune de San Giovanni di Moriani possède une église paroissiale de grande qualité bâtie en pierres apparentes et dotée d’un des plus hauts clochers de Corse (39m). De plus, elle constitue avec la chapelle attenante de la confrérie un des ensembles baroques les plus imposants de l’île. Composée de six hameaux bâtis sur la crête des collines, la commune est accessible par deux routes départementales et par de nombreux sentiers de randonnées. La commune possède également sur son territoire un sentier botanique. (Source : http://www.costaverde-corsica.com/srubrique-45,le-morianincu.html
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