Je vous ai parlé hier du village de "Villefranche de Conflent", de ses jolies ruelles. Voici quelques jolies enseignes que j'ai photographiées, pour la communauté gérée par mon aminaute Dany du blog "Voyages autour du monde". 

Celle-ci invite à entrer et se mettre à table :  Et celle-là à déguster le vin de la région. 

Une autre enseigne au dessin délicat, peut-être pour un brocanteur :

Une enseigne pour toutes celles qui aiment tricoter ou crocheter...

Et une jolie façon de désigner la mairie :

Villefranche de Conflent est une cité fortifiée dans les Pyrénées Orientales à une quarantaine de kms de Perpignan.

Vauban a laissé sa marque avec des remparts et le fort Libéria qui surplombe le village.

L'entrée dans le village :

Un pont a remplacé l'ancien pont-levis :

Dans les ruelles du village j'ai admiré des enseignes en fer forgé plus jolies les unes que les autres. Nous avons très bien déjeuné dans l'un des restaurants.

Le fort Libéria érigé en haut de la montagne par Vauban surplombe la ville pour mieux la protéger.

Un souterrain de 775 marches construits sur l'ordre de Napoléon III permet de rejoindre le fort. Nous ne les avons pas grimpées préférant aller visiter les grottes de Grande Canalette.

Il y a quelques dizaines d'années j'ai visité la Turquie au cours d'un circuit de 15 jours. C'est un pays fabuleux où j'aimerais revenir.

Sur le site d'Ephèse la visite a duré près de 4 heures en plein soleil et je dois avouer ne pas avoir suivi toutes les explications données par le guide. J'ai pris comme à mon habitude de nombreuses photos, dont celle-ci de la bibliothèque de Celsius. Au premier niveau quatre statues représentent les qualités attribuées à Celsius (Sagesse, Science, Fortune, Vertu). Pendant longtemps cette photo a été accrochée chez moi, dans un couloir.

Quelques éléments sur Éphèse et la bibliothèque (Source : Wikipédia et http://www.insecula.com/salle/MS03265.html) : Ephèse est l'une des plus anciennes et plus importantes cités grecques d'Asie mineure, la première de l'Ionie. C'était autrefois l'un des ports les plus actifs de la mer Egée. L'Artemision, grand sanctuaire dédié à Artémis comptait parmi les Sept merveilles du monde.

La bibliothèque n’a été révélée que par des restes monumentaux. Incendiée par les  Goths en 263 apr. J.-C., tout ce qu’elle renfermait fut détruit. Restaurée au Vème siècle, elle fut détruite à nouveau par un séisme au Xème siècle.

La façade actuellement en place est le fruit de huit années de travaux. Entre 1970 et 1978, les chercheurs F. Hueber, un architecte et V. M. Strocka, un archéologue, travaillèrent presque exclusivement au relèvement de celle-ci, haute de plus de 16 mètres et large de 10.

Construite à partir de 117 apr. J.-C., elle fut dédiée par M.Julius Aquila, le gouverneur de la ville, à M. Celsus Polemaneus, son père, qui gouvernait la ville avant lui. Abritant pas moins de 12.000 rouleaux, conservés dans des placards en bois encastrés dans les murs (ce qui explique qu’elle ait été détruite par un incendie), elle occupait le troisième rang des plus grandes bibliothèques du monde, derrière celles d Alexandrie et de Pergame. Icône emblématique et fierté de la cité au II^e siècle après J.-C., ce bâtiment l’est encore de nos jours puisqu’il figure sur certains billets de banque turcs.

La façade monumentale de la bibliothèque, parfaitement restaurée, comprend deux niveaux. Le niveau inférieur repose sur un podium légèrement courbe d'une longueur de 21 mètres, précédé de neuf marches. Il est composé de colonnes corinthiennes doubles qui précédent les trois portes du bâtiment. Celle du centre est plus haute et plus large que les autres. Les quatre niches qui encadrent les portes abritent des copies de statues aujourd'hui conservées au musée de Vienne en Autriche. Les inscriptions sur les socles - la Sagesse (sophia), la Science (épistémè), la Fortune (ennoia) et la Vertu (arèté) - identifient les figures qui témoignaient des qualités attribuées à Celsius. Les colonnes du deuxième niveau de la façade, identiques à celles du bas mais de tailles réduites, supportaient des frontons alternativement triangulaires et semi-circulaires qui surmontaient chacun une fenêtre.

Après la bibliothèque de Celsius, je vous montrerai la mienne moins imposante mais qui déborde...

Mon fils cadet, celui parti en stage en Suisse il y a quelques mois (voir "A coeur vaillant rien d'impossible !"), est allé ensuite rejoindre Céline, sa fiancée, en stage en Ecosse, près d'Edimbourg. Pendant trois semaines il a pris des cours d'Anglais, pendant que Céline finissait son stage puis ils sont partis découvrir l'Ecosse pendant une semaine et l'Irlande la semaine suivante.

De leur séjour en Ecosse, ils m'ont ramené trois cadeaux : une vache Scottish,  : "Highlands cow", une tasse avec des moutons et un écureuil (pas un vrai, juste une miniature à accrocher).

Ils sont revenus enchantés de ce voyage après avoir visité de nombreux chateaux, dormant en auberges de jeunesse ou dans leur voiture de location.

Voici la Scottish Cow, avec son petit bonnet en tissu écossais :

Et les moutons :

D'habitude ce sont les mamans qui offrent des peluches à leurs enfants, mais depuis plusieurs années c'est l'inverse chez moi. En fait ça a commencé lorsque Julien a réussi à attraper des peluches dans les fêtes foraines, dans les boites en verre avec des pinces qui descendent  et sont sensées permettre d'attraper la peluche. Il était imbattable à ce jeu et attrapait facilement les peluches qui me plaisaient. Et Aurélien s'y est mis aussi u  peu plus tard... 

Hier matin, j'ai été jusqu'à la Pointe de Grave, à l'extrémité de l'estuaire de la Gironde et j'ai pris le bac pour aller en face à Royan.

Il y a près de 50 ans je l'avais pris une fois avec mes parents, mon frère et ma soeur pour aller aussi à Royan. La traversée alors m'avait paru un peu houleuse et bien longue.

C'était la première fois que je le prenais depuis, seule de surcroit.

Il n'y a pas de réservation possible. Il faut se rendre sur place et passer un péage où l'on s'acquitte du passage puis se mettre dans une file derrière les autres voitures. J'avais demandé à l'employé du péage quand partait le prochain bateau et il m'avait répondu 1/2 heure. J'ai donc quitté la voiture pour aller prendre quelques photos. mais la file démarrait et j'ai regagné ma voiture en courant.

Je suivais les autres voirures qui s'engouffraient sur la gauche du bateau, mais les employés m'ont fait signe d'aller sur la droite. Assez loin devant moi il y avait deux fourgonnettes garées côte à côte, mais pas de voiture. Tout le plateau était libre alors j'ai commencé à me garer perpendiculairement au bateau. Mais les employés m'ont fait signe que non. J'ai alors compris que je devais venir derrière la camionnette.

C'est vrai que garée comme j'allais le faire j'aurais bloqué toutes les voitures après moi. J'en ris encore... Les employés ont dû me prendre pour une idiote...

Voici le bac sur lequel je suis monté, baptisé "L'Estuaire".

On rentre en voiture par l'arrière et on descend par l'avant, ce qui évite de manoeuvrer dans le bateau. La traversée dure une vingtaine de minutes et est accessible aux piétons, cyclistes et automobilistes. Les bateaux sont modernes et très stables.  Des fauteuils confortables sont disponibles à l'intérieur du bateau et des sièges en plastique comme ceux de la photo à l'extérieur. 

Au milieu de l'estuaire nous avons croisé l'autre bateau qui venait de Royan et allait à la pointe de Grave, "La Gironde" :

Ma gaffe de stationnement aurait pu me coûter un recalage au bac...