Voici une photo (ici photo de la photo d'origine) dont je suis très fière, prise en 1995 alors que mon fils ainé, ma première prunelle, avait 11 ans.

C'était au Cap-Ferret, sur la plage du phare, face au Moulleau et à la dune du Pyla. Vous apercevez d'ailleurs la dune et le Bassin, tout en bas de la photo.

Mon fils vole dans les airs ! Il semble danser !

Pas de saut à l'élastique ! Pas de trucage !

C'était au Club de plage. Il y avait un trampoline, et ce jour-là pour quelques francs tous les enfants de la plage avaient le droit d'essayer. Julien faisait des figures pour s'amuser et j'ai réussi à le photographier en vol.

Je suis fière de cette photo car j'avais à l'époque un appareil argentique, le développement coûtait cher et mon appareil n'avait pas de mode "prise en rafale"...

Cette maison-là nous l'avions visitée en 2003, avant d'acheter la maison de Mérignac que je vais bientôt quitter.

Elle était située dans un quartier assez calme de Caudéran, le "Neuilly" Bordelais. Elle était spacieuse : une "maison cube" à étage.

La dame de l'agence immobilière nous a prévenus avant d'entrer : le Monsieur et sa femme ne se parlent plus, et ne sont d'accord que sur une seule chose  : ils veulent vendre.

C'est donc avec une certaine appréhension que nous sommes entrés, empruntant d'abord l'escalier extérieur pour découvrir l'étage.

A l'étage, il y avait le salon, la cuisine, une salle de bains et des chambres. Toutes les pièces débordaient de meubles couverts de bibelots de toutes sortes, de coussins, de fanfreluches diverses, de photos couleur sépia (là, j'exagère peut-être !). Il fallait faire attention en circulant dans les pièces pour ne rien faire tomber. Une impression d'étouffement m'avait saisie : jamais vu autant d'objets au m² ! Comment arriveraient-ils à déménager ces buffets de toutes sortes, bonnetières, vaisseliers ? La propriétaire, une vieille dame élégamment vêtue se déplaçait devant nous avec un sourire aux lèvres, véritable "fée du logis", fée trottinante...

Puis nous avons descendu les marches de l'escalier intérieur en direction du rez-de-chaussée. Spectacle complètement différent !

Un monsieur assez agé lui aussi, en slip et marcel, vautré sur un divan, face à une vielle télé, la clope au bec, nous a regardés passer, répondant à peine à nos "Bonjour". Les pièces étaient quasiment vides : une chambre, une cuisine d'été, une buanderie, des pièces en enfilade, un grand garage...

J'ai repensé souvent à cette maison étrangement meublée et ses habitants cloisonnés,, vivant dans deux mondes complètement différents.

Comment en étaient-ils arrivés là ? Allaient-ils enfin divorcer après avoir vendu l'unique bien qui les réunissait encore ?

Nous n'avons pas acheté cette maison-là...

Voici une nouvelle série sur les maisons que j’ai visitées ces dernières semaines…

J’avais vu cette annonce sur le net. J’ai appelé l’agence immobilière, pris rendez-vous et visité.

Cette maison était l’ancienne épicerie d’un petit village sur le bord du Bassin .

Sur le fronton de la maison on aperçoit encore en léger relief le mot « Epicerie ». La maison bleue est en piteux état mais à seulement 400 mètres du Bassin, dans une rue calme.

Est-ce parce que la rue était trop calme que l’épicerie a fermé ou bien est-ce parce que l’épicerie est fermée que la rue est devenue calme ?

Le bâtiment à vendre est composé de deux parties : la maison elle-même avec un jardin de quelques dizaines de m² et un studio à rénover entièrement correspondant à l’épicerie elle-même.

Nous entrons dans la maison par la cuisine pas du tout équipée : un évier déglingué et rien d’autre. De la cuisine passage dans un cellier, avec quelques étagères au mur. Puis le salon !

Tout un poème, le salon : des tommettes rouges au sol très abîmées, en face une immense cheminée qui occupe tout un pan de mur. L’agent immobilier appuie sur un interrupteur qui a au moins 200 ans comme dirait mon aminaute, La Baronne. Un petit carré de porcelaine avec un petit bitoniau en métal qui se lève ou s’abaisse. J’en ai déjà vu mais quand ?

Toute l’électricité est à refaire, c’est sûr !

Surprise ! L’agent immobilier ouvre le volet de la porte vitrée avec une télécommande électrique ! C’est le seul élément moderne de la maison. L’agent m’explique que l’épicière était très âgée et voulait finir sa vie dans la maison. Ses enfants lui avaient fait installer ce volet pour lui permettre d’aller dans le jardin.

Nous passons dans le jardin. Il y a un catalpa, ce qui est un bon point pour moi, et un abri en dur, véritable caverne d’Ali Baba, pour un antiquaire ou un brocanteur. La pièce est petite et en pointe avec des étagères partout et sur les étagères d’anciens ustensiles sans doute utilisés dans l’épicerie : balances, poids, lampes, tamis, moulins, dizaines d'outils inconnus pour moi…

Nous prenons ensuite l’escalier pour visiter l’étage. J’hésite un peu avant de grimper les marches mais l’escalier n’est pas vermoulu. En haut trois chambres dont deux ont une vue (petite) sur le Bassin. Du parquet en bon état au sol et des tapisseries qui se détachent du mur en lambeaux… Mais partout des meubles en bois massif sans doute de grande valeur.

L’agent me suggère de faire une chambre dans la caverne d’Ali Baba. Une chambre triangulaire ?

Puis nous allons visiter le studio-épicerie, dont le rideau de fer est définitivement coincé à mi-chemin et de travers. Le mur qui donne sur la rue est couvert de moisissure.

"Beaucoup de possibilités, me dit le Monsieur. Rénover le studio et le louer…"

Bien sûr, dans ce minuscule jardin, à l'ombre du catalpa, tournée vers le Bassin, je pourrais lire et écrire, avec l'ancienne épicière comme ange gardien...

Rassurez-vous ce n’est pas la maison que j’ai achetée…

Et oui, ça existe ! J'ai trouvé par hasard un site qui vend sur le net un " Écureuil bleu aux cheveux longs et dents courtes peluche mascotte des adultes " ("milanoo.com").

En lisant la description écrite parfois en javanais, j'ai beaucoup ri. Cela m'a fait penser aux modes d'emploi mal traduits où l'on ne comprend rien.

Pour les cheveux longs ils sont bien cachés et si cette mascotte a des dents courtes, les dents longues doivent dépasser du menton !

Pour ce prix conséquent, je ne vois vraiment pas qui ce genre de costume peut intéresser, même s'il est couvert de "plush" et qu'il a des "anti glissante sole"... J'espère qu'il a au moins un beau panache, car sa ressemblance avec un écureuil n'est pas frappante !

Bref, je ne suis d'accord qu'avec le "bleu"...

Le costume que je vous avais présenté en mai 2009 était plus seyant ("Pour ceux qui n'auraient jamais vu d'écureuil bleu...")  

Écureuil bleu aux cheveux longs et dents courtes peluche mascotte des adultes

• Prix de détail:€ 215.99
• Prix de gros:€ 139.99 

Départ de: 1Unité(s)　

Description:Cet écureuil bleu avec des cheveux longs et courts costume de mascotte dents vous fait vivante et la matière est assez comfortable.This costume est livré avec une salopette bengaline polyester avec les mains, les pieds, la tête attachée et fermeture éclair sur la tête back.The est façonnée par mousse spéciale tout couvert de plush.The seule de la partie pieds est composé d'eau à l'épreuve, passez-la preuve porteur materials.The durable pourrait porter à pieds nus ou avec son propre shoes.Custom de décision est disponible.

L'an dernier je vous avais raconté les travaux entrepris par ma seconde prunelle, dans la maison : changement des interrupteurs, "réparation" du lave-vaisselle... ("Travaux de plomberie à Mérignac City", "Reprise des travaux de plomberie à Mérignac City")

Il y a quelques jours l'horloge d'un programmateur est tombée en panne. Mon fils ne s'est pas enti capable d'entreprendre la réparation (ouf !). J'ai donc fait appel à un professionnel : un électricien. J'ai pris le premier sur la liste trouvée sur les pages jaunes. Je l'ai appelé et lui ai demandé s'il pouvait venir et réparer ce programmateur.

"Pas de problème !" m'a-t'il dit et il m'a fixé rendez-vous jeudi 14 à 18h00.

Ce soir-là je suis partie plus tôt du boulot pour arriver chez moi à 18h00. J'étais sur la rocade quand j'ai reçu un appel sur mon portable.

Arrivée à la maison j'ai écouté le répondeur.

"Bonsoir, Madame. Mr X à l'appareil. Je devais venir chez vous ce soir mais j'ai un grave empêchement. Rappelez moi demain matin pour prendre un nouveau rendez-vous".

Le lendemain matin, je l'ai rappelé et il m'a fixé un rendez-vous le mardi 19 à 18h00.

"Si vous avez un empêchement, prévenez moi quelques heures avant, lui ai-je demandé.

-Ne vous inquiétez pas. C'était vraiment un gros problème. je serai là mardi".

Mardi soir, à 18h00 j'étais à la maison. Mr X n'est pas venu et n'a même pas appelé.

Deux lapins ! Je n'ai pas insisté et j'ai appelé le second sur la liste qui doit venir la semaine prochaine, jeudi 28 à 17h00.

Viendra-t'il ou ne viendra-t'il pas ? Réparera-t'il l'horloge ou changera-t'il le programmateur ?

S'il te plait, Monsieur Y, pas de lapin !