Je ne jette pas les prospectus déposés dans ma boite aux lettres sans les avoir regardés, car parfois ils sont pour moi source d'inspiration.

Il s'agit là d'une brochure épaisse du magasin Leroy-Merlin, distribuée dans les boites aux lettres et intitulée "Bien vivre ensemble". Je me suis arrêtée, étonnée, à la page : "Des idées pour les petits coins".

C'est cet article à 1490 €, presque 10 000 Francs, 1 mois et demi de SMIC, qui a retenu mon attention. Pour le prix mais aussi pour l'annonce "Le luxe des WC japonais avec lavage, séchage et massage". Lavage je vois bien ce que cela peut être pour l'avoir malencontreusement testé dans des WC automatiques où la chasse se déclenche trop tôt. Séchage je peux imaginer : des émetteurs de chaleur évitant d'utiliser du papier, après la douche.

Mais le massage, alors là j'ai du mal à imaginer. Si, quand même : des petites mains sortant de la cuvette pour vous masser les fesses, tout en douceur... Personnellement cela ne me tente pas...

Mais a priori il s'agit d'hydro massage par le biais de la douchette, "pression de lavage 7 bars". Cette pub aurait dû le préciser pour ceux ou celles qui auraient préféré avoir un massage manuel du postérieur, appelé parfois "la main aux fesses" et qui se sentiront dupés...

"Lumière au fond de la cuvette". Mais pourquoi faire ? Pour admirer ses déjections ?

Et puis, de l'eau et de l'électricité, est-ce bien prudent ? Demandez à Claude François...

Sur l'île d'Oléron j'ai photographié quelques coquillages, dont ce couteau... Des coques blanches que nous appelions à tort "palourdes" quand j'étais enfant...

Des nacres  : coquilles d huitres usées par la mer, dont il ne reste que la partie nacrée.

Et puis des sortes d escargots de mer dont j'ai ramené quelques exemplaires...

Je vous ai raconté il y a quelques jours comment je suis tombée amoureuse d'Andrew Blake, le héros de "Complètement cramé", roman de Gilles Legardinier.

J'ai fini hier ce livre, et je suis déçue car le majordome Anglais qui m'avait charmé est tombé amoureux d'une autre femme, Nathalie.

La 4ème de couverture : Lassé de tout, Andrew Blake quitte l'Angleterre et se fait embaucher comme majordome en France, au domaine de de Beauvillier. Confronté à de surprenantes personnalités -sa patronne, Odile la cuisinière, manon ou encore Philippe le régisseur -, lui qui croyait en avoir fini avec l'existence va être obligé de tout recommencer...

Mon ressenti : Andrew réussit à transformer tous les personnages qu'il côtoie, en employant des méthodes plus ou moins orthodoxes. Ce livre est un bel hymne à l'amour et à l'amitié. Les héros de ce roman, très différents les uns des autres, sont tous attachants. Ensemble ils sont invincibles alors que seuls ils étaient tous "cramés"... 

Le chat, Méphisto, gastronome à moustaches est un farceur lui aussi.

Un extrait :

 Blake : "J'ai pratiqué beaucoup de métiers. Avec le recul je dois admettre qu'à chaque fois, la fonction avait moins d'importance que ceux avec qui je devais l'accomplir... Au fond je pense que j'aime prendre soin des gens. Je ne sais pas si c'est un métier, mais c'est à cela que j'aurais aimé pouvoir consacrer toute ma vie".

De la presqu'île de La fumée à Fouras (Charente-Maritime), nous avions aperçu au loin Fort-Boyard, avec Aurélien et Céline.

Avec Julien et Célia, nous sommes allés à Boyardville, sur l'île d'Oléron. La mer offrait des rayures de différents bleus : de prusse, turquoise, émeraude...

La présence d'un plateau à côté du Fort m'a fait penser à un tournage, peut-être d'une des émissions que je suivais avec les enfants il y a quelques années... 

Pas de père Fouras en vue...

Quand ma soeur est arrivée pour déjeuner samedi dernier, elle m'a demandé : "Pourquoi as tu de la colle dans les cheveux ?"

Je venais de sortir mes pots de citronniers et autres agrumes de la véranda pour les poser à l'extérieur. Ils sont couverts d'une sorte de colle blanche secrétée par les cochenilles pour attirer les pucerons. Cette colle se met sous les feuilles et sur les troncs. J'essaie de l'enlever avec du papier imbibé de vinaigre blanc, presque chaque semaine, et surtout je cherche les cochenilles et les détruit quand j'en trouve. Mais je dois toujours en oublier car les citronniers sont de plus en plus couverts de ces sécrétions collantes...

- As-tu du dissolvant ? m'a demandé Pascale.

Moi : Oui, mais ça va m'abîmer les cheveux et ça sent fort...

Elle : Mais non, mais non... 

Elle a pris un coton, passé du dissolvant pour les ongles dans mes cheveux, mais sans effet sur la colle. Par contre le coton est resté collé aux cheveux.

Je lui ai dit : "Ca partira quand je vais me laver les cheveux...

Elle : On pourrait essayer de la térébenthine.

Moi : Non, ça va me faire tomber tous les cheveux

Elle : Et de l'eau nettoyante pour la peau ? 

Moi : Tu n'as qu'à couper les cheveux qui ont de la colle...

Elle : Oh non, ça ne serait pas terrible, il y en a trop...

Finalement, elle a réussi à m'enlever le plus gros avec de l'eau nettoyante, et le lendemain quand je me suis lavé la tête, tout est parti. Ouf !

Mais j'éviterai désormais de m'approcher des citronniers, ou bien je mettrai une capuche ou une cagoule avant...