Je vous ai parlé il y a quelques jours de ma décision de remplacer "Mimi4R", ma chaudière au fuel qui a fonctionné parfaitement pendant 38 ans, par une chaudière haute performance au gaz.

Le gaz de ville était disponible dans ma rue,. Il a d'abord fallu qu'une équipe dépêchée par GRDF installe un compteur gaz sur mon terrain et y relie la canalisation (en décembre).

Puis l'équipe d'installateurs devaient intervenir du lundi 8 au jeudi 11 janvier, avant une mise en service par GRDF le vendredi 12.

Pas de chance car c'est une semaine où il a fait froid.

Le lundi, 4 personnes sont venues creuser la tranchée dans mon jardin, et y installer la canalisation prévue pour le passage du gaz. Ils ont enlevé les pavés auto-bloquants, creusé dans la terre, près du terrain de mes voisins, cassé le trottoir pour rejoindre le mur de la buanderie. Tout allait bien car Mimi4R fonctionnait.

Le mardi, il a neigé un peu. Les techniciens ont travaillé dans la buanderie, ont enlevé la chaudière au fuel et ses tuyaux et sur mon toit pour installer le nouveau conduit. Je n'avais plus d'eau chaude ni de chauffage. Ils m'avaient prêté un radiateur électrique à huile, et j'avais des radiateurs soufflants. Ils ont installé la nouvelle chaudière murale. Le plus jeune avait coupé l'eau au compteur, pendant 1 heure puis avait rouvert le robinet, laissant le compteur ouvert. Comme il allait geler le lendemain, je lui ai demandé de fermer le compteur lorsqu'ils sont partis en fin de journée, vers 17 h. Vers 19 h, je me suis aperçue qu'il n'y avait pas d'eau. Il avait dû comprendre "fermer le robinet". Ce soir là je n'ai pas eu d'eau ni de chauffage. Il faisait nuit et trop froid pour que j'aille voir au compteur.

En entrant dans la buanderie, j'ai vu les fils électriques pendant de la chaudière. Que lui était-il arrivé ? Les techniciens avaient-ils coupé ces fils par inadvertance ? Dans ma chambre, j'avais un radiateur d'appoint pour ne pas avoir trop froid. Dans la nuit, j'ai repensé aux fils à nu et je me suis dit que j'allais demander à ce que l'on me remplace cette chaudière par la même avec une prise électrique.

Mercredi matin, il faisait - 3° dehors, 18° dans ma chambre mais seulement 12° dans la maison. Et je n'avais toujours pas d'eau. J'ai fait une toilette de chat et déjeuné avec de l'eau minérale. J'ai mis 3 couches de vêtements, monté les radiateurs d'appoint à fond. C'est monté jusqu'à 16°.

Une fois les techniciens arrivés, j'ai demandé au plus jeune de rouvrir l'eau et à son collègue ce qu'il était arrivé au fil électrique. Il m'a expliqué que c'était fait exprès pour pouvoir installer la chaudière dans les prises spéciales des logements neufs, et qu'ils allaient mettre une fiche mâle au bout du fil électrique.

A midi, ils m'ont dit qu'ils avaient terminé. Un collègue à eux viendrait le vendredi après la mise en gaz par GRDF pour m'expliquer le fonctionnement de la chaudière et du thermostat.

J'ai eu froid le mercredi après-midi et le jeudi. Mais j'avais de l'eau froide.

Vendredi à 10 h, un technicien de GRDF est venu mettre le compteur en service, en présence de techniciens de l'entreprise. Les radiateurs ont commencé à chauffer, l'eau chaude à couler.

Et depuis, il fait 8° à 10° tous les matins, à l'extérieur, et 20° à l'intérieur...

Et ce matin, record de chaleur avec 14° dehors, plus chaud que dans la maison la semaine dernière !

Il va falloir nettoyer ce coin, repeindre, refaire le carrelage au sol, mais c'est déjà bien d'avoir chauffage et eau chaude.

En novembre 2010, je me suis installée dans la maison où je vis actuellement, après avoir pas mal cherché dans les environs. La maison avec 3 chambres et une véranda a été maison témoin du lotissement en 1985.

Le seul point qui me déplaisait, c'était le système de chauffage avec une chaudière au fioul. Jusque-là je n'avais eu que du chauffage au gaz.

La chaudière était d'origine, Imposante et efficace, elle avait été bien entretenue, et j'ai continué à la faire nettoyer et vérifier chaque année. C'était une chaudière solide, de marque "Idéal standard", modèle Mi4R et elle fonctionnait très bien, me procurant chauffage et eau chaude.

J'avais un contrat d'entretien annuel allant jusqu'en octobre 2023, avec une société voisine. Depuis 2 ou 3 ans, c'était Olivier, un technicien qui l'assurait.

En septembre quand j'ai téléphoné pour prendre un rendez-vous pour l'entretien annuel, je suis tombée sur un message téléphonique annonçant que la société avait fermé.

J'ai contacté d'autres sociétés pour réaliser l'entretien, mais l'on m'a répondu que la chaudière était trop vieille, pour prendre le risque de l'ouvrir pour la nettoyer.

J'ai appelé l'entreprise me livrant depuis 2010 le fuel, leur demandant s'ils pouvaient m'indiquer des professionnels assurant l'entretien, mais ils ne m'ont pas aidée. 

J'ai alors décidé d'abandonner le chauffage au fioul, mais pour le remplacer par quoi ? Je ne voulais plus d'énergie fossile donc pas de gaz.

Une entreprise a réalisé une étude avec devis pour une pompe à chaleur. J'en aurais eu pour 22 000 € et cela m'a refroidie.  Le bruit généré par la partie extérieure et le manque de souplesse du système m'ont décidée à trouver une solution plus souple et plus simple.

Je savais que le gaz de ville était disponible dans ma rue, alors j'ai demandé d'autres devis, pour le remplacement de ma chaudière au fioul par une chaudière haute performance au gaz. Il fallait faire une tranchée, dans la rue et dans mon jardin, mais c'était le plus simple, et le moins onéreux, alors c'est la solution que j'ai choisie, en novembre, avec une installation programmée pour début janvier 2024.

Mimi4R aura vécu et fonctionné parfaitement pendant 38 ans. Pas mal, non ?

La semaine dernière il a beaucoup plu et mon jardin est redevenu une rizière, comme chaque fois qu'il y a de fortes pluies sur plusieurs jours.

Le plus gênant, c'est l'eau qui ne s'écoule pas au niveau du portail.  Pour aller jusqu'à la boite aux lettres ou ouvrir à un visiteur je dois mettre des bottes en plastique (pas faciles à enfiler et à la semelle trop lisse à mon goût).

Jeudi je ne l'ai pas fait et je me suis trempé les pieds deux fois dans la journée. J'ai essuyé :mes pieds, changé de chaussettes et de chaussures.

Je devais aller rendre visite à un ami à l'hôpital et j'ai mis des bottines que j'avais rangées au fond d'un placard, puis je suis partie en vélo. Arrivée à l'hôpital j'ai senti une sensation bizarre sous le pied droit, comme si ma bottine se déformait.

Je suis allée ensuite rendre un livre à la médiathèque, et j'étais très mal à l'aise dans mes bottines. Le talon droit est tombé et je suis partie en clopinant, un pied à plat et l'autre avec un petit talon..

Arrivée chez moi, je les ai enlevées et me suis aperçue que le talon ne s'était pas simplement décollé comme je le croyais. Les semelles en caoutchouc et plastique se désagrégeaient sous mes pieds. J'avais semé des morceaux noirs partout et j'ai jeté les bottines.

Il y avait sans doute 3 ou 4 ans que je ne les avais pas utilisées, ne mettant des bottines qu'en cas de neige, mais comment ont-elles pu ainsi se désagréger, dans un placard, au sec ? 

J'ai eu de la chance de ne pas glisser et tomber. 

C'était un jeune pingouin torada (alca torda) et il est malheureusement décédé quelques heures plus tard..

Comment est-il arrivé sur ce balcon ?

En volant car le pingouin torda est bien un oiseau. , qui vole donc. il vit en Grande-Bretagne, en Islande, en Scandinavie et en France.

Cette année, elle était rayée, en rouge et de blanc, avec un message :  " Arcachon je t’aime ".

Et pour la première fois, elle est partie à la dérive, poussée par le vent et le courant, dans la nuit de samedi 11 à dimanche 12 novembre. Aucune des tempêtes de ces dernières semaines : Aline, Céline, Ciaran ou Domingos avec ses rafales à 150 m/h n'avait réussi à la décrocher, juste à retarder son hivernage qui aurait dû avoir lieu fin octobre, comme chaque année.

Elle a dérivé et s'est échouée un peu plus loin, à une dizaine de kms, dans le Bassin, sur un banc de sable à hauteur du port de Meyran, à Gujan-Mestras.

Lundi matin, l’entreprise Gentil TSM (Travaux Sous Marins) de La Teste-de-Buch, en charge de son installation et de son hivernage, a utilisé les grands moyens, une barge équipée d'une grue, pour aller la récupérer.

Source : Sud-Ouest