Il y avait à Arès un Aérium, construit en 1911, pour soigner les enfants tuberculeux...

Il ne reste plus que des bâtiments abandonnés à côté desquels l'Hôpital d'Arès a été construit il y a quelques années...

 

La plage de l'Aérium est pour moi la plus belle d'Arès, pour ses pins magnifiques et la vue sur le Bassin. Sous la pinède des bancs de bois permettent de profiter de l'ombre pour pique-niquer ou lire en dominant la plage. Dommage qu'il y ait beaucoup de vase pour se baigner.

Voici quelques photos prises un matin avant de faire du canoë.

 

 

 

 

 

 

A travers l'arche formée par la racine de ce pin majestueux, les voiles colorées des catamarans du club de voile attiraient l'oeil.

 

Quelques informations sur l'Aérium d'Arès : 

Créé à l’initiative de Sophie Wallerstein (1853-1947), l’aérium d’Arès a été inauguré le 15 mars 1913. Il s’inscrit parfaitement dans la lutte et la prévention contre la tuberculose, véritable fléau de l’époque. Déjà, en 1865, un Congrès national de médecine réuni à Bordeaux avait fait le déplacement à Arcachon pour découvrir les bienfaits du climat local dans les pathologies pulmonaires. En 1901, le docteur Lavielle, médecin et directeur de l’établissement des « Baignots » à Dax vante les bienfaits de la pinède : « Pour les petits enfants, voilà encore un paradis après la plage plate et douce. Là aussi, du sable à remuer, à creuser, sous les pins qui les guériront, tandis qu’ils se roulent follement sur la mousse épaisse et moelleuse (…). Le petit pin semé dans le sable a poussé vaillamment (…). Il a 20 ans (…). C’est maintenant, pauvre arbre,

Ou plutôt picorer dans le jardin...

Ce sont mes deux jeunes tourterelles,

De plus en plus belles :

 

 

 

 

Plus petites que leurs parents elles semblent avoir élu domicile dans un chêne voisin...

Pour voir les autres articles sur ces bébés tourterelles ("J'espère apprendre à voler", "Voler c'est facile", "Envol du second bébé"...) 

Enfin : pour les tourterelles...

 

Toute la semaine, j'ai guetté les bébés tourterelles dans leur nid et attendu le moment où leurs parents leur apprendraient à voler.

J'ai pris de belles photos au fil des jours.

 

De jour en jour, le nid devenait trop petit.

 

Les parents venaient nourrir les bébés.

 

Et puis ce matin, un des bébés était monté sur le rebord du nid et j'ai compris qu'il était prêt à s'envoler.

 

 

 

J'avais mon appareil à la main. Mon frère a tapé sur la poutre et le bébé a déplié ses ailes et a décollé tout simplement pour aller se percher à quelques mètres de là dans l'albizzia. Personne n'a eu besoin de lui expliquer comment actionner ses ailes ou plonger dans le vide...

 

Il s'est envolé si vite que je n'ai pas pris de photo !

J'ai attendu qu'il revienne ou que son frère le suive. Mais le second n'est pas décidé à quitter le nid.

 

Son père est venu le nourrir ce soir et peut-être lui donner des conseils... 

 

 

 

 

Mais le second bébé n'a pas suivi son père...

en même temps que les bébés tourterelles qui nichent sur la poutre extérieure de la maison.

Depuis une quinzaine de jours une touterelle avait construit son nid et couvait, sans jamais ou presque quitter son nid. Et puis fin juin elle a disparu.

Intriguée j'ai photographié le nid de la fenêtre de la mezzanine.

C'était le 29 juin : il semblait vide.

 

(J'avais regardé trop vite. Maintenant en zoomant sur la photo j'aperçois deux boules de plumes et duvets.)

 

J'ai photographié la tourterelle sur la poutre, croyant qu'elle avait abandonné son nid.

 

Et puis hier, quand j'ai levé la tête vers la poutre, j'ai aperçu du mouvement dans le nid.

Je suis revenue à mon poste de guet, la fenêtre de la mezzanine et -ravissement- j'ai aperçu deux bébés tourterelles, presqu'aussi belles que leur mère.

 

 

 

 

J'ai attendu l'arrivée de leur mère espérant qu'elle viendrait les nourrir, les abreuver ou leur apprendre à voler...

 

 Il me semble que c'est le papa, le mâle ayant la tête plus plate.

 

Aujourd'hui j'ai encore guetté. Les petits grandissent et débordent du nid. J'attends avec impatience l'arrivée de leurs parents pour apprendre à voler en même temps que les petits...

 

Je n'ai aperçu le papa qu'une fois aujourd'hui...

 

 

 

Et les petits sont toujours dans le nid,  de plus en plus serrés, et de moins en moins contents que je les photographie. 

 

L'envol ne devrait plus tarder et j'espère y assister, découvrir comment ils vont apprendre à voler...

Cricket nous a proposé sur son blog un défi coquillage, pour changer un peu de l'hiver et apporter une note de gaieté.

Nous avions jusqu'au 28 février pour publier un article sur le thème des coquillages en utilsant texte ou photo.

 

J'ai enfin retrouvé le disque dur portable où j'avais sauvegardé mes photos des Seychelles, et ce coquillage, un bénitier, photographié sur l'ïle de Praslin.  

 

 

 

 

 

 

Aux Seychelles il est interdit de ramasser des coquillages ou des morceaux de corail pour les ramener.