En avril 1999, nous avons passé une semaine de vacances en Martinique, mon ex mari, nos deux fils et moi, sur la presqu'ile de la Caravelle.
Nous avons fait le tour de l'île, nous arrêtant sur les plus belles plages : celle
des Salines dans le sud de l'île,
celle des Anses d'Arlet sur la côte ouest, et celle de la pointe Faula sur
la côte est, avec son eau d'un vert très pâle.
Nous avons visité le jardin de Balata sous la pluie, admirant notamment les roses de porcelaine (pas de Chine) encore scintillantes de goutelettes.
Les enfants se baignaient dans la piscine de l'hôtel dès que nous revenions de nos balades. Même enduits de crème, l'aîné a été brûlé sur les épaules au second degré et il a fallu de retour chez
nous lui mettre du tulle gras sur les coups de soleil. Quant à moi j'ai été piquée par un moustique infecté (les moustiques m'adorent). Au retour j'avais une pièce de 10 centimes sur la cheville
pleine de pus qui a eu du mal à guérir.
Nous avons déjeuné dans des petits restaurants créoles et dégusté du "
poulet boucané". Je ne connais pas la recette. C'est du poulet grillé, un peu fumé, avec des senteurs de
citron et découpé de manière tout à fait différente à la méthode traditionnelle utilisée en métropole (pilons, ailes, cuisse, blanc). Le poulet boucané est découpé de manière plus anarchique, un
peu à la machette. Difficile à expliquer mais c'est succulent. Rien qu'à en parler j'ai des senteurs exotiques qui me picotent le nez.
Le poulet boucané a beaucoup plu et aussi beaucoup fait rire mes fils, et depuis chaque fois que je rate la présentation d'un plat ou d'un gâteau (je suis assez maladroite) je dis qu'il est
"boucané". Ce mot magique arrange tout. J'ai fait des des rôtis boucanés, des tartes boucanées, des babas boucanés...
Je m'arrange en vieillissant et je "boucane moins"...