• Pour vous, mes amis, je voudrais tricoter
    L’étole du bonheur, toute en légèreté.
    Sur vos épaules, vous la poseriez,
    Et dans vos yeux des étoiles brilleraient,
    Si besoin votre santé s’améliorerait…
    Mais surtout votre âme en serait caressée…

    Pour vous, mes amis, je voudrais broder
    Le bonheur à petits points comptés,
    De jolis mots pour vous émerveiller,
    De belles images pour, au loin, vous emmener,
    De douces histoires pour vous faire rêver…
    Mais surtout votre âme caresser…

    Pour vous, mes amis, je voudrais dessiner
    Les méandres de ce réseau d’amitié
    De tesselles de bonheur votre vue étonner,
    D’effluves d’îles lointaines vous parfumer,
    D’exquises douceurs votre palais enchanter…
    Mais surtout votre âme caresser…

    Avec vous, mes amis, je voudrais assembler
    Les petits morceaux de bonheur partout disséminés,
    Et ensemble constituer,
    Un beau réseau d’échanges et d’amitié…


    Ecureuil bleu, le 19 mai 2009


    23 commentaires
  • Quel bonheur d'avoir les petits pieds : d'attendre un enfant !
    Etre "enceinte", le terme n'est pas joli, mais c'est tellement merveilleux d'offrir la vie, de sentir bouger les petits pieds en soi, d'abord un tout petit peu, comme un frôlement à peine perceptible, et puis beaucoup plus par la suite, comme des vagues de bonheur, de poser la main sur son ventre énorme et sentir battre le petit coeur en vous.
    Les échographies ne m'ont pas bouleversée, mais le futur enfant qui bouge, oui.

    Pour ma 1ère grossesse, je suis allée passer une visite de contrôle à 6 mois et l'obstétricien m'a hospitalisée illico pour cause de contractions intempestives, et mise sous perfusion. C'était le 6 juin 1984.
    Premiers jours difficiles dans une salle commune avec une potence sans roulettes qu'il fallait porter, et surtout la crainte d'accoucher à tout moment d'un bébé non viable.
    Je suis restée 2 mois à l'hôpital à attendre Monsieur Bébé trop pressé de sortir (et en plus à l'envers), piquée tous les 2 jours, veines éclatées, une ceinture de monitoring quasiment en permanence sur le ventre. Beaucoup de solitude : juste Gilles, mon mari qui venait me voir tous les jours, très peu de visites, quelques appels...
    Le 25 juillet le foetus ayant atteint 8 mois (théoriques) devenait viable : la perfusion m'a été enlevée. Bien sûr les contractions se sont déchaînées et le lendemain matin, j'ai eu une césarienne sous anesthésie générale.
    Dur dur de sortir du sommeil artificiel, mais quel bonheur lorsqu'une infirmière m'a apporté le bébé en salle de réveil ! La première fois que j'ai vu Julien il était déjà magnifique, très soigné, bien peigné avec une petite raie sur le côté...
    Même si j'étais encore "sonnée" j'en garde un souvenir ébloui...

    J'ai oublié très vite l'épisode hôpital et ai recommencé trois ans plus tard à porter des petits pieds...
    Cette fois j'étais persuadée d'avoir une fille et nous devions l'appeler "Coralie". Au bout de 6 mois de grossesse les problèmes de contraction ont commencé mais j'ai échappé à l'hospitalisation grâce au Spasfon. J'ai tricoté des robes et une layette rose et lorsque le docteur à l'échographie m'a annoncé que c'était un garçon j'ai persisté à croire que ce serait une fille. et continué à tricoter du rose.
    A 8 mois et demi, visite de contrôle : le monitoring s'est emballé : contraction très forte qui riquait de fragiliser le coeur du bébé : branle-bas de combat : césarienne en urgence. Mes bijoux (alliance, chaîne+ médaille que je ne quitte jamais) dans un sac poubelle, pas possible de joindre mon mari, bétadyne passée sur le ventre, allergie, énervement des infirmières...
    A mon réveil, quelques heures plus tard, j'avais peur d'avoir tué le bébé avec mes contractions, d'autant plus qu'il a fallu que je le réclame pour qu'on me le porte enfin.
    C'était un garçon, un vrai de vrai, avec des cheveux bruns, longs, dressés sur la tête.
    Ce n'était pas Coralie, mais le bel Aurélien...


    10 commentaires
  • Dans la vie de tous les jours, elles sont bleues, comme mon écureuil timide, celui de "L'arrache-coeur" de Boris Vian.


    Dans mon coeur ce sont mes deux fils, Julien et Aurélien, 24 ans et 21 ans.

     

    Je fais souvent leur portrait, lorsqu'ils étaient enfants, à l'aquarelle et maintenant au fusain. C'est peut-être ce qui me rapproche de Clémentine, la maman de l'arrache-coeur qui enferme ses enfants dans une cage pour mieux les protéger. Moi je les ai laissés et les laissent vivre comme ils le veulent mais j'essaie d'arrêter le temps qui passe en figeant les moments de bonheur, ceux où je formulais tous les espoirs pour eux (champions de tennis de table, acteurs de cinéma, gagnants du concours général...), ceux où Aurélien, 8 ans, m'appelait sa "petite hirondelle bleue" et Julien "son couteau suisse", parce que je l'aidais aussi bien en latin qu'en français ou en trigonométrie. C'était aussi l'époque des cadeaux-faits-mains pour la fête des mères : collier de nouilles, boite à camembert-bijoux, broche noire en pâte à papier, pot de sauce tomate rempli de sable coloré, etc...

    Ils sont partis à Eurodisney un week-end avec le Comité d'entreprise de leur père, ne se sont pas vus là-bas ni dans le train, car dans des groupes d'âge différents. Et quand ils sont rentrés, ils m'ont offert, très fiers chacun le cadeau qu'ils m'avaient rapporté : j'ai reçu un dauphin bleu se balançant sur un portique en métal gris, en double exemplaire... Quel bonheur pour moi, mais quelle déception pour eux...

     

    A partir de 14 ans est venu le temps des filles et de la rébellion ouverte, de leur discorde et leur jalousie. Très vite ils ont fait la même taille de vêtements et les chamailleries ont commencé, allant même jusqu'à un coup de poing en plein magasin, du plus petit au plus grand. Je devenais leur souffre-douleur "Tu laves mal mon linge", "Tu donnes toujours raison à mon frère", "Tu le laisses tout faire", "Ta cuisine n'est pas bonne", etc...

     

    Les années de discorde ont été longues et pénibles. Et puis Julien a rencontré Eve, une jeune fille pétillante et drôle, qui les a réconciliés. Maintenant les deux frères font la fête ensemble, ont des copains communs et se prêtent les vêtements.

    Les copines ont souvent changé car ce sont deux "tombeurs" : l'aîné tout charme et le cadet tout sourire. J'ai adopté une règle de vie : je ne rencontre jamais les parents des copines.

     

    En général, je m'entend bien avec elles. Eve a vécu un certain temps à la maison et elle était devenue ma 3ème prunelle, ma fille. Elle n'est plus avec Julien mais quand il la revoit je suis enchantée de discuter avec elle.


    20 commentaires
  • Balades à pied, en vélo, en bateau à voiles,
    Main dans la main, enlacés,
    Chuchotements, partage de bons moments,
    Soutien dans les moments difficiles,
    Sourires, émerveillements, arrêts petits baisers…

    Balades le jour et la nuit,
    Découverte de l’âme et du corps,
    Rires, émerveillements, arrêts petits baisers…
    Caresse de l’âme et plaisir partagé,
    S’endormir enlacés, se réveiller à deux…

    Balade en amoureux, bonheur d’être deux,
    Petits projets, sourires partagés,
    Petits gestes d’amour, attentions, tendresse,
    Fous rires, émerveillements, arrêts petits baisers…
    Pour que chaque jour soit unique
    Et merveilleux…

    5 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique